Aude : Labastide-d'Anjou (mai 2017) 14ème partie

Au bord du Canal


Labastide-d'Anjou et Le Ségala

L'intégralité de notre parcours :

Vals, Mirepoix, Lagarde (1e partie) - Camon (2e partie) - Chalabre (3e partie) -  Montbel (4e partie) -  Puivert (5e partie) - Belesta, Montségur (6e partie) - Lavelanet, Roquefixade (7e partie) -  Roquefort-les-Cascades, Montgailhard, Cos, Foix (8e partie) - Carla-Bayle, Saint-Ybars (9e partie) - Saint-Martin d'Oydes, Pamiers, Montaut (10e partie) - Mazères : le domaine des oiseaux (11e partie) - Mazères (12e partie) - Nailloux, Villefranche-de-Lauragais (13e partie) - Labastide-d'Anjou, Le Ségala (14e partie).

Capture d'écran (Via Michelin)

 

Tout a une fin et nous terminons cette balade par le petit village de LABASTIDE-D'ANJOU. 

Capture d'écran (Via Michelin) et localisation de notre parking.

Son histoire en quelques lignes :

Fondée au XIVème siècle pour contrôler le seuil de Naurouze (principal passage entre les deux mers), la cité est devenue prospère au XVème siècle grâce au pastel.
Les guerres de religion ne l'ont pas épargnée, mais petit à petit la vie reprend son cours et au XVIIème siècle débute la construction du Canal du Midi.
Mais c'est l'arrivée du chemin de fer au XIXème siècle et l'installation d'une usine à chaux qui va amener un flux de population.

La "Croix de la Passion" avec ses 16 emblèmes

Les emblèmes représentent la Passion du Christ.
Cette croix a été commandée en 1808 par un donateur inconnu.

De l'église que nous trouvons fermée, nous apercevons un autre clocher. Une autre église ?

Certainement, mais celle-ci a été affectée à un autre usage, apparemment une salle des fêtes mais a conservé son clocher-mur.

A 2 km de là, nous rejoignons LE SEGALA, hameau de Labastide-d'Anjou fondé au milieu du XVIIème siècle.
Terminer cette balade au bord du Canal du Midi, c'est finir une balade en beauté, non ?

Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking réservé aux cc.

Si 5 à 6 places sont réservées aux cc au bord du Canal, il n'y a pas d'aire de services mais un point d'eau et des toilettes (ouverts de 8 h à 19 h seulement suite à des dégradations nocturnes selon les dires d'un habitant).

La municipalité a de l'humour !

Les arbres...

...sont voraces par ici !

Un bivouac digne d'un tableau, le Canal nous offre sa sérénité le temps d'une soirée et d'une nuit.

Au matin, nous reprenons la route, il est temps de rejoindre nos pénates.

Haute-Garonne : Nailloux, Villefranche-de-Lauragais (mai 2017) 13ème partie

Heu...pas déçus...mais pas franchement convaincus !


Nailloux ¤ Villefranche-de-Lauragais

L'intégralité de notre parcours :

Vals, Mirepoix, Lagarde (1e partie) - Camon (2e partie) - Chalabre (3e partie) -  Montbel (4e partie) -  Puivert (5e partie) - Belesta, Montségur (6e partie) - Lavelanet, Roquefixade (7e partie) -  Roquefort-les-Cascades, Montgailhard, Cos, Foix (8e partie) - Carla-Bayle, Saint-Ybars (9e partie) - Saint-Martin d'Oydes, Pamiers, Montaut (10e partie) - Mazères : le domaine des oiseaux (11e partie) - Mazères (12e partie) - Nailloux, Villefranche-de-Lauragais (13e partie) - Labastide-d'Anjou, Le Ségala (14e partie).

 

Fatigués par notre marche à Mazères, désireux de retrouver l'atmosphère de notre bivouac au bord du lac de Carla-Bayle et tentés par une photo du net, nous rejoignons NAILLOUX ou plutôt le lac de Nailloux.

Capture d'écran (Via Michelin) et localisation de l'aire cc.

L'aire cc est bien au bord du lac, à part que la vue sur le lac est obstruée par un bâtiment.

 

 

La prochaine fois, on lira plus attentivement "Toute sortie est définitive". A noter, l'aire est fermée en juillet/août.

 

 

 

Pour situer l'endroit. Effectivement, l'aire est au bord du lac...

Sinon, les abords sont plaisants.

Une nuit calme et un réveil en fanfare !!!
Nous avons juste choisi le jour où une entreprise de nettoyage vient récurer VMC et grilles du restaurant. Dès 8 h du matin, un vrai tintamarre de nettoyeur à pression tout près du cc...auquel s'ajoutent des trombes d'eau. Là, c'est le ciel qui s'y met !

Non ! Non ! Ils n'ont pas passé le cc au karcher, c'est le ciel qui s'énerve !

Et dire que le village de Nailloux mi castrum - mi bastide aurait mérité un arrêt. Mais ça, je viens de le découvrir !

Quoiqu'il en soit, nous sommes partis plus rapidement que prévu à VILLEFRANCHE-DE-LAURAGAIS ; il faut bien envisager le retour et prendre doucement la direction de la maison.

Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking.

Nous trouvons un grand parking à l'entrée de la ville, coincé entre route et chemin de fer. Jusque là, ce n'est pas bien méchant, nous ne voulons pas camper, juste visiter.
Nous prenons le temps de déjeuner en espérant que le ciel va finir par calmer ses pleurs et nous éviter de sortir bâchés.

Une accalmie...il est peut-être temps de se lancer.
Un arrêt à l'office du tourisme, on nous remet un parcours de visite, il n'y a plus qu'à...

Quelques jolies façades témoignent de la richesse passée de la ville :

La brique rose toulousaine se retrouve sur les murs de la halle, de l'église...

L'église forteresse édifiée au XIIIème siècle avec son clocher-mur à tourelles
et ses 6 baies en forme de mitre d'évêque.

Un peu plus loin dans la rue, la place des fontaines, en fait un parking avec à chaque angle une fontaine.

La fontaine des Tabernolles édifiée en 1866

Toujours dans la même rue, nous arrivons au jardin public. Ce petit havre de verdure est joliment agrémenté de quelques statues.

"La Vierge à l'enfant"  - Œuvre de Raoul Eugène Lamourdedieu, 1949.

En l'honneur de Déodat de Séverac - Œuvre de Georges Guiraud, 1936

Plus pragmatique ! Un sac destiné à détruire les chenilles processionnaires du pin.

Un lion et une lionne terrassant un sanglier - Œuvre de Charles Yver, 1948

Fontaine de Barreau

Très légèrement à l'écart, nous arrivons devant collège, école, salle polyvalente, des infrastructures relativement récentes.

Vu le chahut qu'ils font, nous ne pouvions les louper. Mais ce qui nous surprend le plus, c'est que chaque enfant a un tricycle, une draisienne.

Un beau moulin à eau (privé), là, vu les averses de la matinée c'est plutôt un moulin à boue.

Après la fontaine des Tabernolles, celle de Barreau, le circuit nous emmène devant cette énième fontaine ?
Mais sans autre indication, nous nous demandons si ce n'était pas pour combler un circuit un peu léger.

Chapelle Sainte-Germaine édifiée en 1880 pour remercier la Sainte pour sa protection lors de l'épidémie de choléra de 1853.

Sans mériter de sauter au plafond, la visite était intéressante tout de même.
Pfff ! l'église était fermée !
Quant à nous, nous reprenons la route pour la fin de notre balade.