lundi 16 septembre 2024

Saône-et-Loire : Rully (mai 2022)

 


RULLY






Présentation de ce voyage (cliquer pour accéder à l'article et si le lien ne fonctionne plus : https://baladesmv.blogspot.com/2024/09/bourgogne-franche-comte-et-auvergne.html)


Depuis la maison, nous avons avalé pas mal de kilomètres, il est temps de faire une pause !

Nous nous réfugions sur un parking de Rully, en vue d'y passer la fin de nuit et demain nous aviserons.


Coordonnées GPS du parking : 



Nous ferons sans aucun doute une petite visite de Rully demain matin mais elle sera brève car notre fils a rendez-vous à 14 heures dans un garage de Beaune.

La nuit a été courte mais réparatrice et notre parking plutôt calme.

Rully est notre premier contact avec la Bourgogne.

Il est temps de découvrir ce village qui, avec un peu moins de 2000 habitants a une taille qui nous convient parfaitement. Ceux qui nous suivent savent que nous avons une préférence certaine pour les petites structures ce qui ne nous empêche pas de fouler de temps à autre les "pavés" des grandes villes.

Nous croisons peu de monde dans les rues en ce milieu de matinée, mais les panneaux de domaines viticoles et de négoces en vin accompagnent nos pas. Le vin fait partie de l'histoire de Rully depuis des siècles. Actuellement, pas moins de 4 500 000 bouteilles sortiraient des caves du village chaque saison (Cf. site de la mairie). Entre blancs, rouges et crémants, il y a du choix !

Nous n'en ferons aucune par manque de temps mais 5 balades vertes sont proposées, à faire à pied, en VTT ou à cheval (de 3.5 km à 12 km).

Trêve de blablas, je vous mets quelques photos.

De notre parking pour commencer :






Retranscription du panneau : 

"Château Saint-Michel

Il est un exemple typique de l'architecture Napoléon III qui fait appel à un mélange anachronique de style Louis XIII, Renaissance et Gothique. Il symbolise la réussite financière de la bourgeoisie d'affaires de l'époque. Le bâtiment principal construit en brique et en pierre est assis sur une vaste cave voûtée.

Un escalier en pierre de Comblanchien, réplique de l'escalier de la reine à Versailles, donne accès au premier étage. Là, se trouvent deux salons de réception, une salle à manger, une bibliothèque, un salon d'hiver. Toutes ces pièces donnent sur une immense terrasse exposée plein sud qui surplombe le parc et une pièce d'eau.

On peut observer, en plusieurs endroits sur les murs du château, le monogramme de Claude COIN formé de deux C tête-bêche entrelacés. Au sommet du fronton des portails de la propriété, le monogramme est reporté quatre fois autour d'un globe.

Au bout de la cour se dresse un pigeonnier de style gothique avec ses fenêtres à meneaux*, sur la gauche est édifiée une chapelle de style gothique dédiée à St-Michel dont le chœur abrite une fresque représentant St-Michel pesant les âmes du jugement dernier.

La famille COIN

Claude COIN naquit à Chalon sur Saône en 1813 dans une famille de commerçants. Vers l'âge de 15 ans, il quitte sa ville natale pour Paris, et entre dans le monde de la bourse et, en qualité de commis chez un agent de change.

Il gravit très vite les échelons et occupe une place centrale dans le monde financier du second Empire. La tradition locale dit qu'il fut le gestionnaire de la fortune de Napoléon III, mais rien ne le confirme.

Claude COIN fit construire cette grande bâtisse que nous appelons le château Saint-Michel (une statue de St-Michel aurait été retrouvée lors de la destruction des bâtiments préexistants).

La construction selon les plans de l'architecte Châlonnais DUCLOS commença en 1865 pour être achevée en 1868 ; quant à la chapelle, elle ne fut terminée qu'après sa mort. A partir de 1868, le couple s'installe à Rully l'été, conservant leur appartement à Paris pour l'hiver. Il mène une vie très discrète. Monsieur COIN meurt à Paris en 1877 laissant tous ses biens à sa femme.

Madame COIN femme d'ordre et de tête, fervente chrétienne, très au courant des affaires tint à administrer seule sa fortune, Rully lui doit l'embellissement de l'église entrepris à grand frais par le curé BACHELET, des dons aux sociétés de secours mutuel, une école libre de jeunes filles, une autre de garçons, les locaux du syndicat rue Goujon, des cessions de terrains pour le tracé de la rue Neuve, les murs qui la bordent...

Madame COIN est décédée à Cannes en 1911 à 86 ans et enterrée dans le cimetière de Rully au côté de son mari dans la grande allée centrale. N'ayant pas de descendance directe, elle lègue le château à l'évêque d'Autun.

Il fut pendant un temps une maison de retraite pour les curés.

* Fenêtres à meneaux = montant fixe divisé par des compartiments, notamment dans l'architecture du Moyen-Age et de la Renaissance. Il peut être recoupé par un ou plusieurs croisillons."


Dommage, le château ne se visite pas. 

 







Retranscription du panneau : 

"Mairie et salle des fêtes

Le bâtiment actuel de la mairie-école, construit de pierres de la carrière de Fontaines, date de 1876. A l'époque, il partageait avec la mairie l'école publique des garçons. Celle des filles, se situait à côté de l'église.

Un peu d'histoire

Jusqu'à la Révolution, l'Eglise maintient toute l'éducation sous sa coupe. La loi Guizot du 28 Juin 1833 met en place l'instruction publique et la liberté de l'enseignement. Elle organise l'enseignement primaire avec pour principales matières : l 'instruction morale et religieuse, la lecture, l'écriture, le calcul et le système de poids et mesures. Les communes de plus de 500 habitants sont tenues d'entretenir une école publique pour les garçons. Les établissements privés sont légalisés et l'instruction religieuse maintenue.

C'est en 1850 que la loi Falloux oblige les communes de plus de 800 habitants à ouvrir une école pour les filles.

Grâce aux lois Jules Ferry de 1881-1882, l'instruction primaire est laïque, obligatoire et gratuite de 6 à 13 ans puis jusqu'à 14 ans à partir de 1936. Mais la scolarisation reste souvent limitée et il n'y a guère qu'entre 8 et 10 ans que les enfants vont presque tous à l'école.

Vers 1900, il faut compter 40 élèves par classe et même plus de 50 pour les classes uniques. L'instruction religieuse disparaît et de nouvelles matières comme l'histoire, les leçons de choses, l'instruction civique et militaire, la culture physique, la couture (pour les filles), le chant et le dessin apparaissent. 


Une fois la Gaule conquise par les Romains, des colons ou d'anciens légionnaires s'installent sur le territoire de Rully. C'est de cette période que date le premier témoignage de la présence de la vigne sur le sol rullyotin. En Raboursay, où sont découverts les restes d'une villa, est déterrée une stèle funéraire gallo-romaine sur laquelle est sculpté un homme debout, vêtu d'une tunique descendant à mi-mollet, tenant dans sa main droite un gobelet et dans sa main gauche une grappe de raisin. Cette stèle est exposée au musée Denon de Chalon-sur-Saône. Copie dans le hall de la Mairie.


A la fin du XVIIIème siècle, cédant aux instances des habitants de Rully, le Seigneur Marquis de Rully consent à la construction de halles au bas du Poyat. Il fournit le terrain et laisse la charge de la construction à la communauté villageoise. 

Afin de procurer quelques subsides à la commune, il est décidé de louer les halles par bail de 3, 6 ou 9 ans. Il est stipulé que le locataire devra libérer la place entièrement pour les foires et laisser accessible un quart de la surface pour les marchés hebdomadaires. Par la suite la commune se réserve un quart de la surface, puis la moitié pour y entreposer le matériel des cantonniers et loger la pompe à bras des pompiers.

Créé en 1890, le nouveau champ de foire accueille désormais les foires, les halles continuent jusqu'à la Première Guerre Mondiale d'accueillir les marchés aux légumes et volailles hebdomadaires. Au retour de la paix, tout change. Vers 1923, le conseil municipal décide de transformer les halles alors désertées en salle des fêtes municipale. Celle-ci est inaugurée en 1925 en présence de Gaston Gérard, maire de Dijon, avec l'association folklorique Chagnotine le "brelot". De 1925 à 1939 et de 1945 à notre époque, la salle des fêtes, remaniée en 1960, accueille les bals de société et les repas de noces. Diverses associations y pratiquent leurs activités."


Une dernière photo avant de quitter Rully, une presse, quoi de plus normal pour un village viticole. 

 




Je vous retrouve tantôt à Beaune.


A bientôt ! 😉


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