Tarn : Lacrouzette, Vabre (octobre 2017) 1ère partie

Escapade automnale !

LACROUZETTE ¤ VABRE



L'intégralité de notre parcours :

Lacrouzette ¤ Vabre (1ère partie) ⇨ La Salvetat-sur-Agout (2ème partie) ⇨ Saint-Pons-de-Thomières (3ème partie)

Une journée quasi estivale, il nous a même fallu requérir au parasol pour ne pas griller à midi. 

Puis, le temps de charger le cc et hop, nous voilà partis. Enfin, c'est vite dit, nous avons bien traîné, tant traîné que nous arrivons à LACROUZETTE à la nuit.

Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking.

 

Une fois installés sur la place près du monument aux morts, nous partons pour un tour de village. 

 

Une soirée calme, les quelques jeunes réunis sur un banc de la place sont restés très discrets.

 

Journée estivale, qui a dit ça ?

Nous nous levons sous un ciel gris et bas, si gris qu'il pleure en minuscules gouttelettes.

Je ne présenterai pas le village, je l'ai fait dans un précédent article, mais nous sommes toujours sous le signe du granit : support de panneau d'affichage en granit, bancs en granit, fontaine en granit...

...jusqu'à l'église !

 

Et cette fois, elle est ouverte.

Détail du panneau ci-dessus

 Entre gravure et sculpture...une dalle de granit

La partie la plus insolite de l'édifice : la gravure monumentale des bas-côtés. Et devinez : En granit !

Ce côté représente la Cène

Quant à celui-ci ?  S'y trouvent des musiciens et ???

Détail du panneau

Polis et non bruyants, cela aurait été parfait s'ils avaient ramassé leurs déchets avant de quitter les lieux...

Sur cette même place, l'aire de service. On ne peut la louper, elle se trouve face à la fontaine. Pour les jetons, mieux vaut arriver aux heures adéquates.

Un tout petit tour au Peyro Clabado :

Empruntant un chemin derrière le rocher, nous découvrons cette pyramide insolite. Impossible d'admirer le paysage, seule une croix diffuse sa vague silhouette dans le brouillard.

Il y est inscrit : Puech des Fourches

Toujours sur le site, le "Vieux Chantier de Céleste"

La carrière

L'atelier de tailleur de pierre

La route en direction de VABRE n'est pas très large, mais nous avons connu pire. 

Nous y arrivons sous un ciel toujours aussi fade.

J'ai trouvé ce texte sur le site de la municipalité si bien écrit que je vous le recopie :

"L'origine du nom VABRE se perd dans la nuit des temps, il signifie en langue d'Oc : Vallée profonde, ravin

Au 13e siècle, la place fortifiée abrite des moines hospitaliers. Le village se développe alors à l'abri du château sur l'éperon rocheux qui domine le Gijou, à l'emplacement du temple actuel et de la poste. Une porte "Lo Trauc de la Campana" - monument classé - témoigne du passé de la citadelle.

Longtemps à l'écart des voies de communication, accessible seulement par des chemins muletiers, Vabre sera un lieu d'accueil, de refuge, de résistance et de non conformisme.

Des cathares aux maquisards, en passant par les douloureux épisodes des guerres de religion, le pays tout entier résonne encore des échos de ces luttes. Dans le courant du 19e siècle, une route départementale puis la construction du pont neuf - ouvrage doté de sept arches gothiques à plus de 15 mètres au-dessus du Gijou - modifient profondément le village et l'ouvrent vers l'extérieur. Dès les premières années du 20e siècle, la construction d'une ligne de chemin de fer "le petit train de Lacaune" permet à Vabre de s'ouvrir à l'ère industrielle et de devenir pour plus d'un demi siècle, une place forte du textile.

Détruit le train, disparu le textile, le village vit aujourd'hui de ses tailleurs de pierre, granitiers du Sidobre, de ses entreprises de bâtiments hautement qualifiées, de ses charcuteries de tradition. Dans le respect d'un environnement préservé, le village s'oriente vers un développement économique avec son hôtel d'entreprises, pépinière au sein de la zone artisanale." 

Capture d'écran (Via Michelin) et localisation de l'aire cc.

 

L'aire de stationnement réservée aux cc se trouve juste au pied du pont, entre ce dernier et le tennis. L'aire de services (gratuits) est entre le tennis et la piscine.

 



Oups ! Si nous avions vu la pancarte avant, nous nous serions garés au bon endroit. Heureusement, nous sommes hors-saison.

Une maison du XVIIème siècle abrite l'Office du tourisme que nous trouvons fermé. Le village est petit, nous ferons sans !

La porte de l'ancienne citadelle

En passant la porte

Le temple où se trouvait jadis le château.

Éparpillées dans le village, quelques maisons ont gardé des traces bien visibles du passé.

L'église avec ses quelques touches de granit, dont l'autel qui doit peser quelques centaines de kilos. 

Mon APN a "refusé" catégoriquement toute photo des jolis médaillons de la voûte.

Il y a de quoi faire, mais le temps n'incite pas vraiment à la balade.

Il est temps de quitter Vabre et le Tarn pour rejoindre la Salvetat-sur-Agout et l'Hérault.

Nous traversons la forêt de Montagnol via une route que j'aurais préférée un peu plus large.

 

Mais on ne va pas se plaindre, on se croise encore aisément...

 

...Heu, il ne faudrait pas que ça se rétrécisse plus...

...encore plus ? ...

...ça devient critique ! Le moment où l'on espère être seuls au monde, histoire de ne croiser personne !

Quelques châtaigniers en bord de chemin nous interpellent par une pluie de bogues en partie due à un léger coup de vent, nous ne pouvons que nous arrêter le temps d'une cueillette trop tentante, surtout que nous atteignons le seul renfoncement où il est possible de garer notre cc après quelques km légèrement stressants.

La cueillette ne dure guère longtemps, le jour tombe vite et d'autant plus vite que nous sommes sous le faîte des arbres.

 

Les châtaignes attendront un peu pour être grillées, pour l'instant, il nous tarde de rejoindre notre prochain bivouac, qui sait peut-être arriverons-nous à l'atteindre avant la nuit.