Brousse-le-Château ¤ Les Costes-Gozon ¤ Peyre ¤ La Cavalerie ¤ La Couvertoirade
Cet article fait suite à celui dénommé "Aveyron (Juillet 2015) Suite" qui relate notre balade entre Estaing et le lac de Villefranche-de-Panat.
Après notre visite ratée de Millau, nous prenons la route de BROUSSE-LE-CHÂTEAU.
Le village classé parmi les plus beaux villages de France est accroché à son éperon rocheux sur lequel trône le château moyenâgeux.
Le château-fort bâti au IXème siècle a conservé son enceinte, son chemin de ronde et ses tours défensives.
Après une rude montée, nous arrivons à l'église devant laquelle trône un oratoire qui surplombe les gorges du Tarn.
Et enfin le château !
Ne pas le visiter aurait été fort regrettable, il est très beau, admirablement conservé.
De plus, quelle vue du chemin de ronde !
Nous redescendons ensuite par les ruelles escarpées, et tout en bas admirons le village mais de l'autre côté du pont gothique.
Nous récupérons le camping-car et nous arrêtons de l'autre côté du Tarn pour admirer une dernière fois le château-fort.
De Brousse-le-Château, nous prenons la route de Peyre.
Une fois n'est pas coutume, je prends le volant, et bien mal m'en a pris.
Le GPS m'envoie sur un pont interdit aux véhicules de plus de 2 mètres de large. Un autre conducteur me voyant embarrassée me conseille un raccourci.
Alors là, chapeau le raccourci !
Une route où il ne fait pas bon croiser quelqu'un, mais quelle vue !!!!
Nous sommes arrivés sans ambages au milieu de nulle part, juste un panneau indiquant un panorama près d'un petit parking de terre battue.
Qu'à cela ne tienne, nous sommes en vacances, et curieux de surcroît !
Mais il nous faut grimper dans la colline, sous une forte chaleur et nous commençons même à nous demander si nous n'avons pas loupé un chemin, quand...
Contents de cet intermède, nous reprenons la route toujours aussi étroite. Après quelques frayeurs, maints virages, montées et descentes nous arrivons enfin à PEYRE.
Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking. |
Nous nous garons sur le grand parking au-dessus du village, duquel nous avons une vue imprenable sur le viaduc de Millau et d'où le village est insoupçonnable.
Pour avoir pris une fois de nuit le viaduc de Millau, on peut dire qu'il n'y a pas photo. Là, nous prenons vraiment le temps d'apprécier ses lignes, de plus dans la nuit, tout illuminé, il faut bien reconnaître qu'il est magnifique !
Et nous ne nous sommes pas privés de l'admirer tout à loisir !!!
Par contre, pour les photos de nuit, mon APN est toujours récalcitrant à fournir quelque chose de présentable, alors tant pis pour vous ; nous, nous en avons pris plein les yeux !!!
Le village dont presque toutes les maisons sont troglodytiques est adossé à la falaise de tuf percée de grottes. Les rues ne sont pour la plupart qu'accessibles à pied.
Je suis un peu écœurée, moi j'en plante, elles ne poussent pas ! Et là, elles poussent sur...rien ! Je suis peut-être trop attentionnée, je les bichonne trop, qui sait ? |
La visite du village terminée, nous grimpons la petite route au-dessus du parking à la découverte de traces de dinosaures. Encore un coup de chaud, mais nous sommes contents une fois arrivés à destination.
Un peu de géologie tout d'abord, avec des panneaux glanés sur le chemin :
Ce que nous trouvons sous nos pieds :
Les dinosaures à présent :
Nous croisons de jolies fleurs sauvages, un beau champ d'oliviers avec à ses pieds un cabanon au toit de lauzes et de tuiles.
Comment dire ?
Nous avons plus apprécié les alentours de Peyre que Peyre lui-même. Le village est très petit et insolite certes, mais nous avons été plus sensibles à ce qui l'entoure. L'église troglodyte est devenue propriété privée et le village en ce mois de juillet relativement désert.
Par contre, nous avons passé une nuit fort agréable sous un ciel truffé d'étoiles.
Alors que nous partons pour La Couvertoirade, LA CAVALERIE nous fait de l'œil et nous décidons de nous arrêter le temps d'une visite imprévue.
Il faut dire que nous aimons bien faire quelques entorses à notre programme initial, surtout que nous avons du temps devant nous après avoir snobé Millau.
Ce site templier et hospitalier a conservé son enceinte fortifiée, une partie de son chemin de ronde. A l'intérieur des remparts, se trouvent maisons du XVIIIème, hôtels du XVIIème.
Un très beau village...
... mais nous partons pour LA COUVERTOIRADE, site templier et hospitalier en plein Larzac que nous avons hâte de découvrir.
Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking. |
Nous arrivons au parking, momentanément gratuit. Nous trouvons des ouvriers, des câbles partout. Le village ne s'équiperait-il pas en vue de rentrées financières plus performantes ?
Le parking pour camping-cars est par contre le plus éloigné du village, je doute cependant que les pas supplémentaires octroient quelques réductions.
Les photos :
Maquette où l'on voit bien la structure de la cité et la lavogne à l'extérieur des remparts |
La porte d'Amoun |
Une double meurtrière |
Devant l'hôtel de Grailhe, hôtel particulier du XVIIème siècle |
Hôtel de Grailhe, hôtel particulier du XVIIème siècle |
Cet écusson renferme les "armes parlantes" de la famille. Les deux oiseaux sont des corneilles, appelées "grailhos" en occitan. |
Le four de la cité |
Le four de la cité |
La gestion de l'eau : Des maisons espacées au sol pour permettre l'écoulement des eaux de pluies, proches en hauteur pour gagner de l'espace dans les habitations. |
Emplacement de la mare intérieure avant 1895, avant la construction de la lavogne hors des remparts. |
La lavogne |
Le château, bien que résidence privée se visite. |
Le moulin du Rédounel |
Avec des fondations du XIIème siècle, l'église a été remaniée au XIVème siècle |
Les vitraux de l'église sont l'œuvre de Claude Baillon. |
L'ancien cimetière du XIIème siècle jouxte l'église. Les stèles discoïdales sont des reproductions destinées à reproduire un cimetière médiéval. |
Une cheminée typique de la Couvertoirade, idéale pour résister aux vents violents |
Le chemin de ronde |
La porte d'Aval |
La porte d'Aval |
Le pigeonnier. Les pigeons étaient enfermés pour ne pas polluer les eaux de pluie avec leurs déjections sur les toits. |
Sculpture en verre éclaté de Claude Baillon |
Et pour terminer, une photo de la cardabelle, la fleur symbole des Causses du Larzac.
Comme le tournesol, la cardabelle a la particularité de capter la lumière du soleil.
On la trouve un peu partout, clouée sur les portes des maisons, des granges et des étables, aux battants des volets aussi, car, outre ses vertus curatives, c'est aussi un porte-bonheur.
Autant terminer sur cette jolie note après cette visite qui nous a ravis !
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