A la découverte de Lacaune
Lacaune
Ville de moyenne montagne, Lacaune bénéficie de diverses influences climatiques propices aux salaisons et peut ainsi se targuer d'être la capitale de la charcuterie en Midi-Pyrénées.
Plusieurs entreprises sont accessibles à la visite, nous avons choisi de découvrir la CHARCUTERIE OBERTI, son planning de visite nous convenant mieux que ceux de ses concurrents.
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Un grand couloir qui me fait penser à un couloir d'hôpital, nous permet de voir à travers de grandes baies vitrées les différents stades de fabrication du jambon de Lacaune. |
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Tout le long de la visite, nous avons toujours été séparés des produits par de grandes vitres. |
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S'ensuit une grande salle sombre où sont stockés pas moins de 12 000 jambons. |
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Une partie de la visite est consacrée au musée, une partie bien sympathique à traverser. |
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Nous sommes étonnés de voir qu'elle a le contrôle technique à jour. |
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Authenticité oblige ! Nous avons même la surprise d'entendre tinter la cloche lorsque nous pénétrons dans la charcuterie. |
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Une partie des innombrables diplômes obtenus par l'entreprise : Médailles d'Or, d'Argent...certificats, 1er Prix... |
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Notre parcours se termine dans le magasin après avoir visionné un film d'une dizaine de minutes. |
En surplomb de la charcuterie, se trouve le château de Calmels.
Transformé en gîtes, il ne se visite pas. Par contre, un SENTIER D'INTERPRETATION est libre d'accès dans le parc du château. Nous nous y sommes un peu perdus, mais cela ne nous a pas empêchés de faire de jolies rencontres et une belle balade.
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En contrebas du château, les bâtiments de la Charcuterie Oberti. |
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Nous rencontrons un agriculteur qui change de pré son troupeau. Avec quelques difficultés, ses dames ne sont pas très pressées ! |
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Je finis par lui demander si le peu d'empressement de ses vaches n'est pas dû à notre présence... |
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...apparemment non, c'est le changement de pré qui les perturbe. |
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Maman et bébé réfléchissent : On y va ou pas ? Nous n'avons pas attendu la fin du transfert qui se prolonge............... |
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Un peu plus loin sur le chemin, que de champignons au pied d'un arbre ! |
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N'ayant aucune connaissance en mycologie, je ne sais s'ils sont comestibles, mais il y a de quoi faire une sacrée poêlée ! |
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Une pierre éclatée en menus morceaux - un fait dû au gel ? Pour la grosseur des morceaux, la feuille sert d'indice de taille. |
Une matinée bien remplie. Nous regagnons "notre" parking en contrebas de l'église pour déjeuner.
A 14 h 30, nous sommes devant la FILATURE RAMOND pour la visite guidée.
Cette filature transformée en musée est une des rares à posséder encore des machines du XIXème siècle en état de marche.
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Au plafond, l'axe qui permettait de faire marcher les machines par l'entraînement de courroies.
A l'époque, il n'y avait pas encore l'électricité et tout fonctionnait à l'énergie hydraulique.
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1ère étape : aérer la laine, la débarrasser de toutes ses impuretés. |
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La laine passait tour à tour dans chacune de ces machines destinées à produire un fil, encore trop fragile cependant pour être travaillé.
Nous les avons vues fonctionner. |
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Au premier étage pour la suite des opérations. |
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Une Mule Jenny en position avancée. |
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Une Mule Jenny en position reculée. |
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Les 200 mèches - A les voir, je me dis que cela demandait une vigilance de tous les instants à la personne qui manœuvrait cette machine...car les fils se cassaient quelquefois ! Un d'accord, mais 200 à surveiller !!!! |
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Après le travail des Mule Jenny, la bobineuse de canettes faisait des fromages. La personne ne restait pas plus de 4 heures à ce poste pour soulager son dos. |
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Les fromages passaient dans cette machine pour faire un rouleau, dernière étape avant l'écheveau. Ici aussi, le salarié ne restait pas plus de 4 heures, mais c'était surtout pour la fatigue visuelle. Car les fils pouvaient aussi casser à ce stade. |
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Dernière étape, la réalisation des écheveaux. |
Une visite menée de main de maître par notre sympathique guide.
Nous avons pris un billet jumelé "Filature et Maison de la Charcuterie" pour 4 €.
Nous remontons quelques rues pour parvenir à la MAISON DE LA CHARCUTERIE.
Je vous laisse découvrir...
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Une maie et un brancard - Le cochon est couché sur le brancard pour l'abattage, il est ensuite déposé dans la maie pour être lavé et pour lui brûler les soies. |
L'espace est bien aménagé, mis en valeur avec beaucoup de goût mais nous sommes un peu surpris tout de même, car l'exposition dépasse largement le thème de la charcuterie. C'est plutôt l'histoire d'un savoir-faire lié à un terroir.
Il est encore assez tôt pour une balade au COL DE PICOTALEN où sont aménagées les pistes de randonnées nordiques dédiées aux adeptes de ski de fond, raquette et luge. C'est l'unique station de randonnée nordique du Tarn.
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A la croisée des chemins une stèle pour commémorer la mort d'un jeune maquisard de 20 ans en 1944. |
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Au virage, Guess attend, je me suis arrêtée pour prendre des photos et il aime bien avoir tout son monde rassemblé. |
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Les circuits sont bien fléchés et donnent même un décompte de la distance. |
A l'entrée du parcours, deux stèles :
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"Ici, le 22 avril 1944 a eu lieu le premier combat de la région livré par le Corps Franc de la Montagne Noire contre l'occupant nazi pour la libération de la France. 5 maquisards périrent, 1 civil fut exécuté, 2 moururent en déportation et 53 soldats allemands tués." |
Une journée bien remplie, il est temps de regagner le camping pour souffler un peu, car demain nous avons encore une journée bien chargée...que c'est dur les balades !
Belle journée instructive avec ces visites !!!!
RépondreSupprimerMerci et de belles autos anciennes avec ça ;-)
Très belles photos encore une fois ;-)
Une région qui donne envie encore...
Merci pour cette balade, ça me plaît bien tout ça ;-)
Cath
Bonjour,
RépondreSupprimerTiens c'est une idée de visiter une fabrique de jambons. J'aime bien les voitures de livraison c'est sympa.
Pourquoi se presseraient-elles les vaches ? Le touriste n'a qu'à attendre.
Encore merci pour cette balade instructive.