Espagne - Catalogne : Montblanc - Janvier 2023

 

Présentation de ce voyage (cliquer pour accéder à l'article et si le lien ne fonctionne plus : https://baladesmv.blogspot.com/2025/02/un-peu-plus-de-5-mois-dans-la-peninsule.html)

Que vous dire sur Montblanc ?

Ceux qui suivent ce blog se souviennent peut-être que je tiens un journal de voyage, j'y fais un résumé de la journée, j'y note quelques anecdotes et aussi les impressions du moment.

En effet que dire de Montblanc, eh bien une fois n'est pas coutume, voici les lignes qui concernent cette courte visite puisque nous ne sommes restés dans la ville que le temps d'un après-midi.

"Nous nous garons sur un assez grand parking (gratuit et sans services) proche d'une voie ferrée et derrière l'office du tourisme de Montblanc où nous arrivons 20 minutes après sa fermeture, soit à 16h20.

Tant pis, nous faisons une balade entre les murs.

Je visite l'église Santa Maria dont la façade est magnifique. L'intérieur n'est pas mal non plus, la nef est immense, large et haute. L'entrée de l'église est à 1 € pour le rez-de-chaussée seulement et 2 € pour accéder au niveau supérieur. Dommage, je n'ai pas vu ce détail et n'ai pas fait l'étage.

Montblanc ne nous a ni plu ni déplu. Les 1.2 km de remparts et la trentaine de tours sont visibles mais englobés dans les maisons qui se sont construites à beaucoup d'endroits de part et d'autre de la muraille. Ce qui ne rend pas un bel effet comme à Carcassonne par exemple. Les tours sont pour certaines habitées, d'autres sont restées dans leur jus. A l'intérieur des murs, les rues sont plutôt droites mais très étroites, beaucoup sont même juste des passages. Nous avons surtout aimé la place de l'église Santa Maria avec la superbe façade de la bâtisse, l'immense place devant une autre église avec son cloître mi-moderne mi-ancien d'où l'on a une belle vue sur les remparts et la place Mayor. Il y a aussi quelques jolies rues commerçantes à l'intérieur des remparts. Nous aurions bien visité le musée des crèches mais en cette saison, il n'ouvre que le WE et les jours fériés. J'ai trouvé sa façade très originale, elle représente l'entrée de la crèche telle que nous la représentons bien souvent.

L'air de rien, nous avons tout de même marché pendant trois heures dans Montblanc !

J'ai seulement visité l'église, il était trop tard pour les autres musées. Nous avons été par moments importunés par une odeur franchement nauséabonde et pas assez convaincus par les visites des musées pour nous attarder dans la ville. Il faut espérer que ce désagrément n'est que temporaire et seulement dû au feu dont on voit la fumée au loin. Mais il faut reconnaître que ça pue à certains endroits de la ville."

Si vous voulez faire un petit tour dans Montblanc, c'est par 👇

Notre parking derrière l'office de tourisme, longé par la voie ferrée : 

En Espagne, les signes religieux dans les rues sont nombreux.  Les niches abritant les statues, les fresques murales, ne semblent pas engendrer de polémique. Nous constaterons au cours de ce voyage, qu'ils font l'objet d'une attention particulière en étant pour les plus accessibles régulièrement fleuris.

Si je vous disais que ces oreillettes ont la taille d'une assiette plate...

La place devant l'église Santa Maria est joliment décorée de galets.

Détails de la façade de l'église : 

Nous gagnons l'emplacement où se trouvait jadis un château, lieu qui nous permet d'avoir une belle vue sur la ville et de de percevoir la muraille et les différentes tours dont la plupart sont devenues des habitations.

Je vous retranscris la partie en français du panneau :

"Convent i Santuari de la Serra (s. XIII)

Couvent et sanctuaire de la Serra. Selon la tradition, fondé par la princesse grecque Irene de Làscaris. On y vénère l'image de la Mare de Déu de la Serra, patronne de la ville."

Je vous retranscris le panneau, du moins la partie en français :

"Antigua Església de Sant Marçal (s. XIV)

Ancienne église de Sant Marçal. Ancien hôpital destiné aux pauvres et fondé par Jaume Marçal. Actuellement il est le siège de la Congrégation de la "Purissima Sang". "

Je vous retranscris la partie en français du panneau :

"Font Major (s. XVIII-XIX)

Fontaine Major. La fontaine a trois tuyaux et ses abreuvoirs. Elle fut construite pour amener l'eau de la fontaine de Pasquala, située à l'extérieur de la ville."

Des mesures à grains du XVIIIème siècle :

En gourmands invétérés, nous ne pouvions pas passer devant cette superbe vitrine de chocolatier sans y prêter attention...

L'idée générale du panneau 😉

La légende de Saint Georges

Il y a quelques siècles, un dragon terrifiant se présenta aux portes de la ville de Montblanc. Avec son haleine fétide et venimeuse, il décimait et engloutissait les troupeaux et menaçait la ville. Le roi convoqua toute la population et il fut convenu de donner à la bête un couple de biens chaque jour. Après avoir épuisé les biens, on lui donna des bœufs et des chevaux. Et quand il ne resta plus aucun animal, il fut décidé qu'une personne désignée par tirage au sort lui serait livrée chaque jour. La fille du roi en charge de ce tirage tira un nom, le sien. Tout le monde éclata en sanglots mais elle partit dans la forêt pour accomplir son destin. Tout à coup, surgit un jeune chevalier vêtu d'une armure dorée, monté sur un cheval blanc comme la neige. La princesse le pria de ne pas s'exposer à une mort certaine. Il lui dit qu'il s'appelait Jordi et qu'il venait la sauver. Sur ce, le dragon apparut mais le chevalier le blessa sous l'aile gauche. Demandant sa ceinture à la princesse, il attacha le dragon par le cou pour qu'elle le conduise en ville. Au milieu de la place, le peuple les attendait. Avec un autre coup de lance Saint Georges acheva le dragon qui disparut sous terre. A cet endroit, apparut aussitôt un rosier aux fleurs rouges comme le sang. Saint Georges cueillit la plus belle rose et l'offrit à la princesse avant de sortir par cette porte où toi, aujourd'hui, tu te souviens de son exploit.

Adaptation de la légende recueillie par Anna de Valldaura offerte par les Montblanquins nés en 1947, 25-X-1997.

Je vous retranscris le texte en français :

"Torre-portal de Sant Jordi (s.XIV)

 

Tour-porte de Sant Jordi. A ses origines, c'était une des entrées principales de la ville. Selon la légende devant cette porte le chevalier Saint-Georges tua le dragon."

Bien entendu, il faut faire preuve d'un peu d'imagination car la tour-porte a disparu. 😉

Nous avons pu maintes fois apprécier l'art de mettre en valeur les vestiges du passé des Espagnols, tout en les protégeant et les intégrant aux constructions récentes. Certains crieront certainement au sacrilège, personnellement je trouve cette pratique intéressante.

Ainsi, ce cloître a été restitué dans sa forme d'origine, alliant ancien et moderne.

De nouveau à l'intérieur des remparts...

Une photo prise derrière la vitre afin de ne pas perturber l'office en cours.

Je vous retranscris le texte :

"Casa dels Alenyà (s.XIV)

Maison des Alenyà. Il fut résidence d'abord de la famille noble Alenyà et plus tard de la famille Aguilo. C'est un des plus importants édifices civils médiévaux de la vieille ville."

La proximité de la voie ferrée nous fait fuir notre parking. Je vous retrouve tantôt pour la suite de ce long voyage.

A bientôt !

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