Présentation de ce voyage (cliquer pour accéder à l'article et si le lien ne fonctionne plus : https://baladesmv.blogspot.com/2024/09/bourgogne-franche-comte-et-auvergne.html )
Entre Meursault et Nolay, le vignoble nous a bien accompagnés.
Il est presque 20 heures lorsque nous entrons dans Nolay et...
...nous commençons par rejoindre l'aire cc.
Nous comptions faire le plein d'eau mais c'est ballot, la borne fonctionne seulement avec des jetons et ceux-ci sont disponibles à l'office du tourisme et dans un tabac-presse. Et bien entendu, il est tard et tous deux sont fermés.
Il ne nous reste plus qu'à nous garer sur le parking gratuit.
Ce soir, ce sera cool, nous avons besoin d'une pause et je doute que Guess affalé dans son panier nous contredise.
Coordonnées GPS de l'aire de services :
Comme pour quelques autres destinations qui ont composé cette balade de quasiment vingt jours, Nolay fera juste l'objet d'une visite éclair. Autrement dit, nous n'y ferons qu'une promenade dans les ruelles du centre historique, nous contentant de lire les panneaux.
Ces derniers nous renseigneront sur le passé du village.
Je vous retranscris le panneau :
"Le patrimoine de Nolay est richeUn dolmen du Néolithique ainsi qu'un éperon barré sont les plus anciens vestiges de l'occupation humaine sur le territoire de la commune. L'occupation a été continue depuis la période romaine et les fouilles de 1994 sous la halle du 14e siècle attestent de l'existence d'un bourg plus ancien, cité dès 885.Les plus anciennes maisons encore visibles de nos jours datent du 16e siècle. Le bourg s'est agrandi au fil des siècles en suivant les rues principales, comme en témoignent les nombreuses constructions des 17e, 18e et 19e siècles, puis en ouvrant de nouveaux quartiers au 20e siècle.Le patrimoine architectural religieux est représenté actuellement par l'église Saint Martin dont la partie la plus ancienne date du 16e siècle et quatre chapelles encore visibles, dont la chapelle Saint Pierre érigée en 1517 et la chapelle Saint Jacques qui a succédé à une chapelle plus ancienne sur un site fréquenté depuis le Moyen-Age.De nombreuses croix sont également visibles tant dans le bourg qu'aux alentours. Une ancienne abbaye datant des 15e et 17e siècles subsiste toujours.L'aide aux plus démunis et aux malades n'était pas de reste, comme en témoignent la maison de Charité du 18e siècle devenue maison de retraite ou l'asile Rochefort Lavirotte ransformé en foyer de vie pour adultes handicapés.Il faut également mentionner, les trois lavoirs du 19e siècle, les inscriptions diverses et bien d'autres témoignages du passé, à découvrir au gré des flâneries.Crédit DR - Collections Mairie de Nolay, Marie-Françoise Firmin et Alain Guillemin - Photos Marie-Françoise Firmin"
Le monument aux morts érigé suite à une souscription publique en 1921, honore la mémoire de ceux qui sont tombés pendant la Première Guerre mondiale.
L'Hôtel de ville et son ensemble sculptural que j'ai trouvé plutôt insolite.
Entre ammonites et escargots de Bourgogne ?
Si Nolay a conservé beaucoup d'édifices médiévaux, on y trouve aussi beaucoup de portes vigneronnes.
Je vous retranscris le panneau, de gauche à droite :
"Chemin Alice PoulleauDans un cadre inattendu, une petite ville étendue, les bras en croix, assoupie sous la hallebarde dentelée de son clocher gris. Pressé autour de son église : Nolay "la lisière, disent de nous nos frères de la Côte (pour plaisanter) est toujours moins bonne que le drap".Gagnez, bonnes gens cette lisière, ce dernier surgeon de la vigne en sève avant l'âpreté forestière du Morvan. Alors, peut-être de lui, direz-vous ce que le grand Mistral disait de Maillane, son pays :"Maillane est beau, Maillane plait...Maillane ne s'oublie jamais."Alice Poulleau 15.11.1930Nolay, ses halles du XIVème son église au clocher du XVèmeExtraits de Pur JusExtrait de L'ennemi de l'eau"[...] les vieilles halles.Massives, écrasées sous leur toit de laves grises,Semblable à la carapace d'une tortue géante, sur une forêt de piliers grossièrement équarris et de charpentes enchevêtrées, elles abritaient les foires :A la Pentecôte la foire "es péchas" (échalas)En septembre la foire "es poinçons"En novembre la grande foire de Saint MartinEn mai la foire "regrignée", car le froid faisait sa dernière offensiveEn juin la foire des "femmes grosses"En août la foire aux oignons."Dans un paphnuce bourguignonAlice Poulleau évoque le lutrin dans l'église Saint Martin."Chaque dimanche, sagement avec eux, il allait à la messe à St-Martin. C'était le grand évènement de la semaine, pour lequel on sortait la "biaude" bleue brodée sur l'épaule et le "caraco" de cachemire. Tisse était un homme "conséquent" car il chantait "daré l'ôyon" (derrière l'oiseau) [...]L'aigle des Evangiles s'était mué ici en cet oiseau placide de bois vermoulu, au plumage géométrique, aux yeux de verre et d'émail des fourrures naturalisées, qui, aujourd'hui encore sert de lutrin.Agrippé à la boule du monde par ses serres de fonte, il s'élève sur un lourd piédestal de pierre, où court une guirlande de blé et de raisins, où des coquilles de St Jacques ponctuent une diatribe contre les plaideurs, race enragée, fort répandue dans le pays, au dernier siècle."
La façade de l'église Saint Martin a beau être sobre, je trouve que l'église n'en a pas moins beaucoup de cachet.
Je suppose qu'il s'agit de l'aigle des Evangiles mentionné sur le panneau retranscrit ci-dessus :
Je vous retranscris une partie du panneau :
"NOLAY 2015 2016CLASSEE MONUMENT HISTORIQUE LE 11 JUILLET 1907Halle aux grainsConsolidation et restauration de la charpenteEdifiée au XIVe siècle, la halle de Nolay, dont un des entraits de charpente porte le millésime de 1388, est attestée par les textes dès 1569 comme une "halle bâtie sur colonnes de bois et à quatre pentes couvertes de laves".Cet ouvrage bien dimensionné présente aujourd'hui d'importants désordres de charpente dus principalement aux vieillissements des bois et au poids important des matériaux de couverture qui ont conduit l'Etat, propriétaire de la halle, à mettre en place des étaiements provisoires en 2010.L'opération envisagée permettra de stabiliser l'ouvrage par une intervention en sous-oeuvre visant à rétablir la solidité des ouvrages, le bon fonctionnement des assemblages et à remplacer les bois altérés. Une opération générale de démoussage et de remplacement ponctuelles de laves altérées ou gelées de la couverture sera réalisé en parallèle."
Le magasin de chaussures n'a plus de lien semble-t-il avec son ancienne affectation mais quelque chose dans la vitrine m'intrigue...
Pas d'erreur, je l'avais bien vu, c'était bien un joli chat noir !
La halle et ses rues alentour aux maisons à pans de bois valent le détour.
Prise sur le vif !
Je vous retranscris le panneau :
"Les premières occupations humaines sur le territoire de Nolay sont attestées par un dolmen du Néolithique puis par un éperon barré de l'Age du Bronze.Nolay fut construit sur l'emplacement d'un site gallo-romain. Le bourg est cité pour la 1ère fois en 885. Après les invasions barbares, la ville s'était dotée d'un château, situé vers l'actuelle place Carnot et qui, au XVe siècle, a abrité les Ducs d'Aumont. Il n'en reste pratiquement rien aujourd'hui, les derniers maigres morceaux de tours et de remparts se cachant dans des propriétés privées.Sur ce plan de Nolay réalisé entre le 22 septembre 1797 et le 21 septembre 1798 (An 6 de la République), on constate que la surface construite de Nolay, alors chef-lieu de canton avec une population estimée à environ 1000 habitants, était beaucoup moins importante que de nos jours.La mairie, les écoles et le collège, ainsi que l'actuel bâtiment de la Poste n'existaient pas encore. L'avenue Lazare Carnot n'était construite dans sa partie supérieure que d'un côté.Le cimetière était encore rue Saint Quentin, un jardin et une partie de l'ancien terrain d'entraînement à l'arquebuse se situaient à l'emplacement du plus ancien de nos cimetières actuels.Le bourg était ceint de jardins, de vignes, de chènevières (champ de chanvre) et de prés. Des terres à labours sont visibles à l'est (bas du plan).La Cozanne, déjà déviée, coulait en grande partie à ciel ouvert, enjambée par des ponts et les biefs des moulins étaient encore bien visibles.Crédit DR - Collection Mairie de Nolay"
Nous longeons quelques grandes bâtisses, ancien hôpital, école ou simplement demeures de riches notables ?
Nous quittons Nolay sous le regard d'étranges soldats, nous n'allons guère loin, à moins de dix kilomètres, on vous y retrouve ?
A bientôt ! 😉
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