CHAUDS LES MARRONS !
Nous voici de nouveau dans ce "Plus beau village de France", mais cette fois c'est pour y fêter la châtaigne.
Fort heureusement, nous sommes arrivés tôt, car dès 9 heures les places commencent déjà à se faire rares.
La châtaigne est à l'honneur, elle occupe nombre d'étals. Sur la place de l'Hôtel de ville, ces fruits d'automne roulent à l'intérieur des tambours grillagés placés au-dessus des flammes, nous les entendons craquer et pour peu que l'on s'approche un peu, nous parvient cet arôme bien particulier des marrons chauds.
Mais la reine de la fête permet aussi de découvrir d'autres mets de choix et quelques pièces d'artisanat.
Même si nous avons déjà visité le village, nous ne pouvons faire l'impasse sur ses jolies ruelles qui grimpent en direction du château.
Juste pour le plaisir...
C'est l'occasion de découvrir l'atelier Galibert, resté dans l'état où l'a laissé le dernier taillandier lorsqu'il a cessé son activité. Un forgeron y oeuvre certains jours pour faire perdurer l'âme du lieu.
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| Fruits d'une passiflore |
Comme la fois dernière, la porte de l'église est ouverte, mais ne permet que d'y jeter un coup d'œil. La grande grille intérieure empêche toujours d'accéder à la nef.
Dans l'escalier de la Commanderie, qui est en fait un escalier-rue, nous visitons le Musée d'Arts et Traditions populaires. Comme son nom l'indique, il relate l'histoire de la vie locale, de la préhistoire à un passé pas si lointain à travers des scènes, des reconstitutions d'ateliers...
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| La cuisine |
La cuisine est un lieu bien insolite en l’occurrence !
Le tunnel visible sur la photo ci-dessous vaut bien une petite explication. Je vous recopie l'information :
" Pourquoi ce tunnel ?
A l'origine de la construction du village au douzième siècle, il n'y avait pas d'eau à son sommet, c'est pour cette raison que ses habitants ont construit tout un réseau pour canaliser et récupérer les eaux de pluie en partant de son sommet. Cette cuisine que nous avons aménagée était donc un des anciens réservoirs prévus pour le stockage. Le tunnel que vous voyez permet l'accès afin de vérifier le niveau et aussi son nettoyage quand il était vide afin de préparer la prochaine saison des pluies. En regardant vers le plafond à votre droite vous apercevez un trou en provenance d'un puits du presbytère, au niveau de l'église. Il y a donc réparti dans le village des citernes prévues pour cette fonction. Vous en trouverez certains vestiges sur le Castrum."
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| La statue menhir de l'époque néolithique |
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| Collection de statues de Vierges à l'enfant des XIVe, XVe et XVIe siècles (des reproductions pour la plupart) |
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| "Je veux bien être devant mais je m'inquiète quand même...tu nous rejoins ?" |
Au grenier, se côtoient l'atelier du forgeron, le coin des lavandières et quelques maquettes :
Nous ne pouvons faire l'impasse sur le castrum, juste pour le plaisir d'admirer le paysage alentour.
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| Le Pont du Diable, ouvrage du XIIème siècle. |
Retour à nos marrons !
Ne reste plus qu'à rentrer pour préparer les châtaignes en se brûlant les doigts, mais nous sommes si contents d'en déguster tout le courant de l'année que cela vaut bien quelques coups de chaud !
Je ne me suis pas trop étendue sur le village, et pour cause...
Pour visiter Olargues, je vous propose cet autre article lors de notre découverte du village : ICI
