dimanche 2 octobre 2016

Dordogne (août 2016) 4ème partie

Le buis dans tous ses états !

Les jardins de Marqueyssac à Vézac



Nous en avons eu un avant-goût du village de Beynac-et-Cazenac au téléobjectif mais là, nous y sommes !

Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du site.

Capture d'écran (Via Michelin) - On se rapproche un peu...
 
Quelques places sont réservées aux cc sur le parking du haut, mais c'est assez pentu, aussi nous préférons nous poser sur un parking enherbé en contrebas. Il est juste demandé aux cc de ne pas se garer en épi mais parallèlement aux haies.
 
 
Cc fermé, gaz ouvert, nous sommes fin prêts pour la visite. Je m'inquiète un peu tout de même en traversant le parking au vu de plusieurs panneaux prévenant contre les risques de vols...même si nous n'avons rien de valeur dans le cc, on n'a pas envie non plus de trouver tout sens dessus-dessous au retour.
 
Les billets d'entrée sont à 8.80 euros mais nous prenons un billet jumelé avec le château de Castelnaud (notre prochaine étape) pour 16.80 €. (Au lieu de 18.40 €)
 
Les jardins suspendus de Marqueyssac sont l'œuvre d'une famille.
Le domaine est acquis en 1692 par Bertrand Vernet de Marqueyssac qui aménage les abords du château. Au XIXème siècle, Julien Bessière, militaire de carrière, ouvre la grande allée pour ses promenades à cheval et construit la chapelle.
Mais le jardin est au final l'œuvre d'un homme, Julien de Cerval qui, à son retour d'Italie fait planter des centaines de buis...euh...des milliers de buis qui rythment les lieux.
 
Pourquoi du buis ?
 
  • Pour son feuillage persistant qui offre le même aspect selon les saisons,
  • Pour sa taille, car il permet l'art topiaire,
  • Pour sa compatibilité avec le sol calcaire,
  • Pour son extrême résistance à la sécheresse.

Or, sur cet éperon rocheux, sur ce sol pauvre en eau et calcaire, le buis est tout à fait adapté.
On y côtoie aussi  tilleuls, arbres de Judée, cytises, platanes, ormes, cyprès et pins parasols.
 
Julien de Cerval ne s'est pas contenté de planter le jardin, il l'a aussi agrémenté. Ainsi, belvédères, escaliers, cabanes en pierre sèche...autant d'éléments qui sont venus enrichir le décor.
 
Imaginez que Pie X, alors évêque de Mantoue et ami du gendre de M. de Cerval a fréquenté ce jardin.
 
D'importants travaux pour réhabiliter le site alors en manque d'entretien ont été entrepris en 1996.
 
Bon ! Je cause...je cause...mais il est temps d'attaquer la balade et se laisser transporter par ce beau jardin.
 
Plan fourni à l'entrée du site. D'un bout à l'autre du jardin : 1.5 km
 
L'entrée du site et l'atelier du tourneur sur bois.












5 jardiniers travaillent toute l'année pour entretenir le parc. Tailler 150 000 buis à la cisaille manuelle n'est pas une mince affaire.


Côté vallée, le château présente une façade imposante et assez austère avec sa tour centrale qui renferme l'escalier.

La salle à manger avec un poêle en faïence de style flamand.




Le "chaos de buis" créé en 2003 fait face au château.


La façade côté jardin est beaucoup plus intimiste. La réfection récente du toit a nécessité 5 ans de travaux.
La toiture en lauzes pèse plus de 500 tonnes !


L'allée des romarins



La chapelle




Au loin, le château de Castelnaud


Un joli panorama sur La Roque-Gageac





Au milieu de toute cette verdure, un kiosque où des animatrices laissent les enfants donner libre court à leur talent artistique, peinture, coloriage, travaux manuels...et...ils s'en donnent à cœur joie !

La promenade sur la falaise porte bien son nom.



L'aire de jeux et la buvette

Le belvédère d'où...

...nous avons une vue superbe sur la vallée de la Dordogne.


La cabane en cloche

La cabane en brande

Un coquillage bien insolite !

Insolites aussi ces sculptures !



L'asile du poète, mais ne me demandez pas le pourquoi de ce nom ??? Cette cabane marque la limite du domaine.



Guess a trouvé 50 cm² d'ombre et ne se le fait pas dire deux fois !

La grande allée - Deux solutions s'offrent à nous : Prendre la navette pour retourner au château ou faire un peu plus de 500 m à pied.  Tant qu'à y être, on marche !

Près du château, le "Labyrinthe des enfants". De grands buis laissés à l'état sauvage offrent aux enfants quelques belles parties de cache-cache.

Près de l'entrée, le Pavillon de la nature. Que d'animaux empaillés dans ce petit espace, très peu pour moi !


En rejoignant le parking, nous trouvons les tables prises d'assaut pour un pique-nique de rêve face à un si joli panorama.
 
Après quasiment 3 heures de promenade, nous, nous n'avons qu'une envie  : nous jeter sur l'eau fraîche du frigo.
La visite nous a emballés.
Nous avons sillonné le parc en tous sens, admiré la vallée de la Dordogne, humé les diverses essences.
 
Le seul endroit où nous ne nous sommes pas risqués : Le parcours de la Via Ferrata.
Un parcours sportif aménagé à flanc de falaise, à mi-chemin entre escalade et randonnée.
200 m de long OK ! Au-dessus du vide D'ACCORD ! Mais que faire de Guess ? Difficile de lui mettre un baudrier et le porter 45 mn au-dessus du vide !!!
Pour ceux que cela intéresse, c'est ICI

Marqueyssac propose quelques rendez-vous au cours de l'année : Une chasse aux œufs à Pâques, des promenades nocturnes en été...autant d'occasions d'aller découvrir ce très beau jardin.














1 commentaire:

  1. Bonsoir,
    Et tous ces buis ont été épargnés de la pyrale du buis ? Car chez nous, les buis ont été dévastés. Alors comme ça, pas de via ferrata à cause du Toutou ? Il faut le mettre dans un sac à dos ou ventral ... ah non, il serait capable de gigoter et de tomber ! Tant pis pour le côté sportif des patrons. Merci pour la balade.

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