Terraube ¤ Valence-sur-Baïse et l'Abbaye de Flaran
Rejoignant Valence-sur-Baïse, nous traversons un si joli village que nous ne pouvons faire autrement que nous y arrêter. TERRAUBE, nous a aguichés avec ses belles fortifications.
Un petit parking juste en face de celles-ci fera l'affaire le temps de cette visite impromptue.
Capture d'écran (Via Michelin) et localisation de notre parking. |
Un petit parking juste en face de celles-ci fera l'affaire le temps de cette visite impromptue.
Cet intermède nous a bien plu, nous avons traversé le village de part en part via sa rue principale, autrement dit d'une porte à l'autre. Puis avons regagné le cc, longeant la seule rue où se trouvent quelques commerces.
Nous arrivons à VALENCE-SUR-BAÏSE au moment du déjeuner.
Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking et de l'aire de services. |
Le parking où se trouve l'aire de services est petit, au bord de la route d'accès au village et aussi assez éloigné du centre du village. Bref, nous y sommes restés assez pour nous rendre compte (vu le passage routier) que nous ne dormirions certainement pas là !
Coordonnées GPS : N 43°52'23.88 - E 0°23'15.7164
Panneau d'affichage situé sur le parking...donc "Vous êtes ici" est bien l'endroit où nous sommes. A l'opposé, l'abbaye de Flaran. |
J'emprunte le chemin de terre qui part du parking pour découvrir le lavoir de Houndelas. En 1845, le conseil municipal a décidé la construction d'un abri pour celui-ci pour un coût de 227.37 francs.
Et le voici...
Trottinettes sorties, nous prenons la direction du centre. Nous ne nous attendons pas à trouver beaucoup de monde en ce dimanche après-midi.
Dans cette bastide du XIIIème siècle, l'église se dresse fièrement en bout de la place cernée sur trois côtés par des arcades. Par contre lorsqu'on y pénètre, il faut un temps pour que nos yeux s'accoutument à l'obscurité. Tout s'explique les vitraux sont assez petits et peu nombreux.
Dans la rue, cet arbre fait l'objet d'une plaque. C'est un sophora de plus de 250 ans ! |
Maison Forte du XIIème siècle avec ses échauguettes. |
"L'Oustal" : le gîte communal |
Au-dessous, le port sur la Baïse |
Autrefois, des remparts de 8 m de haut et de 1.20 à 1.90 m d'épaisseur cernaient la bastide. Démantelés au XVIIème siècle, il en reste cependant quelques vestiges. |
Pour être franche, ce n'est pas le village que nous avons préféré !
A environ 2 km, se trouve l'ABBAYE DE FLARAN.
Capture d'écran (Via Michelin) et localisation de l'abbaye. |
Vu que nous ne nous sommes pas attardés très longtemps au village, il est peut-être encore temps d'aller visiter l'abbaye.
Guess est interdit de visite, aussi nous la ferons à tour de rôle. Première surprise, nous sommes dans les temps, deuxième surprise, l'entrée est gratuite aujourd'hui. En fait, chaque 1er dimanche du mois entre novembre et mars l'accès à l'abbaye et aux expositions est gratuite.
Les vicissitudes de l'abbaye :
Vendue comme bien national à la Révolution, cette abbaye cistercienne a été transformée en exploitation agricole, une grande partie de ses bâtiments devenant alors des lieux de stockage.
En 1913, la population locale et la Société archéologique du Gers se mobilisent pour faire annuler la vente des éléments du cloître destinés à quitter la France pour les Etats-Unis.
En 1970, un incendie ravage le logis abbatial et l'aile ouest du cloître. Il s'avère qu'il est d'origine criminelle, une escroquerie à l'assurance en était la finalité.
Le site est ensuite vandalisé.
Pour finir, une procédure d'expropriation est alors lancée afin que la collectivité départementale en devienne propriétaire.
A partir de 1975, l'abbaye fait l'objet de restaurations successives.
Guess est interdit de visite, aussi nous la ferons à tour de rôle. Première surprise, nous sommes dans les temps, deuxième surprise, l'entrée est gratuite aujourd'hui. En fait, chaque 1er dimanche du mois entre novembre et mars l'accès à l'abbaye et aux expositions est gratuite.
Les vicissitudes de l'abbaye :
Vendue comme bien national à la Révolution, cette abbaye cistercienne a été transformée en exploitation agricole, une grande partie de ses bâtiments devenant alors des lieux de stockage.
En 1913, la population locale et la Société archéologique du Gers se mobilisent pour faire annuler la vente des éléments du cloître destinés à quitter la France pour les Etats-Unis.
En 1970, un incendie ravage le logis abbatial et l'aile ouest du cloître. Il s'avère qu'il est d'origine criminelle, une escroquerie à l'assurance en était la finalité.
Le site est ensuite vandalisé.
Pour finir, une procédure d'expropriation est alors lancée afin que la collectivité départementale en devienne propriétaire.
A partir de 1975, l'abbaye fait l'objet de restaurations successives.
La cuisine des moines :
Le cloître des XIIe, XIVe et XVème siècles :
La salle des moines a d'abord été affectée à la copie de manuscrits avant de devenir (avec l'avènement de l'imprimerie) un cellier pour entreposer les vivres et les outils. Actuellement, s'y trouve une exposition permanente sur le patrimoine gersois :
Les jardins, avec au fond un pigeonnier des XVIIIème et XIXème siècles et le jardin des simples :
Revenons au cloître, pour y trouver la salle capitulaire des XIIème et XIIIème siècles. Les moines et l'abbé s'y réunissaient chaque matin vers 6 heures pour lire la Règle et traiter les affaires courantes concernant la communauté :
Les enfeux du XIVème siècle :
L'église Notre-Dame de Flaran a été édifiée vers 1180 face au soleil levant. De style dépouillé, au plan à croix latine, elle est caractéristique de l'art roman méridional de l'époque :
L'entrée de l'appartement du prieur ornée d'une belle fresque :
Nous avons pu finalement visiter à tour de rôle avant l'heure de fermeture.
Et malgré la nuit tombée, nous pouvons encore discerner les mosaïques gallo-romaines protégées par un toit à l'extérieur de l'abbaye :
Et malgré la nuit tombée, nous pouvons encore discerner les mosaïques gallo-romaines protégées par un toit à l'extérieur de l'abbaye :
Face à l'abbaye, le logement du fermier (XVIIIème siècle) avec sa porte fortifiée du XIVème siècle, transformée en pigeonnier au XVIIIème siècle.
Cette abbaye est une bonne surprise. L'étage réservé aux expositions est inattendu, mais les photos y sont interdites...donc si vous êtes curieux...il n'y a plus qu'à.... :-)
Bonjour,
RépondreSupprimerAh quand on parle de la désertification des campagnes, il n'y a qu'à regarder tes reportages pour en être convaincu. Encore de jolis villages tranquilles ... Je me coucherai moins bête, je ne savais pas ce qu'était un cadran solaire "analemmatique". Ah ces endroits où les photos sont interdites (même sans flash) ... on se demande parfois pourquoi.
Merci pour la balade
Merci,
RépondreSupprimerje me suis baladée dans ces rues désertes avec ce reportage et cela me repose ;-)
cadran solaire inconnu pour moi ;-)
le style de l'abbaye change de l'habitude ;-)
heureusement vous étiez garés tout près pour pouvoir alterner les visites !
Merci pour ces découvertes
Cath
C'est ainsi que nous avons découvert le Gers la première fois .... Le Gers du sud qui n'a rien de commun avec celui du nord, celui de la Lomagne avec ses douces couleurs.
RépondreSupprimerBon mercredi et gros bisous.
Lavandine