Estaing ¤ Espalion ¤ Saint-Côme-d'Olt ¤ Sainte-Eulalie-d'Olt ¤ Lac de Pareloup ¤ Lac de Villefranche-de-Panat
Cet article fait suite à celui dénommé "Aveyron (Juillet 2015)" qui relate notre balade entre Najac et Entraygues-sur-Truyère.
Et nous voici à ESTAING, classé parmi les plus beaux villages de France.
Nous nous garons sur un grand parking quasiment vide, à proximité du centre historique.
Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking. |
Estaing c'est une cité médiévale bâtie au pied de son château, sur les rives du Lot.
L'église du XVème siècle, récemment rénovée, avec sa belle montée d'escaliers...se trouve juste au pied du château.
Les vitraux de Claude Baillon illuminent l'intérieur de tons chauds. Je me dis en redescendant les marches d'escalier qu'elle n'est pas très accessible aux personnes handicapées et que c'est bien dommage !
Nos pas nous conduisent ensuite près de la Coussanne, un "modeste" affluent du Lot. Modeste, car en ce mois de juillet nous sommes devant un petit cours d'eau.
Pont médiéval sur la Coussanne |
A Estaing se trouve l'un des plus petits vignobles de France qui produit des vins A.O.C.
On peut d'ailleurs visiter "La Maison de la Vigne, du Vin et des Paysages d'Estaing" non loin de la ville.
Un pont gothique du XVIème siècle enjambe le Lot. Au milieu, se trouve une croix en fer forgé, symbole de l'Aveyron. Cette croix a inspiré l'orfèvre Henri Lesieur qui en a fait un bijou célèbre.
Du pont, on a une superbe vue sur la cité et son château.
Le château construit au XIIIème siècle autour d'un donjon pentagonal fut le berceau de la puissante famille d'Estaing.
Depuis 2005, le château appartient à la Fondation Valéry Giscard d'Estaing, bien qu'à l'époque plusieurs journaux européens auraient traitée cette acquisition d'"inélégante". J'avoue ne pas avoir cherché le pourquoi de ces accusations.
Les Giscard d'Estaing n'ont aucun rapport avec l'ancienne famille d'Estaing du Rouergue.
Une rencontre qui n'a rien de médiévale, mais qui commence à dater tout de même. Celle-ci est dans un état irréprochable ! (Une voiture de président kidnappée à l'Élysée ? Mais bon, trêve de plaisanterie, le fait est qu'elle est rutilante et magnifique !!!)
Il est temps de partir, nous avons apprécié cette halte dans cette jolie petite ville, parcouru ses ruelles étroites et plutôt sinueuses, admiré le pont et la vue sur le château.
Nous longeons le Lot pour arriver à ESPALION.
Là, nous nous garons au parking situé rue de la Lande, dominé par le château de Calmont. Ce parking proche du centre-ville, jouxte un champ. Hormis les vaches, nous ne devrions pas avoir trop de bruit.
Le temps de souper, et nous voilà prêts pour une première reconnaissance nocturne de la ville.
Après une nuit très calme, un solide petit déjeuner, nous reprenons le chemin du centre-ville.
De rues en rues, nous passons...
... devant l'église paroissiale du XIXème siècle,
Détails du tympan |
...devant la mairie et le monument aux morts,
...devant la Tour Michou,
...devant l'ancienne église Saint-Jean-Baptiste du XVème siècle devenue musée,
... pour arriver au bord du Lot, devant les anciennes tanneries ou "Calquières" sises entre l'ancien et le nouveau pont.
Les pierres en surplomb le long des façades servaient à laver les peaux dans le fleuve.
Le temps d'admirer la ligne du vieux pont, nous nous réengageons dans les rues pour rejoindre le foirail où se trouve une brocante qui attire du monde. Nous, nous profitons de la vue de carte postale qu'offre le château avec le vieux pont.
Si nous devons garder en mémoire une image d'Espalion, ce sera sûrement celle-là, où l'eau, le ciel et la pierre se mélangent dans une symphonie de bleus et de gris.
Notre route passe par SAINT-CÔME-D'OLT, classé parmi les plus beaux villages de France.
Nous avions prévu d'y faire un passage.
Le temps de nous garer devant la salle de sports et nous voilà au centre.
Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking. |
Le temps de nous garer devant la salle de sports et nous voilà au centre.
Il faut dire que le village n'est pas très grand et que le tour devrait prendre guère plus que quelques heures.
Ce bourg moyenâgeux est de forme presque circulaire, ses remparts sont devenus des façades de maisons. Il a conservé ses venelles et ses trois portes fortifiées.
Maison Pont de Caylus sur la place de la Barrieyre, lieu de la principale porte fortifiée du bourg |
Nous nous trouvons assez vite devant l'église Saint-Côme et Saint-Damien, le château de Castelnau du XIIIème siècle et le manoir des Sires de Calmont du XIIème siècle avec ses tours du XIVème siècle.
Église au clocher flammé (rare en France), construite de 1522 à 1532. |
Lutrin provenant de l'abbaye de Bonneval |
Portes en chêne sculpté, œuvre de l'architecte Antoine Salvanh (architecte du clocher de la cathédrale de Rodez). Chaque porte est ornée de 30 médaillons sculptés et 365 clous en fer forgé. |
Le château de Castelnau |
Le manoir des Sires de Calmont |
J'ai été surprise de trouver ce mémorial dans ce petit village et assez émue je l'avoue. Une raison toute simple : j'ai pas mal travaillé sur le courrier de cette famille qu'elle m'est devenue "familière" en quelque sorte.
Puis, avant de sortir des "remparts" nous passons devant la maison et la tour du greffe. Comme son nom l'indique, ancien siège de la cour de justice avant la Révolution.
Hors des remparts, nous visitons la Chapelle des Pèlerins du XIIème siècle avec son toit en carène de bateau.
Jadis hospice pour les pèlerins, elle sert de salle d'expositions de nos jours.
Son sol est pavé de dalles funéraires.
L'Ouradou (ou oratoire en occitan) est un petit édifice au toit octogonal, édifié en mémoire de la peste de 1586.
Ainsi que nous l'avions prévu, notre tour de Saint-Côme d'Olt n'a duré que trois heures. Nous avons bien marché à travers le dédale de ses ruelles, mais quoi faire une fois le tour terminé. A part des randos aux alentours...
Quelques vingt kilomètres plus loin, nous nous garons dans un champ à SAINTE-EULALIE d'OLT, autre cité médiévale au bord du Lot, elle aussi classée parmi les plus beaux villages de France.
Le parking champêtre, c'est à cause de la fête foraine qui trône dans le bourg et du feu d'artifice prévu en soirée.
D'emblée, nous sommes charmés par ses jolies maisons à pans de bois, ses compositions florales, ses rues pavées.
L'église occupe le centre du village. Imposante, massive, plutôt l'allure d'une forteresse que d'une église, elle serait du Xème siècle, même si elle a fait l'objet de remaniements au cours des XIIème et XIVème siècles.
Un buste reliquaire en bois doré conserve la "Sainte Épine", un petit morceau de la couronne de Jésus rapporté de Palestine par les frères Hugues et Gérard de Curières. Une procession de la "Sainte Épine" rassemble chaque année toute la population le deuxième dimanche de juillet.
Près de l'ancienne école, nous visitons le musée-galerie Marcel Boudou.
De rue en rue....
L'ancienne école |
Ancien couvent XVIIème siècle |
Château des Curières XVème siècle |
Château des Curières XVème siècle |
Le moulin XVIIème siècle - Résidence privée |
Une coutume de Sainte-Eulalie d'Olt : la "POULE UN"
Les habitants de ce village ont l'air d'avoir une tendresse toute particulière pour les chats, à moins qu'ils ne les aiment qu'en "peinture". Voici un florilège de chats rencontrés tout le long de notre promenade :
Et d'autres pièces inattendues, témoins des aptitudes artistiques des habitants et qui nous ont bien plu :
Une bien jolie grange
Au cours de l'après-midi, nous apprenons que le soir a lieu le feu d'artifice précédé d'une retraite aux flambeaux. Nous décidons de prolonger notre visite.
Bon ! pour la retraite aux flambeaux, nous sommes un peu déçus. Une petite foule "bon enfant" mais dispersée. Si bien que ce que nous attendions comme "enchanteur" s'est avéré être des flambeaux par ci-par là, un joli désordre ! Il faut certainement être du village pour vraiment apprécier, mais les enfants sont aux anges !
Nous suivons le feu d'artifice du pont et il faut avouer qu'il n'échappe pas à la règle : avec les lumières se reflétant sur le Lot, c'est magique...
Il est tard, mais nous reprenons notre route pour rejoindre les lacs plus au sud.
En fait de lac, notre courroie d'alternateur couine tellement que nous n'osons poursuivre et nous arrêtons en catastrophe à Laissac, quelques vingt kilomètres plus loin.
Il faut dire qu'après notre remorquage sur l'autoroute à notre retour de Bretagne suite à la casse de la courroie d'alternateur, je n'avais pas envie de récidiver par un remorquage en pleine nature, perdus au fin fond de l'Aveyron en plein milieu de la nuit.
Nous passons une nuit assez agitée, pas due au souci de la courroie, mais au passage continu de voitures et camions.
Au matin, nous constatons que l'aire se trouve malheureusement près de la Nationale 88. C'est dommage car la municipalité a fait de réels efforts pour accueillir les camping-caristes.
L'aire est propre, les services sont gratuits. Nous sommes juste invités à introduire une pièce de 2 euros dans la fente de la porte d'un petit bâtiment, ce n'est qu'une invitation pas une obligation. Ce que nous ne rechignons pas à faire car nous avons trouvé peu d'aires gratuites aussi propres, ni aussi bien pourvues.
Cela fait, nous allons voir un garage, qui nous retend la courroie.
Et nous voilà repartis...pour les lacs.
Première halte à PONT-DE-SALARS : j'ai cassé mes lunettes de lecture !!
Nous nous garons sur la partie du parking réservée aux camping-cars ---> 5 places réservées séparées par des haies et 5 camping-cars.
Arrêt à la pharmacie, et re-départ pour le lac.
Là, nous tournons bien 1 heure 1/2 avant de trouver où nous poser.
Finalement, nous tombons sur le parking de la plage de ARVIEU-PARELOUP qui retient notre double agrément. Quelques camping-cars et beaucoup de voitures mais ... Ouf !
Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking. |
Nous trouvons une plage surpeuplée, on s'en fout, on n'a pas l'intention de se baigner.
N'empêche qu'elle est bien aménagée : sports nautiques, location de matériel (pédalos, canoës, planches à voile...), une belle zone de jeux pour les enfants, un boulodrome où sévissent quelques aînés, et des chemins de randonnées.
Le parking vers 21 heures |
Nous avons même un restaurant, quasiment en face de notre place de parking, il s'y rend tellement de monde que nous décidons de l'essayer et nous ne sommes pas déçus. Par contre, les derniers clients en sont partis fort tard et le calme est revenu vers minuit passé.
Néanmoins, tout ce beau monde ayant quitté les lieux, nous avons bien dormi.
Le lendemain, ménage, balade sur les collines alentours et promenade autour du lac.
Une balade le long des berges du lac, et nous arrivons au barrage. Une petite causette avec un petit pêcheur d'écrevisses qui nous montre fièrement ses prises.
Et de l'autre côté du barrage, nous découvrons une autre plage moins fréquentée, plus "sauvage" mais non surveillée.
Une fois n'est pas coutume, nous y sommes restés jusqu'à la nuit et en sommes partis pour rejoindre un autre lac, celui de VILLEFRANCHE-DE-PANAT.
Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking. |
Une halte d'une nuit, l'aire est grande, pas de bruit.
Quelques photos au petit matin avant de partir.
Nous poursuivons notre chemin en vue de visiter Millau. Mais là, nous tournons en vain...
Après quelques tours de ville infructueux, parkings à moitié pleins mais barre de hauteur, passage obligatoire par parking payant et peu engageant, nous décidons de boycotter cette ville.
Du coup, nous bousculons notre programme et décidons de poursuivre vers Brousse-le-Château.
La suite de notre balade dans l'Aveyron à "Aveyron (Juillet 2015) Dernière partie"
superbe
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