mardi 9 août 2016

Hérault (juin 2016) 4ème partie

Un rendez-vous manqué

Mourèze


 
Début de notre balade : Olargues

Venus exclusivement pour une balade dans le cirque dolomitique de Mourèze, nous sommes surpris de découvrir le fort joli village de Mourèze.

Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking.
 
Depuis le néolithique, l'homme avait déjà porté son dévolu sur ce territoire. Si l'origine du village actuel nous est inconnue, on sait néanmoins depuis le Xème siècle que cette place forte a été un lieu de vie.
Au XIXème siècle, le village abritait tous les métiers nécessaires à sa bonne marche, y compris les bergers qui participaient grandement à l'économie locale avec leurs nombreux troupeaux de chèvres et de brebis, qui en plus de fournir viande, lait et fromage débroussaillaient le cirque.
A la fin du XIXème siècle et au début du XXème, des bûcherons d'origine italienne se sont installés au village. Outre couper le bois que l'on trouvait en abondance , ils fabriquaient aussi du charbon de bois dans les charbonnières en haut du cirque. Durant le temps de la combustion qui durait une dizaine de jours, ils vivaient dans des abris en forme de dôme construits aux abords de la charbonnière. Cela leur permettait de surveiller la combustion et de se protéger des loups.
 
Nous commençons par nous garer sur le parking obligatoire, commun avec les voitures, en déboursant 3 euros pour la journée. De la terre battue, des WC, un point d'eau, quelques places à l'ombre.
Coordonnées GPS : N 43°37'1.920000000000 E 3°21'40.212''
On peut y rester la nuit mais le prix est doublé il me semble.
 
Nous trouvons un village écrasé sous la chaleur, comme nous d'ailleurs...
Heureusement, les ruelles étroites nous fournissent un semblant de fraîcheur.
 
 
Sur la place, derrière la mairie, la fontaine en marbre rouge servait aussi d'abreuvoir et de lavoir communal.
 
Elle ne penche pas...l'effet est dû à l'angle de prise de vue.
 
 
 
 
La rue qui traverse le village.
 

Le stock pour réaliser les compositions suivantes.






Sous le château et au-dessus du village : L'église Sainte Marie et le presbytère


Mentionnée pour la première fois en 990, l'église est de style gothique. Elle a été plusieurs fois remaniée (XIIIème - XIVème et XVème siècles).




Se faisant face, le porche de l'église de style roman et la porte du presbytère. Le presbytère date apparemment du XVIIIème siècle et contrairement aux maisons du village dispose d'un jardin.

Un platane-jardinière !

Le four à pain récemment restauré par la Communauté de communes du Clermontais.

Bien du clergé à l'origine, auquel ont succédé plusieurs propriétaires, le four a servi jusqu'au début du XXème siècle avant d'être à l'abandon.


Que de bêtes étranges ! Un serpent...

...un mille-pattes géant !



N'ayant pas trouvé de rues particulièrement pentues, le nom aurait-il une autre signification ?





La visite nous a énormément plu, mais c'est sur les rotules que nous rejoignons le cc, même Guess accuse le coup, l'air est brûlant.
Nous déjeunons et attendons un peu avant d'entreprendre la balade à travers le cirque.

Une fois n'est pas coutume. Un peu de hauteur pour capter le plus petit courant d'air.

Puis les grands moyens pour un petit chien qui déteste l'eau, mais qui semble apprécier toutefois un gant mouillé.

Je sais, il est ridicule comme cela !

Nous prenons la route du cirque, conformément au plan que l'on nous a fourni à l'entrée du parking à notre arrivée. En fait, le chemin débute de l'autre côté de la route en face du parking. Nous nous trouvons  presque immédiatement dans un univers de roches, sur un chemin qui fleure bon le thym et nous rappelle les senteurs de Provence.







Au loin, les toits du village de Mourèze

 
Malheureusement, au bout d'une 1/2 heure de marche, Guess souffle comme une forge, marche comme s'il allait à l'échafaud, nous rebroussons chemin en le portant dans nos bras.
Dommage, mais il est plus sage de remettre cette balade sous des températures plus clémentes. On se console en se disant que cela fera l'occasion d'une autre balade.
Le peu que nous avons vu, ne peut que nous donner envie de revenir.

Il faut bien se faire une raison !




 

1 commentaire:

  1. Bonjour,
    Et oui, les toutous sont comme les maîtres, quand il fait trop chaud ils souffrent aussi. Joli village, et pour le cirque, depuis le temps qu'il est là, il vous attendra bien pour votre prochaine visite. Merci pour le partage

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