dimanche 23 octobre 2016

Tarn (septembre 2016) 3ème partie


Sur le fil de l'Histoire

Lacaune




Nous avons prévu ce matin une balade sur le sentier "SUR LES TRACES DE L'ENFANT SAUVAGE".
Mais il pleut !
Qu' à cela ne tienne, on ne déroge pas au programme, on rajoute seulement les ponchos.

Il s'appelait Saint-Sernin Joseph Victor...
Capturé en 1798 dans les bois de la Bassine, exposé sur la place de Lacaune dans l'espoir d'être reconnu par quelqu'un, il s'enfuit.
Capturé de nouveau en 1799, confié à une veuve de Lacaune qui l'appelle Joseph, il se sauve au bout de 8 jours et on l'aperçoit dans l'Aveyron.
En 1800, il est recueilli dans l'Aveyron avant d'être examiné comme une bête curieuse à Paris.
Un jeune docteur, Jean Itard, décide alors de le prendre en charge et le confie à Mme Guérin qui l'appelle Victor.
Ainsi Joseph du Tarn devient Victor de l'Aveyron.
Il meurt en 1828 sans avoir jamais prononcé une parole.
Une dizaine d'années lors de sa première capture, nu, muet, maigre mais vigoureux, couvert de cicatrices, QUI ETAIT-IL ?
Le mystère reste entier, François Truffaut en a fait un film.
Aujourd'hui c'est 3 km de sentier pour suivre ses pas !
Sur les traces de l'enfant sauvage


hou Hou HOu HOU HOUUUUUUUUU ! Quoi des loups ? Guess n'en mène pas large ! Le sentier est plein de surprises...
Un peu plus loin, nous aurons droit au miaulement de la buse.













Le parking aménagé en bord de route au départ du sentier. Vu le temps, il n'y a pas foule !


Revenus au cc, il a fallu passer par l'étape "décrottage" de Guess qui nous a ramené toute la boue et les feuilles de la forêt.
Retour sur le parking de Lacaune pour visiter après le déjeuner le MUSEE DU VIEUX LACAUNE.
Tarif : 2 euros
Visiter le musée, c'est entrer dans l'ancienne maison consulaire, face à la Fontaine des Pisseurs et découvrir deux siècles d'histoire à travers 14 salles.

Nous sommes reçus par le consul en personne.

Une reconstitution de la maison de la veuve de Lacaune avec l'enfant sauvage.


Un autre standing chez Mme Guérin

La forge


Le vêtement, la laine...la MODE !

Une cardeuse - L'hiver, les femmes filent, les hommes cardent ; la laine a une grande part dans l'économie de la ville.



Cette laine marron s'appelle Burelle. Les bergers mettaient toutes les 50 brebis, une brebis de cette couleur pour les compter plus facilement.

Coiffe de 1910

La cuisine





L'arrière-cuisine

Au sol de la souillarde, une maie pour ébouillanter le cochon.


Le coffre au sol était rempli de cendres de bois pour conserver la charcuterie.

L'école :

J'en ai connu de ces classes désuètes...ceux qui ont plus de 50 ans se reverront peut-être quelques dizaines d'années plus tôt !



Pour débuter la journée de classe : la leçon de morale sur le tableau noir. On était fier d'être désigné pour nettoyer le tableau ! Et l'odeur de la craie...

Une petite "fenêtre" sur la Résistance.


La vie, rythmée par les naissances, baptêmes, communions, mariages...


Un béguin de baptême

Un berceau bas (1820)

Les communiantes

Jusque vers 1914, la mariée à Lacaune porte une robe noire (ou très foncée)
agrémentée d'un très grand châle de couleurs vives à dominante rouge
dans lequel elle est souvent ensevelie.


Un petit clin d'œil du temps où Lacaune était une ville thermale.









La chambre :






Les métiers que beaucoup d'entre nous méconnaissent de nos jours...


Une meule du début du XXème siècle




Les boutiques où tout le monde se côtoie dans le village :







On ne peut que dire merci à l'association qui gère le musée, à ses membres qui donnent de leur énergie et de leur temps pour le faire vivre.
Nous avons durant plus de deux heures, vécu entre le XVIIIème et le XXème siècle, retrouvé avec plaisir des objets que nous avions connus et oubliés...ces petits riens qui faisaient le quotidien de nos aïeux.
Une belle balade dans le temps dont je ne vous ai présenté au final qu'une partie...mais le musée est si riche de ces petits riens qui font une vie.

Le site du musée ICI


2 commentaires:

  1. Bonjour,
    Et bien j'en ai appris des choses aujourd'hui ... Je ne savais pas qu'on disait que la buse "miaulait", je savais qu'elle "piaulait" ... mais peut-on dire que le chat piaule ?
    Je ne connaissais pas précisément cette histoire de l'enfant sauvage, c'est intéressant, mais il a du en baver le pauvre.
    Ah ces salles de classe avec le pupitre en bois qu'il fallait décaper et cirer en fin d'année, l'encrier et la plume sergent major, les cartes de géographie au mur. Je me souviens qu'on avait un poële à bois au milieu de la classe avec un très grand tuyau de cheminée qui réchauffait la classe.
    Pas mal ce musée.
    Mais tout ça ne nous rajeunit pas ...
    Merci pour la balade Brigitte

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  2. Ah une bonne balade dans les bois, avec Guess en liberté, extra !!!!!!!!
    Comme nous, s'il pleut, c'est un peu galère après avec leurs poils remplis de feuilles............... Le manteau évite d'en avoir trop à nettoyer aussi ;-)
    Pour le musée, bien garni !!! ça me rappelle montrol-sénard, mais en un peu plus "chic"...
    Pour info, même moins de 50 ans, on peut se souvenir de ces classes LOL
    et je retrouve de vieux outils et j'en passe, que j'ai toujours connu chez les parents et la famille ;-)
    Bref, sympa tout ça, merci pour ce résumé ;-)
    Cath

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