Le retour...
Gourdon ¤ Oppidum de Murcens à Cras ¤ Cahors
Notre séjour en Dordogne arrive à sa fin et nous prenons le chemin du retour en douceur.
Notre première halte se fait à GOURDON, aucune raison particulière de s'arrêter ici, si ce n'est l'heure déjà avancée et le fait que la traversée du village nous inspire. Nous sommes aussi curieux de savoir ce que recèle le label "Plus beaux détours de France" comme indiqué sur un panneau.
|
Capture d'écran (Via Michelin) et localisation de l'aire cc et du parking. |
L'aire cc est pleine, aussi nous nous arrêtons près de nombreux véhicules garés au bout d'un grand parking gratuit et plat.
Avant la tombée de la nuit, nous décidons de faire connaissance avec les lieux qui nous hébergent.
|
Photo d'un plan affiché en ville et qui sera notre fil conducteur pour réaliser notre courte balade. On distingue bien au centre la butte où se trouvait jadis le château et les rues de la cité médiévale qui l'encerclent. |
|
Une piste de karting improvisée le temps d'un week-end. |
|
Maison où est né J.-B. Cavaignac en 1762 (membre de la Convention). |
|
C'est universel ? OK ! Je n'ai rien dit... |
|
Porte sculptée du XVIIème siècle - Allégorie des vices et des vertus. |
|
La rue Sourde, passage et coupe-feu. Elle doit son nom au fait qu'elle n'avait pas de fenêtres
(vu son exiguïté) et permettait de passer en toute discrétion. |
|
Nous grimpons en haut de la butte, longeant l'église Saint-Pierre. |
|
Les tours de l'église Saint-Pierre |
|
Au Xème siècle, se dressait ici un fier château. Par représailles, il a été complètement démantelé sur ordre du duc de Mayenne à partir de 1619. |
|
L'église Saint-Pierre (XIVème-XVème siècles) |
|
A côté, l'Hôtel de Ville et ses jolis couverts |
|
Les mâchicoulis ont été rajoutés à la façade déjà imposante vers 1564. |
|
Nous descendons la rue Majou, jadis rue principale de la cité médiévale. |
Les jardins de la Butte ou une série de jardins répondant à diverses thématiques, ainsi :
Les jardins zig-zag sont aménagés dans l'esprit d'un jardin à l'époque de Charlemagne,
Le labyrinthe en calade nous transporte au XIIIème siècle,
Les jardins du Sénéchal s'ornent d'un beau papillon en buis agrémenté de jets d'eau.
Et encore, la nuit tombant, nous ne poussons pas la balade jusqu'au Jardin des Contes.
|
Plan des jardins |
Un texte intéressant concernant le labyrinthe est affiché :
"Ce labyrinthe à 5 chemins est basé sur le labyrinthe ou chemin de pèlerinage à Chartres qui date du XIIIème siècle. Au centre, la rosace symbolise le Dieu-Amour. Les chemins symbolisent la vie chrétienne : longue, exigeante, traversant les épreuves et le voyage vers la vie éternelle. La plus ancienne représentation d'un labyrinthe a été trouvée dans une tombe sibérienne datant du paléolithique et le labyrinthe est connu de nombreuses civilisations anciennes, notamment en Égypte et en Grèce. A la fin du Moyen-Âge, le labyrinthe devient synonyme de mal : il est le lieu maudit de la luxure, du péché, de la perdition et de l'errance. A partir du XIVème siècle, les hommes d'église vont procéder à l'effacement des labyrinthes dessinés sur le sol. Ceux qui ne peuvent être détruits sont détournés en jeux totalement dérisoires où sont cachés sous des tapis. En 1538, un arrêt du Parlement de Paris interdit encore ces dessins."
Descendant la ruelle, nous arrivons au kiosque à musique.
|
L'église Notre Dame des Cordeliers du XIIIème siècle à laquelle a été rajoutée au XIXème siècle
la tour de l'Horloge. Elle sert aujourd'hui de lieu d'expositions. |
|
Chapelle et Porte du Majou |
|
Il doit y avoir autant de cc sur le parking que sur l'aire située en contrebas. |
Au final, c'était une bonne idée, cette halte !
Au matin, nous reprenons la route, nous bifurquons encore à la vue d'un panneau indiquant l'OPPIDUM DE MURCENS. Mais après avoir suivi des chemins étroits et tortueux, nous arrivons aux abords du site. Notez que j'ai employé le mot abords, car sur le parking du site, perdu au milieu de nulle part, les explications ne sont pas très claires.
Dépités, nous décidons de déjeuner avant de repartir pour Cahors.
|
Un plan comme on les adore, du moment que l'on n'ait pas besoin de les suivre ! |
CAHORS, notre dernière étape. (Visite de juin 2015 - cf. ICI)
|
Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking cc. |
Nous voulons surtout voir le Pont Valentré, loupé la dernière fois. De l'aire cc de Cahors, à la navette gratuite mise à disposition, nous préférons cette fois longer le Lot à pied.
|
Le niveau de la crue de décembre 2003 |
|
Au bord de la route, presque face au pont, un levraut nous fait coucou. Pas très farouche puisque nous sommes seulement à deux mètres de lui. |
|
Il est vraiment mignon ! |
|
Enfin, en point de mire, le Pont Valentré ! |
Ce pont médiéval commencé en 1308, praticable dès 1345 n'a été probablement achevé qu'en 1380.
Restauré en 1870, il se trouve alors paré d'un petit diable sculpté au sommet de la tour centrale.
Un petit diable ? Peut-être en référence à la légende que je vous livre telle que je l'ai lue sur un panneau.
"La légende du diable - Désespéré de la lenteur des travaux du pont l'architecte sollicite l'aide du diable pour l'aider à terminer l'ouvrage, en échange de quoi, il lui rétrocèdera son âme. Mais, lorsque le pont est presque terminé, l'architecte joue un tour au malin en le convoquant à nouveau et en lui ordonnant de remonter de l'eau au sommet de la tour centrale à l'aide d'un tamis, dans le but de gâcher le mortier permettant la mise en place de la dernière pierre du pont. N'y parvenant pas malgré ses efforts, le diable ne peut pas tenir son engagement d'achever l'ouvrage et en conséquence l'architecte sauve son âme. Furieux, le diable revient chaque nuit arracher la dernière pierre du pont que les maçons avaient mise en place la veille."
Que de légendes et de pactes avec le diable concernent les ponts.
Tant qu'à y être, nous poursuivons la balade par le centre-ville.
|
Sur la place, un joli carrousel permet d'apprendre : l'Histoire... |
|
...l'art équestre... |
|
...et les hauts lieux touristique de France. |
|
Un trompe-l'œil sur cette façade. |
|
Cathédrale Saint-Etienne (XIème-XIIème siècles) |
|
Dommage que la téléportation n'existe que dans les films, j'aurais bien aimé aller faire un tour du côté de Saint-Jacques ! |
Terminée la balade, retour à nos pénates en attendant de réfléchir où nous poserons nos roues la prochaine fois.
Beau panorama du haut du premier village !!!!!
RépondreSupprimerparfois nos haltes réservent de belles surprises ;-)
Cahors semble bien sympa à découvrir aussi, je note, je note...
Merci pour ces reportages toujours aussi agréables à suivre ;-)
Cath
Bonjour,
RépondreSupprimerPour une fois, que ce soit à Gourdon ou Cahors, vous n'êtes pas les seuls CC. Je ne connaissais pas Gourdon dans le Lot, mais plutôt Gourdon dans les Alpes Maritimes. Merci de me faire découvrir ce joli village où ils groupent les Pipelettes dans un coin ! J'avais déjà vu en photo ce fameux pont de Cahors, et c'est vrai qu'il vaut le détour. Ta photo avec les bateaux et les reflets est super.
Je me souviens d'une figure locale qui joua au Stade Cadurcien puis à l'entente Gourdonnaise : Alfred Roques, pilier international et surnommé "Le Pépé du Quercy".
Je cherchais une visite de Cahors et me voilà servie avec ton article... comme toujours. Merci !
RépondreSupprimerGros bisous
Lavandine