Notre camping-car

Que d'années ...

... à en rêver, mais les enfants, les chiens, la maison...bref beaucoup d'autres priorités, aussi ce n'était qu'un rêve.
Nous avons visité tout de même, mais...en voiture, en fourgon, à pied...en gîte, en mobil-home.

Nous venons de sauter le pas avec un Laika 400 de 1998.

Nous ne souhaitions pas investir dans un modèle neuf ; nous trouvons que les prix sont exorbitants pour une dévaluation assez vertigineuse. Et nos besoins se limitent à avoir un pied-à-terre confortable. 

Notre choix s'est porté sur ce modèle,
Pour :
  • L'impression d'espace intérieur,
  • Les finitions de bonne qualité (les poignées de portes ne nous restent pas dans les mains par exemple (si ! si ! cela m'est arrivé au cours d'une visite et pourtant je ne  tirais pas comme une brute !),
  • L'implantation :
                 *  grande cuisine (presque aussi pratique et complète qu'à la maison
                     mais quand même en taille maison de poupée), 
                 *  salle d'eau bien conçue, avec douche séparée,
                 *  banquette (où l'on peut s'étaler, moi du moins !), au choix lit 1 place ou
                     dinette pour deux,
                 *  lit principal confortable et de taille normale, (voire plus si l'on
                     tire le sommier à lattes),
  • La solidité de sa conception,
  • Le double plancher qui permet une utilisation hivernale.
Mais pas pour :
  • La charge utile (plus que réduite, quasiment inexistante même. Mais ça, ça a été la surprise après achat !),
  • La soute un peu exiguë, (quoique vu la charge utile, il nous faut voyager léger)
  • La vidange du WC nautique (dommage, peu d'endroits sont conçus pour ce genre de vidange).

Le - en ce qui me concerne : la boîte de vitesses.
Je me fais des nœuds quand je le conduis car les vitesses sont inversées par rapport à la voiture et pareillement quand je reprends la voiture après l'avoir pas mal conduit. Mais cela ne dure heureusement que pendant quelques kilomètres !

Mais nous l'avons constaté lors de nos recherches :  le camping-car parfait n'existe pas encore.
Pour bien faire il faudrait l'avant de l'un, le milieu de l'autre et l'arrière d'un autre...et lorsque l'on met tout cela bout à bout je ne vous dis pas le poids !
Sans compter les camping-cars récents où il faut pratiquer la danse du ventre pour passer du salon au lit !
A croire que certains concepteurs n'ont aucune idée de la vie de camping-cariste et c'est à se demander quelquefois s'ils ont déjà mis les pieds dans les beaux joujoux qu'ils conçoivent !!!
Mais bon, il faut souvent faire des compromis et nous avons donné la priorité à l'habitacle.
Du coup, au regard de la charge utile et de la soute, nous voyageons léger, très léger, le minimum indispensable !
Nous avons même opté pour des trottinettes, moins lourdes que des vélos et ne nécessitant pas la pose d'un porte-vélos, source de poids supplémentaire.
N'empêche que nous nous amusons comme des enfants, "louvoyons" dans les villes et gagnons beaucoup de temps. Il faut juste être plus vigilant qu'en vélo, la trottinette supporte mal les sols inégaux. Même notre petit chien semble apprécier ce mode de transport.
Quelques photos (tel que nous l'avons visité en concession) :








Janvier 2020, il était temps mais je me suis enfin décidée à refaire la déco intérieure. Pour tout dire, je ne suis pas fan de motifs écossais mais j'ai eu bien du mal à trouver un tissu qui me convenait.
Aussi, après bien des passages dans mon magasin préféré de tissus, j'ai enfin trouvé !
Un coton damassé saumon et blanc (légèrement nacré selon la position de la source de lumière) et un velours d'ameublement de ton rouille, ces deux tissus devraient cohabiter sans problème. 😀

Comme quelques camping-caristes m'ont demandé des photos...autant que tout le monde en profite !

Et voilà, il n'y a plus qu'à mesurer, couper, assembler, bâtir et coudre...


Préparation des patrons :


J'ai commencé par le plus facile et donc le plus encourageant : les housses "simples", autrement dit celles des coussins (dossiers et assises) de la grande banquette sans mécanismes et sans découpes particulières.
Et comme je ne tenais pas à me casser la tête et voulais un déhoussage facile, j'ai opté pour une fermeture velcro en faisant un retour de quelques centimètres sur les côtés afin que la fermeture soit propre.


Les sièges avant m'ont obligée à trouver quelques astuces. Les accoudoirs se ferment sur l'arrière par du velcro pour être plus facilement déhoussables (contrairement à ceux d'origine). J'ai aussi réalisé une têtière qui s'enfile sur la nouvelle housse du siège, se poursuit à l'arrière de celui-ci et se termine par une poche. Cette têtière s'enlève aussi très facilement en la tirant vers le haut pour la laver.


Nous avons démonté les plaques placées sous le lit pavillon, elles étaient légèrement collées et vissées. Nous les avons remplacées par d'autres plaques de contreplaqué sur lesquelles nous avons mis une couche de ouate, tendu le tissu velours par dessus et agrafé celui-ci sur la partie non visible.

Nous avons également tendu et agrafé du tissu sur l'arrière des plaques qui se trouvent au-dessus des portières avant de les revisser. J'ai aussi cousu des petits bouts de Velcro afin de réutiliser mon rideau intérieur. cf. ICI


Les rideaux d'origine étaient seulement là pour la déco et ne se tiraient pas. Nous avons rajouté une tringle et les nouveaux rideaux se ferment complètement.

Il me fallait refaire les embrasses et en en cherchant sur le Net sans grand succès. J'ai trouvé des embrasses qui m'ont bien plu mais comme les couleurs n'allaient pas vraiment avec celles de mes tissus, j'ai décidé de m'atteler à la confection de mini nounours.
Réaliser des patrons a été relativement simple, le plus difficile a été d'assembler les différentes pièces car celles-ci sont plutôt petites.
Un peu de broderie pour le nez, là, le plus difficile a été de rebroder à l'identique, un peu de laine pour tricoter les écharpes, deux perles pour les yeux, un bout d'élastique et un bouton pour refermer chaque embrasse et voilà !


De même, il a fallu démonter les plaques en bas des sièges (côté allée centrale). Nous avons décollé les tissus et les avons remplacés par du simili cuir agrafé sur la tranche et avons remis le jonc pour parfaire la finition. 


Détails du passage des poignées pour transformer le siège en lit :



Entre les deux pare-soleil, il y avait une plaque vissée sous le lit pavillon avec une pochette.
Nous avons remplacé cette plaque par un nouveau morceau de contreplaqué sur lequel nous avons agrafé un morceau de velours et fixé quatre pressions.
J'ai réalisé une pochette sur laquelle nous avons posé l'autre partie des boutons pressions (sur la photo, il manque le bouton aimanté pour fermer la pochette, que je n'ai pas encore reçu). Ainsi, nous pourrons la laver de temps à autre.


Sous la table, nous avons déclipsé le panneau, j'ai réalisé une taie qui s'il ait besoin peut s'enlever après avoir ôté quelques vis.


L'assise qui a les ceintures de sécurité m'a causé un peu plus de difficultés que prévu mais j'en suis venue à bout. Quant à la barre (vissée) qui entoure le dossier, nous avons enlevé le tissu qui était brûlé par le soleil et l'avons remplacé par du simili cuir agrafé sur la partie non visible. 


Sur la photo, il me reste les boutons à poser au bas des poches aux dossiers des sièges avant.


Et comme j'aime aussi fignoler, j'ai trouvé (toujours sur le Net) des photos de nuages de pompons.
J'ai adoré ! Il n'y avait plus qu'à fouiller dans mes fonds de pelotes pour trouver des tonalités compatibles avec les nouveaux tissus, et "pomponner"...




Il manque les photos du tour du lit pavillon, mais il me faut commencer par les prendre. 
A suivre donc ! 😉

Le tour du lit pavillon, j'y viens !

Je l'ai découpé dans un rideau en satin qui avait très peu servi en utilisant comme patron l'ancien tour de lit largement brûlé par le soleil et les ans.
J'ai seulement masqué les plis disgracieux aux angles par des nounours. Leur écharpe passe au travers d'une ganse que j'ai prise dans la couture à chaque angle.
J'ai cousu plusieurs lignes d'élastique sur l'envers pour éviter que le tissu ne retombe devant le pare-brise à la fermeture du lit.


J'ai supprimé les pseudos moustiquaires (voir photo en haut de l'article) qui se trouvaient initialement de part et d'autre du tour de lit (au niveau des portières avant) et dont je n'ai jamais compris l'utilité et j'ai confectionné une pochette en guise de table de nuit, fourre-tout...bref je vous laisse le choix des mots.
Celle-ci tient par une bande velcro cousue à même le tour de lit et rend bien des services.



Voilà, je crois que je vous ai tout dit.

Pour tout ça, j'ai utilisé :

  • 6.50 m de coton damassé en 240 cm
  • 10 m de velours en 150
  • Satin
  • Un peu de ouate au mètre pour les panneaux fixés sous le lit pavillon
  • Un peu de ouate en vrac pour les nounours
  • Environ 15 m de velcro
  • Et diverses fournitures en petite quantité (ruban satin, élastique, perles noires, coton à broder, boutons, boutons aimantés, laine)

Après deux balades, il s'avère :
  • qu'il manque un ou deux points de fixations supplémentaires pour tenir les housses des sièges avant bien en place. J'avais déjà cousu une bande qui passe sous le siège (scratchée entre les parties avant et arrière) mais cela n'est manifestement pas suffisant. La mise en oeuvre demande réflexion...
  • que les housses des sièges (autour de la table) ont tendance à "glisser" très légèrement à force de s'asseoir, cela se voit d'autant plus que j'ai fait une découpe en utilisant deux tissus différents. Mais j'avais décidé de ne pas remettre de boutons. Il est toujours temps d'y remédier en recouvrant des boutons mais ce n'est pas à l'ordre du jour d'autant plus que le glissement est vraiment léger. A voir...
  • qu'il faut rajouter quelques agrafes sur la rufflette pour un meilleur tomber du rideau du lit de  pavillon. 

Voilà, je crois que c'est tout cette fois ! 
Si j'ai oublié quelque chose, n'hésitez pas à demander. 😉


12 commentaires:

  1. Quel boulot!!!
    Chapeau.

    Gros bisous et bonne journée.. Lavandine

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  2. Waouh quel travail, vraiment belle exécution et très beau. J'aimerai en faire autant mais je suis une piètre couturière.
    Bonne journée à toi
    Josy

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  3. WHAOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU !!!!
    Quel travail, chapeau ou pompon bas Brigitte, impressionnant et tout y est, le cc est complètement refait là !!!!!
    J'en reste baba, bravo ;-)
    Ah par contre la date pour l'article, n'est-ce pas "janvier 2020" ?? ;-)
    Bel espace en effet dans ce cc, je ne connaissais pas, et du coup vous dormez dans le lit pavillon ?
    ah pffff ai mis quelques articles en ligne fin décembre et pas eu le temps de continuer depuis........

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  4. Et bien ça en représente des heures de boulot tout ça. Bravo Brigitte. Maintenant tu t'attaques à l'extérieur ?

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  5. Bonjour à toutes et tous, et merci Lavandine, Josy, Cath et René.
    OUPS ! Cela ne m'étonne guère, Cath, j'ai toujours du mal à changer d'année... Merci, j'ai rectifié.

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  6. Sacré travail . félicitations, le rendu est très sympa.

    Et bonne année

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  7. Merci Thierry et bonne année également.

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  8. Coucou Brigitte,
    Je croyais que j'avais mis un petit com et ben non ! Un travail titanesque et avec un rendu vraiment superbe ! Bravo à toi pour ce travail et aussi pour tes jolis scraps. Bise charentaise. marie

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  9. chouette , Magnifique travail réalisé , t’es une fée

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  10. Bonjour,
    Une fée, je n'irai pas jusque là :-) mais je dois reconnaître (en toute modestie) que je me débrouille assez bien pour tout ce qui est travaux manuels. Mon mari craint toujours le pire quand je dis "j'ai une idée" ; sait-on jamais ce que j'envisage de modifier ou faire...
    Encore merci à vous pour vos coms.

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  11. Magnifique mise en beauté de ce bel outil de liberté... cela doit être un plaisir d'ainsi pouvoir se balader au gré de ses fantaisies. Bravo!

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    1. Merci, avec cette nouvelle déco, on se sent encore plus chez nous. Et c'est vrai que le cc est un excellent moyen pour prendre la clé des champs au gré de nos envies.

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