UN DES PLUS BEAUX VILLAGES DE FRANCE
* Le point rouge concerne l'article du jour.
Pour voir le début de cette virée tarnaise - cf. ICI
Le parking réservé aux cc se trouve route des soeurs, il n'est pas très grand, gratuit et sans services.
La cité est très jolie mais à mon goût un peu moins prestigieuse que sa voisine Puycelsi que nous venons de quitter. Elle a été fondée en 1222 par le Comte de Toulouse.
Sitôt garés, nous rejoignons l'Office du tourisme sur la place des arcades voir si des plans de visite sont disponibles.
C'est chose faite ! Ne reste plus qu'à...
La place est bordée de couverts et de maisons majoritairement à pans de bois. Un pilori occupe un de ses angles. Cet objet funeste était destiné à exposer aussi bien les animaux avant qu'ils ne soient sacrifiés que les femmes adultères ou les voleurs pris la main dans le sac.
Nous quittons la place pour longer des rues relativement étroites bordées de maisons qui ont gardé de belles traces du passé, mais nous pressons légèrement le pas, le ciel se fait de plus en plus menaçant.
Vu les gros nuages qui s'amoncellent au-dessus de nos têtes, nous faisons l'impasse sur le Pechmiral où se dresse la statue de la Vierge face à la belle vue sur la forêt de la Grésigne. Tant pis !
Direction l'église qui est ouverte !
Panneau retranscrit en PDF pour une lecture plus facile - cf. ICI
Un peu d'aide ?
S'il bruinait lorsque je suis entrée dans l'église...c'est un véritable déluge à présent.
Même Guess n'envisage pas de quitter la protection du porche un seul instant !
Nous patientons donc sous le porche, et un quart d'heure plus tard, le ciel semble s'apaiser. Nous pouvons reprendre la visite.
Au XVIème siècle, à la place de ce parking se trouvait un hôpital. Sur la façade d'une maison, on peut voir deux dalles aux armes du royaume de France.
Vague réminiscence de mon enfance ?
Peut-être bien !
Mais j'ai un faible pour les heurtoirs de portes, qui, il faut le reconnaître sont bien plus beaux que nos banales sonnettes actuelles.
Ce joli chat veut des caresses et moi je veux le prendre en photo.
Choix cornélien !
Difficile de faire les deux en même temps, aussi il n'a pas l'air franchement ravi avec sa mine déconfite.
La balade est un peu perturbée par les dernières gouttes de pluie...
...et c'est sous le soleil revenu que nous arrivons à la Porte des Garrics.
C'est la seule porte encore existante de la cité.
Des miaulements intempestifs à l'angle de la rue des chiffonniers nous font lever la tête.
Un joli matou est tout là-haut, sur le toit. Il a su y monter mais a manifestement quelques problèmes pour en descendre. Je ne me fais pas trop de souci pour lui (nous avons le même énergumène à la maison) et avec tout le grabuge qu'il fait, il serait fort improbable qu'il n'obtienne pas gain de cause.
Au détour d'une ruelle, la tour de Toulze se dresse devant nous.
Un bout du panneau :
Cette virée tarnaise d'une centaine de kilomètres s'arrête ici.
Ne reste plus qu'à rentrer et préparer la prochaine...
A bientôt ! 😉
Si vous voulez être informé(e)s des nouvelles parutions, n'oubliez pas de vous abonner à ma page Facebook "Balades par monts et par vaux".
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| Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking |
Le parking réservé aux cc se trouve route des soeurs, il n'est pas très grand, gratuit et sans services.
La cité est très jolie mais à mon goût un peu moins prestigieuse que sa voisine Puycelsi que nous venons de quitter. Elle a été fondée en 1222 par le Comte de Toulouse.
Sitôt garés, nous rejoignons l'Office du tourisme sur la place des arcades voir si des plans de visite sont disponibles.
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| Dépliant fourni par l'office du tourisme (recto et verso) |
C'est chose faite ! Ne reste plus qu'à...
La place est bordée de couverts et de maisons majoritairement à pans de bois. Un pilori occupe un de ses angles. Cet objet funeste était destiné à exposer aussi bien les animaux avant qu'ils ne soient sacrifiés que les femmes adultères ou les voleurs pris la main dans le sac.
Nous quittons la place pour longer des rues relativement étroites bordées de maisons qui ont gardé de belles traces du passé, mais nous pressons légèrement le pas, le ciel se fait de plus en plus menaçant.
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| Fenêtres géminées aux arcs trilobés |
Vu les gros nuages qui s'amoncellent au-dessus de nos têtes, nous faisons l'impasse sur le Pechmiral où se dresse la statue de la Vierge face à la belle vue sur la forêt de la Grésigne. Tant pis !
Direction l'église qui est ouverte !
Panneau retranscrit en PDF pour une lecture plus facile - cf. ICI
Un peu d'aide ?
"CROIX RELIQUAIRE DE LA VRAIE CROIX
Cette croix est l'un des plus beaux specimens de l'orfèvrerie religieuse méridionale du début du XIVe siècle.
Il a été longtemps débattu de l'origine de cette croix à Castelnau-de-Montmiral. Pour certains, il s'agissait d'un don du Pape Jean XXII à son neveu Arnaud de Trian, seigneur de Montmiral au XVe siècle. Pour d'autres, ce serait un cadeau du Comte Charles d'Armagnac, Seigneur de Montmiral au XVe siècle. Elle figure dans l'inventaire de l'église en 1568.
Les travaux récents sur les archives de Castelnau-de Montmiral dévoilent de façon indiscutable l'origine de la croix, exécutée pour les consuls de la ville en 1341 par un orfèvre d'Albi (d'où la présence d'un poinçon) puis achevée par un orfèvre de Toulouse après diverses vicissitudes.
Elle fut restaurée en 1690 par le sculpteur Mazamétain Cordier, puis classée en 1904. Récemment, elle a figuré à l'exposition à Paris de "l'Art au temps des rois maudits" Philippe Le Bel et ses Fils (printemps 1998).
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| Sculptures de part et d'autre du porche à l'entrée. |
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| Retable de la fin du XVIIème siècle, il provient de l'abbaye cistercienne de Candeil. |
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| Tableau ancien de la Crucifixion |
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| Autel en plâtre de la fin du XIXème siècle représentant la Cène. |
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| Piéta du XVème siècle. |
S'il bruinait lorsque je suis entrée dans l'église...c'est un véritable déluge à présent.
Même Guess n'envisage pas de quitter la protection du porche un seul instant !
Nous patientons donc sous le porche, et un quart d'heure plus tard, le ciel semble s'apaiser. Nous pouvons reprendre la visite.
Au XVIème siècle, à la place de ce parking se trouvait un hôpital. Sur la façade d'une maison, on peut voir deux dalles aux armes du royaume de France.
Vague réminiscence de mon enfance ?
Peut-être bien !
Mais j'ai un faible pour les heurtoirs de portes, qui, il faut le reconnaître sont bien plus beaux que nos banales sonnettes actuelles.
Ce joli chat veut des caresses et moi je veux le prendre en photo.
Choix cornélien !
Difficile de faire les deux en même temps, aussi il n'a pas l'air franchement ravi avec sa mine déconfite.
La balade est un peu perturbée par les dernières gouttes de pluie...
...et c'est sous le soleil revenu que nous arrivons à la Porte des Garrics.
C'est la seule porte encore existante de la cité.
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| Porte des Garrics, architecture militaire du XIIIème siècle. |
Des miaulements intempestifs à l'angle de la rue des chiffonniers nous font lever la tête.
Un joli matou est tout là-haut, sur le toit. Il a su y monter mais a manifestement quelques problèmes pour en descendre. Je ne me fais pas trop de souci pour lui (nous avons le même énergumène à la maison) et avec tout le grabuge qu'il fait, il serait fort improbable qu'il n'obtienne pas gain de cause.
Au détour d'une ruelle, la tour de Toulze se dresse devant nous.
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| Tour de Toulze |
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| Vestiges d'escaliers |
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| Le "Sentier du Château de Lagarde" soit 12.5 km et 3h30. |
Un bout du panneau :
"A 2 km à l'ouest de Castelnau de Montmiral, la base de loisirs de Vère-Grésigne comprend un plan d'eau de 7 hectares sur lequel la pratique des sports nautiques (pédalos, kayak) est possible. La baignade est surveillée pendant la saison estivale avec, pour les plus aventureux, la présence d'un toboggan aquatique ! Pour les adeptes de loisirs plus terriens, on peut pratiquer le tennis, le minigolf, la course d'orientation, la pêche et s'adonner aux joies d'un pique-nique et d'un barbecue.
En pays Montmiralais...
Le sentier de randonnée débute au pied de Castelnau de Montmiral dont le nom provient de castelnau pour "château" et de mon mirailh pour désigner "un mont d'où l'on voit". Construit en 1222, le village se dresse sur un promontoire en avancée de la chaîne de coteaux longeant la rive gauche de la Vère. Cette position permettant de surveiller l'amont et l'aval d'une grande partie du bassin de la rivière, convenait parfaitement à un château et à un village au Moyen Age. Longeant rivières, cultures et prairies, franchissant les ruisseaux, l'itinéraire vous mènera jusqu'à la base de Loisirs Vère-Grésigne."
Une visite en demie teinte sous un ciel tantôt bleu, tantôt gris, tantôt noir prêt à fondre sur nous et y déverser toutes ses larmes.
Cette virée tarnaise d'une centaine de kilomètres s'arrête ici.
Ne reste plus qu'à rentrer et préparer la prochaine...
A bientôt ! 😉
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