samedi 20 septembre 2025

Espagne - Communauté de Valence : Segorbe - Février 2023

 





Présentation de ce voyage (cliquer pour accéder à l'article et si le lien ne fonctionne plus : https://baladesmv.blogspot.com/2025/02/un-peu-plus-de-5-mois-dans-la-peninsule.html)




Nous commençons par traverser la zone d'activités avant de rejoindre le parking camping-cars...


... où quelques places nous sont réservées le long de la voie près de la ligne de chemin de fer. Ce stationnement se trouve dans la partie basse de la ville. Gratuit, il est accompagné d'une aire de services basique, mais gratuite également.



Un passage à l'Office de tourisme et nous voilà parés pour la visite de Segorbe.



Le joli blason de Segorbe s'affiche sur les dalles au sol.


L'ermitage de Santa Barbara ou plutôt ce qu'il en reste : 




Nous voyons ici aussi de nombreux signes religieux, surtout des fresques réalisées avec des carreaux en céramique.




La place Agua Limpia où se trouve l'Hôtel de Ville :


Infos tirées de notre dépliant touristique :


"L'Hôtel de Ville, ancien palais ducal. Bâtiment du XVIe siècle, il fut la résidence des Ducs de Segorbe. Le plafond à caissons de la salle plénière de style mudéjar, est antérieur. Il date du XIVe siècle et procède de l'ancien alcazar."





Les restes d'un ancien éclairage public ?


Si notre plan fournit quelques indications, les panneaux disposés près des bâtiments emblématiques nous fournissent bien plus de précisions, et cerise sur le gâteau, ils sont aussi traduits en français.


Pour plus de facilité, je vous retranscris le panneau :


"Il s'agit d'une ensemble de bâtiments comprenant le Temple (transformé dans son état actuel entre les XVIIIe et XIXe siècles) le Cloître Bas (XVe siècle), le Cloître Haut (XVIe siècle) et les dépendances annexes des anciennes Archives (XVIIe siècle), la Nouvelle Librairie (XVIIIe siècle), les Sacristies et les Maisons (XIXe siècle).

A l'exception du Cloître, qui conserve toutes ses arches d'origine, il ne reste de l'ancienne cathédrale gothique qu'à peine quelques vestiges sur la façade ouest, les voûtes occultes dans certaines chapelles, les murs de charge, la tour de Saint Barbe et celle des cloches. Cet ensemble a été construit contre la muraille, au XIIIe siècle, dans l'espace qu'occupait sans doute auparavant la Mosquée musulmane. Au cours du temps se sont succédés de nombreux changements et transformations qui ont abouti à l'ensemble du XIVe siècle et, au XVe, ont été complétés d'autres parties, dont les chapelles du cloître, la chapelle d'El Salvador, la Salle capitulaire, la tour et le presbytère. Le temple ne comporte qu'une seule nef, sans transept ni coupole, avec des chapelles latérales entre les contreforts, selon le système habituel et courant dans la région de Valence. Aux XVIe et XVIIe siècles ont eu lieu diverses réformes, telles que la construction du grand portail de style classique, avec des colonnes doriques accolées et un fronton divisé surmonté d'une baie. Mais la plus importante a été réalisée entre 1791 et 1795, selon le projet de l'architecte Vicente Gascó qui changea entièrement son aspect, la transformant en l'unique Cathédrale de style académiste. Les autels en marbre, la décoration et la peinture murale de l'abside représentant la glorification de Marie de Luis Antonio Planes et Manuel Camarón (1806), et les quatre médaillons des voûtes, de José Vergara, contribuent à donner une vue d'ensemble d'un espace serein et harmonieux, aux proportions soignées. Le choeur, fermé par une grille valencienne du XVIe siècle, est garni de stalles baroques, de Nicolás Camarón (1725-1726).

Le cloître abrite le Musée de la Cathédrale, avec une importante collection d'art religieux, constituée de tableaux, de sculptures, d'orfèvrerie, d'ornements et autres objets. Pinacothèque essentielle pour l'art valencien du gothique, de la renaissance, du baroque et du néoclassique, avec des oeuvres de Joan Reixach, Père Serra, Martin Torner, Rodrigo de Osona, Vicente Macip, Juan de Juanes, Juan Ribalta, Gasper Huerta, Vicente López, José Camarón, etc. Relief de Donatello (XVe siècle). Triptyque en émaux de Limoges (XVIe siècle), ornements religieux et orfèvrerie (du XVe au XXe siècles)."


Il faudra nous contenter de ce panneau car tout est fermé.













Et les céramiques s'invitent même sur les panneaux !




Un essai de traduction pour les plus courageux :


"Chapelle de la Vierge de Grâce


La chapelle de la Vierge de Grâce, également connue sous le nom de l'Ange Gardien ou de Saint Pierre, se trouve dans le centre urbain de Segorbe, avec sa façade orientée vers la place Saint Pierre, une petite place qui s'ouvre sur les rues Cebrian et Obispo Aguilar. Le temple, qui est partiellement entouré par d'autres bâtiments, est accolé par l'avant à l'église de Saint Pierre, le bâtiment religieux le plus ancien de la ville (1247), bien qu'il n'ait aucun lien avec celui-ci.

Elevé sur ce qui était l'ancienne mosquée de la ville islamique, l'origine de cette chapelle remonte à la fin du XVe siècle, lorsqu'elle a été commandée par le premier duc de Segorbe, et resta propriété de cette famille jusqu'au milieu du XVIIème siècle où elle entra dans le patrimoine municipal. C'est alors qu'elle fut soumise à une profonde restructuration pour l'adapter au style baroque du moment. Après l'invasion napoléonienne, elle fut de nouveau agrandie et restaurée, suite au pillage des troupes françaises. Un sort identique lui fut réservé pendant la Guerre Civile, lorsque l'image de la Vierge de Grâce qui la présidait disparut et le temple resta sans culte.

Ainsi, la chapelle est restée semi-abandonnée jusqu'à ce qu'en 2015, elle soit réhabilitée de manière modélisée par le Taller de Empleo Segobriga VII avec des fonds municipaux et autres en vue de devenir un espace culturel. Actuellement, elle présente un excellent état de conservation même si, logiquement, elle a perdu une bonne partie de ses éléments de culte.

Après la grande intervention du XVIIe siècle qui a caché ou remplacé la majeure partie de ses éléments gothiques d'origine, l'aspect extérieur du bâtiment correspond à celui des temples baroques classiques valenciens. De plan rectangulaire et couvert d'un toit de tuiles à deux pans, seuls sont visibles le côté gauche et la façade, qui forme un angle droit avec le terrain voisin. Cette façade est pratiquement entièrement occupée par l'ample portique formé par deux corps contenus entre des pilastres encastrés : la partie inférieure abrite la porte d'entrée, en plein cintre et recouverte, tandis que dans la partie supérieure, qui se termine par un fronton triangulaire, s'ouvre une fenêtre vitrée avec un arc en plein cintre. Deux autres pilastres parcourent longitudinalement les coins de la façade jusqu'à se terminer au-dessus de la corniche par des ornements pyramidaux, au sommet du pignon se trouve un clocheton avec une cloche et une grande croix en fer forgé. La récente restauration a laissé l'intérieur de l'ancien temple comme un espace diaphane élégamment décoré et adapté à sa nouvelle fonction de salle d'expositions et de concerts. Le sol, carrelé avec de simples motifs géométriques, est en dessous du niveau de la rue, ce qui nécessite de descendre un escalier. [...] Le presbytère - espace ajouté ultérieurement - est annoncé par un arc en plein cintre magnifiquement décoré de motifs de feuillage incluant le blason de Segorbe. Il possède un dôme avec une décoration picturale sobre et des chapiteaux sculptés de motifs végétaux. Le choeur abrite un retable en bois doré avec sa niche centrale vide.

L'image

Le culte de Notre-Dame de la Vierge de Grâce est documenté depuis longtemps dans de nombreuses localités de la région. Plus précisément à Segorbe, nous pouvons dire qu'il remonte à la fin du XIVe siècle. On dit que l'image, qui présidait la chapelle de Segorbe, appartenait à Benoît XIII, le Pape Luna, ancien chanoine de la cathédrale. Il la conservait dans son oratoire particulier et l'a ensuite offerte à ses neveux, les rois d'Aragon Martin l'Humain et Marie de Luna, qui l'ont donnée à la ville de Segorbe et l'ont ensuite proclamée comme sa patronne.

On a des preuves, à travers un transfert de la Cueva Santa à la cathédrale en 1671, que l'image n'était pas de grande taille et qu'elle se trouvait à la tête de la chapelle, du moins jusqu'au début du XXe siècle, surmontant à la fois la Guerre d'Indépendance et les Guerres Carlistes, mais pas la dernière Guerre Civile, étant détruite en juillet 1936.

Une réplique a ensuite été réalisée, et se trouve actuellement sur un autel, dans le transept et à côté de l'évangile, de l'église de Santa Maria. La sculpture représente Saint François d'Assise à genoux, remettant à l'ange qui protège la Vierge une curieuse tablette, avec deux images, et entre elles se détache un relief, un château avec un ange, symboles de la ville de Segorbe."









Voilà une façon sympathique de récolter les bouchons en plastique.


Nous arrivons devant l'église de San Pedro du XIIIème siècle avec sa porte toute dorée.














Un peu plus loin, en haut d'une ruelle, une autre église, celle d'un ancien couvent que nous trouvons fermée.



Je vous retranscris le texte :


"Eglise de l'ancien couvent des moines de la Merci de Segorbe, elle est le seul reste qui subsiste de l'ancien bâtiment monacal. Achevée en 1693, et bénie en 1695, elle constitue le sommet du baroque ecclésiastique de Segorbe. On ne sait rien de son auteur, mais, en raison de son style, elle pourrait être attribuée à Pérez Castiel et ses collaborateurs.

L'extérieur présente un jeu de volumes intéressant - chapelle, flanquée du clocher. On accède au temple par un perron très raide.

L'intérieur, d'une seule nef, avec des chapelles entre les contreforts, se distingue par sa riche décoration baroque, profusion de sculptures en stuc, d'éléments ornementaux à feuilles, roses, paniers, chérubins et tenants, ainsi que par l'abondance et la beauté du sgraffite."







Nous avons arpenté les ruelles du centre historique et montant doucement, nous sommes à présent au pied du château, le fort de l'Etoile dont l'entrée est libre et gratuite. Il suffit juste de s'y  présenter aux heures où les grilles sont ouvertes.










De la forteresse, nous avons une vue imprenable sur la ville.



L'intérieur de la tour :







Notre cc pointe le bout de son nez...



Le centre de la forteresse est à présent occupé par des pins et semble être devenu un lieu de promenade pour les habitants de Segorbe.



La citerne est encore bien visible.


Nous reprenons notre balade dans la ville.








Nous longeons les murailles et en traînant un peu nous avons même l'occasion de les voir s'éclairer.





Je vous retranscris le texte du panneau :


"Le tracé que l'on peut voir actuellement correspond à celui du XIVe siècle, mais il y a eu sans doute auparavant une muraille islamique qui protégeait la ville, érigée probablement aux alentours du XIe siècle, remaniée et dotée de nouveaux éléments au cours des siècles suivants. Le tracé du XIVe devait avoir une longueur de 1000 mètres et, partant du château, entourait la ville, parallèlement aux actuelles rue Colón, place de la Cueva Santa, rue Tirador et place de las Almas.

La hauteur des remparts variait considérablement selon les sections, atteignant dans la partie méridionale quelques 10.35 mètres, sans le couronnement, de 90 centimètres de haut, probablement refait à l'occasion des guerres carlistes du XIXe siècle, tandis que sa largeur est de 2.3 mètres environ.

Actuellement, la section la mieux conservée des remparts médiévaux se trouve entre la Tour de la Prison et la Tour du Bourreau, puisqu'elle a fait l'objet de quelques restaurations qui ont permis de récupérer le passage supérieur entre les deux tours, occupées jusqu'alors par les habitations adjacentes. Une autre partie des remparts, d'environ 300 mètres et qui vient d'être restaurée, va de la Tour du Bourreau au paseo Sopeña en passant par la rue del Argén. Avec quatre imposantes tours carrées, elle fermait la ville du côté nord."







Allez, un autre essai de traduction, même si j'ai allègrement buté sur quelques mots :


"LE COIN DE TONTON MENA


Don Andrés Ferrer Jordán, pour tous, l'oncle Mena. Il est né un lointain 13 juillet 1935. Depuis qu'il a fait ses premiers pas, il a été les yeux de son grand-père, éleveur et commerçant de profession, ce qui a fait qu'il n'a jamais abandonné cette profession et cette passion qui sont devenues une partie et une condition de sa vie.

Segorbino avec du caractère. Avec du charisme, avec des droits. Personnage célèbre avec ceci, son grand don. Celui de pasteur, celui d'éleveur. Amoureux du taureau et de tout ce qui l'entoure. Toujours au second plan. Mais toujours devant le taureau. Là où personne ne se met. Avec une main ferme. Au signal, au sifflement de domination. Dirigeant avec le regard. Avec un claquement de doigts.

Homme avec peu d'adversaires. De peu de foule. De deuxième ligne, mais nous savons tous qu'il est là. Avec ses manières. Avec sa sagesse. Avec maestria. Avec ce savoir-être éternel. Avec le calme de sa présence. Amoureux de son peuple. De sa Fête. De ses gens. Ami des amis. Académicien et recteur du taureau. De son histoire. De sa vie.

Sage maître d'orchestre qui porte pour baguette un gourdin. Ses musiciens, le bétail. Taureaux. Vaches. Paisibles et veaux. D'un regard sérieux et noble comme un animal de Germán. Attachants. Frères avec des noms de famille différents.

Cavalier à l'entrée des taureaux et des chevaux vers 1949. Une référence. Un style.

Membre à d'innombrables reprises des commissions de taureaux. Collaborateur né. Précis et indispensable.

Promoteur et pionnier de l'actuel et prestigieux Concours des Elevages de Segorbe.

Toujours là, dans son coin à tenir les taureaux avant La Entrada. D'une main ferme et avec deux coups de bâton, il te fait la fameuse "Tria" des taureaux.

Maître et seigneur pour ouvrir la porte des bâtiments sous l'ombre de la tour du Botxi et de l'Aqueduc. Le coin où l'oncle Mena, mène six taureaux, les incite à la course au moment exact et précis où ils doivent sortir. En avant, en arrière et dehors.

Encore une fois. Un jour de plus. Une Entrada de plus. Ici, dans son coin. Dans le coin de Don Andrés. Le coin de l'oncle Mena.

Toni Berbis Fenollosa"

 





Une retranscription pour une lecture plus facile :


"Torre del Verdugo

Appelée ainsi parce qu'elle fut un temps la maison de l'exécuteur de la justice, elle se trouve au bout de la courtine des remparts de la rue del Argén, en contact avec l'Aqueduc, qui la traverse à son passage vers la place del Angel.

Elle est de corps cylindrique, d'une hauteur de 17.3 mètres et d'un diamètre de 11.7 mètres, avec des murs de 3 mètres d'épaisseur.

Sa partie inférieure, de 8 mètres de haut environ, est massive, exécutée en maçonnerie de pierres roulées assemblées au mortier de chaux et graviers.

Le corps supérieur, réalisé en maçonnerie renforcée de pierres de taille aux points où s'ouvrent les meurtrières et les créneaux, ont à l'intérieur une forme d'hexagone sectionné et ouvert vers l'intérieur de la ville, ce qui s'interprète comme un souhait que la forteresse ne soit pas utilisée par les forces militaires contre sa propre ville. Sur les côtés du polygone s'ouvrent trois meurtrières et la porte d'entrée.

L'accès à l'intérieur de la tour est assuré à partir du chemin de ronde de la muraille par une étroite porte en pierre de taille avec une entrée en arc bombé qui traverse toute l'épaisseur du mur légèrement en oblique. Ce corps présente une voûte nervurée de croisée d'ogives qui repose sur des consoles de typologie simple. De là, on accède à la terrasse par un escalier très long en pierre de taille qui franchit transversalement l'espace ouvert du mur.

Les caractéristiques constructives semblent situer son époque de construction aux alentours du XIVe siècle, en coïncidence, peut-être avec les guerres avec la Castille entre 1356 et 1365 qu'ont menées le roi de Castille, Pierre Ier "le Cruel" et le roi d'Aragon, Pierre IV "le Cérémonieux"."


Accolé à la tour, le musée, mais il est bien trop tard pour songer à le visiter.



Je vous retranscris le texte dans son intégralité :


"L'Aqueduc

L'Aqueduc, d'origine islamique (Xe-XIe siècles), conserve plusieurs arcs de pur style gothique, reconstruits au XIVe siècle sur l'ancien aqueduc, lui-même bâti pour franchir le dénivelé existant entre les monts de San Blas et Sopeña, et qui servait à acheminer l'eau potable de la source de La Esperanza à l'intérieur de la ville.

Au XIXe, pour laisser passer la route, l'aqueduc a été coupé. A sa place a été installé un canal en fer, par lequel l'eau continuait de passer, alors qu'a été mis en place d'un côté un escalier artistique provenant de la Chartreuse de Valdecristo, afin d'accéder à la partie supérieure de l'aqueduc.

Quatre arches ogivales complètes en pierre de taille demeurent encore, traversant la rue Colón jusqu'à la Tour du Bourreau, et deux autres en plein cintre et d'origine arabe dans la rue del Argén."









La façade d'une église dont la porte est ouverte. J'entre mais un office est en cours. Juste une photo discrète et je ressors.



Après tant de mentions faisant référence à cette fameuse entrée de taureaux et de chevaux, nous nous retrouvons au pied d'une statue commémorant cet évènement.


Je vous retranscris l'intégralité du texte du panneau :


"La populaire et singulière "Entrée des Taureaux et Chevaux" de Segorbe, Fête d'intérêt Touristique International, est, avec celle du Corpus Christi de Tolède, la fête la plus ancienne déclarée d'intérêt international. Les premiers indices documentaires remontent au XIVe siècle, mais leur véritable origine pourrait être plus lointaine, quand les taureaux étaient menés des étables en remontant du fleuve jusqu'à leur destination aux arènes, en suivant le tracé de la muraille, autrefois musulmane et chrétienne ensuite.

Il faut reconnaître qu'on ne sait pas grand-chose de ses origines. Et c'est logique car l'entrée a toujours été considérée comme un complément à la journée des taureaux dans son ensemble, comme une opération préalable pour pouvoir toréer dans l'arène, qui consistait à conduire les bêtes jusqu'à l'enceinte où elles étaient exhibées.

La fête, qui a lieu chaque année la deuxième semaine de septembre, conserve toutes les particularités que ses créateurs ont su lui imprimer. Notamment, celles relatives à l'émotion et au risque que comporte ce spectacle magique, au cours duquel les taureaux sont encerclés et guidés à travers la rue Colon par une dizaine de vaillants et habiles cavaliers, sous les yeux de la foule.

Les taureaux, d'abord seuls, et accompagnés ensuite par les chevaux, longent le périmètre de la muraille de l'ancienne ville médiévale, de l'ancienne porte de Sopeña à celle de Valence. Ils parviennent ensuite à la place actuelle de la Cueva Santa, qui fort probablement était la place du marché à l'époque médiévale, où confluaient les habitants de l'enceinte fortifiée et ceux des faubourgs, maures et chrétiens prenant part ensemble aux festivités.

Le monument "A la Entrada de Toros", situé au centre de la place del Obispo Ahedo, oeuvre du prestigieux sculpteur Manuel Rodriguez Vásquez, a été inauguré le 8 septembre 1981."






Trop tard aussi pour visiter la crypte de la cathédrale !



Je vous retranscris le texte :


"SEMINAIRE

Le Petit Séminaire Diocésain de la Sainte Trinité et de Saint Pierre est l'ensemble le plus monumental de l 'architecture ecclésiastique de Segorbe. Il correspond à l'ancienne maison, au collège et à l'église des Jésuites qui s'établirent dans la ville en 1635, fondés par Pedro Millares. En 1771, après l'expulsion des Jésuites, Charles III le céda à l'évêque Alonso Cano pour en faire un séminaire.

Les bâtiments correspondent au XVIIe siècle. Collège et résidence forment une aile double en direction des vergers, dont l'axe est marqué par le grand perron surmonté d'une coupole. Entre elles et la façade principale, se trouvent un double cloître et l'église. L'ensemble est dominé par la grande coupole, dotée de sa propre lumière grâce au tambour et d'une abondante sculpture baroque et de sgraffite.

A l'extérieur, la façade principale épouse l'irrégularité de la rue extra-muros. Dans sa sobriété, on remarque le portail du temple, avec ses colonnes ioniques dotées de dosserets et son blason sur le tympan divisé et courbé, et la porte d'accès principal au monument, à arc déprimé et flanquée de colonnes corinthiennes et une partie supérieure encadrant le grand balcon, qui prend aussi la forme en angle de la rue.

A l'intérieur, le bâtiment se structure de part et d'autre d'un grand escalier à coupole, sans lanterne et richement décoré de sgraffites. Le temple, en forme de croix latine, comporte des galeries au-dessus des chapelles latérales, et son transept est dominé par la grande coupole à la riche décoration baroque. On remarque la corniche proéminente sur les pilastres corinthiens qui fait tout le tour du temple, ainsi que l'abondante décoration à base de sgraffite."


Le Petit Séminaire Diocésain de la Sainte Trinité et de Saint Pierre :





Après une nuit somme toute très tranquille malgré le fait que nous soyons stationnés le long d'une rue, nous retournons faire un tour rapide en ville, juste pour voir la gloriette dans le parc. Et si hier, nous supportions une polaire, en cette matinée de février, le tee-shirt s'impose tant le fond de l'air est doux.







Il est fréquent en Espagne, de voir des clôtures contourner les arbres.


De retour au cc, nous dépassons l'église et le couvent de Saint François d'Assise.


Je vous retranscris le panneau :


"Eglise et couvent de Saint François d'Assise

Dans cet ensemble architectural, l'élément le plus remarquable est le temple, correspondant à l'architecture historiciste de type néogothique dont la période d'apogée est le XIXe siècle et qui se prolonge aux premières décennies du XXe siècle.

Il conserve les anciennes constructions conventuelles où se trouvent les Ateliers de Restauration des Œuvres d'Art de l'Evêché de Segorbe-Castellón.

A Segorbe, les chapelles des Terciarias Capuchinas et celle de la Communion de l'église Saint Pierre correspondent à la même période."





Et comme l'on n'est jamais mieux servi que par soi-même, j'ai bien aimé ce panneau, initiative d'un habitant :


Nous terminons cette visite par quelques notes bucoliques...



...bien entendu, nous n'avons pas vu tous les sites touristiques de Segorbe. Nous en avons zappé certains, peu enclins à marcher jusqu'à l'autre bout de la ville comme pour rejoindre la "Fuente de los 50 caños" ou la Source et l'Ermitage de l'Esperanza.

De même, contrairement à notre habitude, nous avons fait l'impasse sur les musées, certains étant fermés aux heures qui nous convenaient et nous sommes arrivés à une heure trop tardive pour d'autres. Et puis, il faut reconnaître aussi que n'ayant ni l'un ni l'autre jamais appris l'espagnol, traduire les panneaux devient vite une tâche fastidieuse.

Et voici pourtant de quoi s'occuper à Segorbe :










Voilà, nous avons du coup, une bonne occasion de repasser un jour par Segorbe. 😄
En attendant, nous quittons la Communauté de Valence et faisons un saut de 200 kilomètres plus au sud pour rejoindre Alarcón dans la Communauté de Castille-La Manche.

A bientôt ! 😉


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