Un site exceptionnel :
Le canyon de Bozouls
*Le point rouge concerne cet article - (carte active)
Le premier article de cette balade - cf. De Naucelle à Bertholène ou " https://baladesmv.blogspot.com/2021/01/aveyron-de-naucelle-bertholene-juillet.html "
Il nous faut traverser le village
pour rejoindre l’aire cc. (point bleu sur la photo ci-dessous).
Stationnement gratuit, services
payants.
Coordonnées GPS : N 44°28’2.039’’ - E
2°43’33.4850’’
Ouf ! L’aire
cc est quasi pleine et il reste peu de places. Et bien que mal reçus nous
sommes enfin garés !
En effet, notre
plus proche voisin, indélicat au possible, m’accueille comme un chien dans un
jeu de quilles alors que je lui dis bonjour. Je vous passe son ton agacé,
pas plus aimable qu’engageant mais j’apprends qu’il y a des places tout au fond
du parking et qu’en plus elles sont ensoleillées.
Une seconde
décontenancée, je lui demande si on le dérange et lui rétorque avec un sourire que nous préférons le soleil.
Donc, garés à
distance plus que raisonnable de ce monsieur, lui laissant assez de place pour
déployer sa table et ses fauteuils et au cas où installer un spa pour faire
trempette…nous commençons par faire une pause.
Ce n’était que
le temps de recharger nos batteries, les nôtres pas celles du cc, avant de
rejoindre le centre de Bozouls pour une première découverte.
Nous sommes
plutôt surpris de trouver pas mal d’animations dans les bars et restaurants en
bord de canyon, sans plus de gestes barrières comme si nous n’étions pas en
pleine pandémie.
La nuit a été calme.
Au matin, nous prenons la
direction du canyon qui se trouve à une bonne quinzaine de minutes à pied en lambinant
en chemin.
Notre premier arrêt : le
lavoir et la fontaine de l’Alrance en contrebas de la route.
Je vous aide ?
« Bozouls :
son patrimoine
LE LAVOIR
DE L’ALRANCE
Construit
en 1884 sur décision du Conseil Municipal de Bozouls, le lavoir de l’Alrance a
connu rapidement un vif succès.
Aussi, il
a été décidé de construire dès 1887 une toiture pour protéger les lavandières
bozoulaises des intempéries. Tombé en désuétude dans les années 1940/1950 suite
à la réalisation d’un réseau d’eau potable alimenté par l’Alrance, le lavoir
méritait une rénovation. C’est pourquoi, la commune de Bozouls, dans son
programme de valorisation du patrimoine, a procédé au changement des
« pierres à laver » et à la réhabilitation du mur de soutènement du
chemin d’accès au lavoir.
LA
FONTAINE DE L’ALRANCE
L’Alrance
est un affluent du Dourdou. Cette rivière a alimenté en eau potable les
habitants de Bozouls et le bétail jusqu’au milieu du XXe siècle. La construction
qui abrite son exsurgence, d’où son appellation de fontaine, fait partie du
patrimoine vernaculaire de notre commune. Afin d’embellir cette fontaine, la
Mairie a effectué divers travaux (maçonnerie, création d’un portillon en fer
forgé) et a remplacé le grillage par une grille en fer forgé.
Le Conseil Départemental de l’Aveyron dans le cadre de son programme « un Territoire, un Projet, une Enveloppe » a aidé la commune de Bozouls à restaurer et embellir ce patrimoine »
L’Alrance n’est guère profonde
mais assez pour abriter quelques poissons. Ainsi, il ne manque pas grand-chose
pour que cette petite truite fario ne se fonde presque complètement dans son environnement.
Longeant le cours d’eau, nous
nous retrouvons dans le canyon, au départ du sentier botanique que nous
n’empruntons que très peu de temps, juste assez pour avoir « une vue d’en
bas ».
Les panneaux, un peu trop
fréquents à mon goût, rappelant le risque de chûtes de pierres, m’incitent à
bifurquer à la première occasion en direction de l’église.
Ainsi, des trois sentiers de
randonnées proposés, nous optons pour le « parcours rouge » qui est
le plus court.
Les sentiers de randonnées :
PR1 Au cœur du Gourg d’Enfer /1h – 2
km
PR2 A la découverte du Canyon de Bozouls /1h30 – 4 km
PR3 Le Dourdou : gorges et corniches / 2h – 6 km
Je vous aide ?
« Canyon
du Dourdou, une merveille du Rouergue
Ce site
grandiose et pittoresque, est une immense gorge aux parois verticales et aux
dimensions de géants. C’est un méandre encaissé en forme de fer à cheval de
près de 400 m de diamètre et plus de 100 m de profondeur.
Le
Dourdou y a tracé son chemin dans une roche calcaire qui s’est formé au fond
d’une mer par accumulation de sédiments, il y a 200 millions d’années.
« Brutalement », il y a 1.5 millions d’années, les mouvements de
l’écorce terrestre, ainsi que l’abaissement des niveaux marins ont provoqué
l’encaissement du Dourdou. Ce dernier a gardé le tracé qu’il possédait sur le
plateau et s’est simplement mis à creuser. Le cours d’eau a ainsi créé un
promontoire sur lequel, depuis les derniers millénaires, les hommes ont trouvé
refuge et construit église et château.
Ce site
continue à évoluer, même si ce n’est pas perceptible à notre échelle. L’érosion
se poursuit lentement et dans l’avenir, il n’est pas impossible que le centre
du méandre se trouve complètement détaché du plateau et forme une île qui sera
progressivement rongé par les eaux pour disparaître, dans…quelques millions
d’années. »
Dès que l’occasion se présente
nous reprenons donc de la hauteur. Un chemin mi sentier mi escalier nous permet
de grimper jusqu’à l’église.
On y pense rarement, mais
quelquefois les gestes les plus simples sont souvent les meilleurs et cela ne
s’applique pas qu’à Bozouls.
Rappelant quelques gestes de bon
sens, le panneau très intéressant vaut bien une petite digression :
« LES AMENAGEMENTS EN FAVEUR DE LA BIODIVERSITE
Le coin des herbes folles
Il suffit
parfois d’un rien pour faire le bonheur du peuple de l’herbe. Ainsi, un coin de
pelouse non fauché ou une jachère fleurie au fond du jardin attireront de
nombreux insectes, qu’ils soient à la recherche de pollen ou de nectar, qu’ils
se nourrissent de feuilles ou de graines ou bien qu’ils soient eux-mêmes des
prédateurs d’autres insectes. Les oiseaux sauront aussi en profiter et venir
chasser quelques insectes ou consommer les graines venues à maturité.
Pensez
aussi à laisser un carré d’Orties ! Cela peut paraître saugrenu pour les
jardiniers ayant l’habitude du « jardin propre », mais ce carré d’orties
permettra à bon nombre de papillons de s’installer (Paon de jour, Petite
Tortue, Carte géographique…). Le lierre est parfois à tort, parfois à raison,
accusé de contrarier et de causer la perte des arbres qui lui servent de
support pour se hisser. Cependant on ne peut le qualifier de parasite, étant
seulement équipé de crampons et non de suçoirs. Il fleurit de septembre à
novembre quand toutes les autres plantes ont déjà fané et offre ainsi les
dernières sources de nectar et de pollen aux insectes avant le grand hiver.
Un point d’eau
L’eau,
c’est la vie. Si vous réalisez une mare, il est important de recréer dans un
milieu artificiel des conditions proches de celles que l’on peut retrouver dans
la nature. Un lit de galets, quelques grosses pierres, des plantes aquatiques
et le tour est joué. Très vite, Libellules, Notonectes, Gyrins et autres
Dytiques vont s’approprier les lieux. Avec le temps, Grenouilles, Crapauds et
parfois même le sympathique Triton viendront à leur tour prendre place.
Des chambres d’hôtes
Le
principe de l’hôtel à insectes repose sur l’offre de caches et d’habitats
susceptibles de profiter au maximum d’espèces dans un espace réduit (tas de
branchages et de foin, bûche percée, débris de briques, boîte en bois, vieux
bois empilé…). C’est un atout indéniable pour le jardinier et il est
passionnant de voir les différents habitants prendre petit à petit possession
des lieux.
Les maçons du cœur
Il suffit
d’observer attentivement un mur de pierres sèches pour se rendre compte de la
vie foisonnante qui y règne. Les cavités servent en effet d’abri à bon nombre
d’espèces et fonctionnent comme une sorte d’HLM pour la faune du quotidien.
Des
papillons qui viendront s’y réfugier par temps de pluie ou hiberner comme le
Citron ou le Paon du jour, au petit Troglodyte mignon qui y fera son nid, en
passant par la Mante religieuse qui y déposera son oothèque*, tous apprécieront
de trouver l’abri et le couvert. Un tas de bois ou de branchages aura le même
attrait. Des chasseurs de limaces ou d’escargots comme la Salamandre, le
Crapaud commun ou le Hérisson y éliront domicile…
*Oothèque :
nid formé lors de la ponte de certains insectes
Croquez la pomme au jardin d’EDEN…
Un verger
d’arbres fruitiers (pommier, poirier, prunier, noisetier, noyer…), des arbustes
à petits fruits (framboisiers, groseillier, cassis…) ou une haie champêtre,
composée d’essences d’arbres et d’arbustes variés et autochtones, sont des
atouts majeurs pour la faune du quotidien. Des oiseaux viendront y nicher, les
fruits restés sur l’arbre feront le bonheur du Merle et des grives, mais aussi
des papillons comme le Vulcain ou le Petit mars changeant.
Vous
pouvez également installer un carré de plantes aromatiques ou condimentaires
qui vous permettront d’agrémenter des repas frugaux ou plantureux. Les bons
génies des bouquets garnis (Sauge, Romarin, Thym, Origan…) pour ne citer
qu’eux, offrent un nectar abondant aux insectes qui les butinent.
La
diversité des habitats secondaires que vous allez offrir à la faune sera aussi
le meilleur garant de lutter contre certains insectes ravageurs…
Le compost gagnant, gagnant
Faire son
compost c’est laisser la nature travailler pour vous. Non seulement c’est
économique et très utile pour qui jardine mais en plus c’est écologique !
De nombreuses espèces animales vont profiter de la matière organique en
décomposition et de la chaleur qui règne au cœur du compost : larves de
certains insectes et notamment de Cétoine dorée, lézard, Ver de terre… »
Un panneau affiché sous le porche
délivre bien d’autres précisions :
Un peu d’aide ?
« EGLISE
Ste FAUSTE
Si l’on
néglige les cinq chapelles latérales, qui sont au sud, l’église Sainte-Fauste
est, dans l’ensemble, un monument de style roman homogène.
Les
caractères archéologiques de l’édifice permettent de l’attribuer à la moitié du
XIIème siècle.
A la même
époque, l’église de Bozouls dépendait de l’abbaye Saint-Victor de Marseille,
qui la céda en 1166, au chapitre de l’Église cathédrale de Rodez. On peut dont
admettre que les promoteurs de la construction furent les moines de
Saint-Victor.
La partie
romane comprend :
- Le
clocher-porche, qui a la même largeur que l’église,
- La nef,
- Les deux
collatéraux, forts étroits, le chœur terminé par l’abside et entouré du
déambulatoire.
La construction
était en grès rouge. Le calcaire du sous-sol local n’a été utilisé que plus
tard.
La nef comprend
cinq travées.
La
première, du côté du chœur, est plus longue.
Elle est
limitée par quatre piliers plus massifs.
Toute la
nef est voûtée en berceau plein cintre sur doubleaux. Ceux-ci sont à un seul
rouleau et retombent alternativement sur des colonnes engagées et sur des
pilastres.
A la base
des voûtes, court un cordon qui forme le tailloir des chapiteaux. Les piliers
sont alternativement ronds et carrés, ces derniers renforcés de trois
demi-colonnes.
Les
collatéraux, extrêmement étroits, sont séparés de la nef par de grandes arcades
à double rouleau, et voûtés en plein cintre sur doubleau.
À
l’origine, la nef était couverte de lourdes lauzes (dalles calcaires)
qu’alourdissait encore un épais lit de terre. Sous son poids énorme, les
piliers fléchirent (leur écartement est aujourd’hui une curiosité), et l’on
dut, au début du XVIIème siècle, substituer à l’ancienne couverture une
charpente plus légère.
Le porche occupe
toute la largeur de l’église. La partie centrale de la voûte est sur croisée
d’ogives. La fenêtre du Midi a été agrandie postérieurement. Elle occupe un arc
plein cintre sous lequel se trouve un tombeau.
___________
Le
portail qui sépare le porche de la nef comprend quatre colonnes. Sur leurs
chapiteaux sont représentés :
- À
gauche : la Luxure, l’Ange de l’Annonciation.
- À
droite : une scène de la Création, et Adam et Eve.
Les deux
statues qui se trouvent dans le porche représentent, l’une la Vierge à
l’oiseau, l’autre Saint-Antoine ermite.
Les cinq
chapelles latérales situées du côté du Midi, qui ont des voûtes sur croisées
d’ogives ont été progressivement ajoutées durant les XIVème et XVème siècle.
L’irrégularité
apparaît tant dans les voûtes que dans les fenêtres qui n’occupent pas le
milieu du mur. De plus, ces chapelles qui s’étendent sur toute la longueur de
l’église, ne correspondent pas aux travées de la nef. Il en résulte que les
contreforts ne sont plus en face des piliers et des arcs doubleaux.
Ce
bâtiment n’est pas homogène. Les murs de séparation sont plus larges pour les
deux premières chapelles du côté de la porte (Rosaire et Saint-Pierre), alors
que pour les trois autres (Saint-Roch, Sacré-Cœur et Ange-Gardien), c'est le
mur extérieur qui est plus large.
On peut
se demander si l’emplacement des chapelles n’a pas été occupé par un autre
bâtiment dont on aurait partiellement conservé les murs. Deux fenêtres murées
au-dessus de la chapelle du Rosaire indique que ce local a été habité.
Effectivement, nous savons qu’au XIVème siècle, un clerc devait y passer la
nuit pour en assurer la garde, et il est normal que l’église ait servi de
refuge à la population devant le danger.
De
grosses réparations interviennent pour sauver qui menaçait ruine, vers 1612, au
compte du chapitre de la cathédrale de Rodez. La couverture, trop lourde, fut
enlevée, et l’on établit une charpente reposant sur les murs.
La voûte
elle-même fut entièrement reconstruite.
La
consolidation, entreprise au XVIIème siècle, comprit aussi l’élargissement des
contreforts de l’abside.
L’impression
d’ouverture vers le haut, que donnent les piliers, quand on pénètre dans
l’église, correspond bien à un manque de verticalité.
Plus
récemment, on dut étayer le clocher et le mur du côté nord. On édifia contre la
façade, à l’ouest, deux contreforts massifs, qui furent reliés par un arc
formant un avant-poste. L’arc porte la date de 1817. Il est encastré dans deux
contreforts qui sont un peu antérieurs puisqu’ils portent la date de 1785.
La porte actuelle est de 1875, ainsi que la bâtisse autour de la porte jusqu’à l’arc roman. »
Dans la nef, le fléchissement des
piliers est bien visible.
Le chœur et le déambulatoire :
Les reflets d’un vitrail sur les
dalles du sol :
La chaire finement sculptée épouse
la courbe d’un pilier.
Le chemin de croix : Chaque
station semble être une peinture réalisée avec beaucoup de minutie.
Je vous aide ?
« SAINTE-FAUSTE
ET SES FASCINANTES
CHAUVES-SOURIS
Les
chauves-souris ne sont pas des oiseaux, ce sont des mammifères volants. Elles
jouent un rôle important dans l’équilibre des écosystèmes en contribuant
notamment à la régulation des populations d’insectes. En France, on dénombre 34
espèces, dont 26 sont présentes en Aveyron. Toutes nos chauves-souris sont
intégralement protégées par la Loi.
Chaque
année, de mai à septembre, dans les vastes combles de l’église Sainte-Fauste,
une centaine d’individus de Grand Rhinolophe et de Murin à
oreilles échancrées investissent les lieux pour former une maternité.
C’est là que vont naître, vers la mi-juin, leur unique petit de l’année.
Dépourvu de poils à la naissance, le jeune va s’accrocher au ventre de sa mère
qui va l’allaiter pendant le premier mois.
Pourquoi
cette colonie apprécie-t-elle cet endroit ? Parce que les combles offrent
tranquillité et chaleur, deux conditions indispensables pour la réussite de
leur reproduction.
Le Grand
Rhinolophe
Le Grand
Rhinolophe est une grande chauve-souris caractérisée par son
nez en forme de fer à cheval. Au repos, elle se suspend la tête en bas,
enveloppée de ses ailes. Dans les combles et greniers, on peut parfois la
confondre avec son cousin, le Petit Rhinolophe. Pour les distinguer rien de
plus facile : suspendu, le Petit Rhinolophe fait la taille d’un pouce
tandis que le Grand Rhinolophe fait la taille d’une paume de main.
Le Murin
à oreilles échancrées
Cette
espèce est plutôt facile à distinguer dans la tribu des petits murins :
son dos est brun à roussâtre et son ventre est gris jaunâtre. L’échancrure
qu’il a à l’oreille lui vaut son nom, mais ce critère n’est pas toujours facile
à voir de loin. Ce murin est spécialisé dans la chasse aux araignées et aux
mouches. La présence de bâtiments agricoles avec du bétail lui est donc très
favorable.
De nombreuses espèces de chauves-souris sont menacées et voient leurs populations diminuer de manière considérable du fait principalement de la perte de leurs gîtes (dérangement, rénovation du bâti ancien, fermeture des combles d’églises…) et de la perte de leur ressource alimentaire (emploi des insecticides, disparition des haies…). Afin de préserver ces espèces, la commune de Bozouls met en place des actions simples et efficaces pour conserver les gîtes communaux : elle maintient les accès dans les églises et assure la tranquillité des colonies dans les lieux occupés. »
L'église est quasiment à la
pointe de l’éperon rocheux, de ce fait, elle se trouve de part et d’autre en
bordure de falaise.
Sur le versant de l’autre côté du
canyon, des chèvres sont chargées de l’entretien.
Délaissant la route, nous
empruntons un sentier de chèvre pour rejoindre le point où nous étions au départ
du sentier botanique.
Quelques infimes coulées de pierres,
mais le sentier est praticable.
Nous voici en bas du canyon où
nous avons rejoint le cours d’eau avant de réattaquer la montée de l’autre versant.
Un joli aperçu de l’église
Sainte-Fauste :
J’ai failli l’avoir !
Ce n’est pas « Où est
Charlie ? » mais j’ai passé bien du temps à tenter de « capturer »
un moro-sphinx. En vain ! Mais si vous regardez bien mon scrap ci-dessous,
vous en apercevrez un bout sur une des photos…
Je vous aide ?
« ESPACE NATUREL SENSIBLE DU CANYON DE BOZOULS
Ce site a été labellisé par le Conseil Général de l’Aveyron dans le cadre de l’appel à projets sur les Espaces Naturels sensibles
Bienvenue dans le canyon de Bozouls
Il aura fallu plusieurs millénaires au Dourdou pour creuser le Canyon de Bozouls. Siècles après siècles, ce modeste ruisseau probablement vexé de ne pouvoir divaguer latéralement, a creusé son lit en sculpteur de talent, en érodant la roche, au point de s’encaisser de plus d’une centaine de mètres.
« Descendre » dans le trou de Bozouls c’est un peu remonter les temps géologiques. Les couches de calcaires, empilées les unes sur les autres sont là pour nous rappeler que depuis le fond du Canyon 200 millions d’années vous contemplent.
« Descendre » dans le trou, c’est parcourir un espace préservé, où la faune et la flore rivalisent de diversité et où les paysages savent encore parler des hommes qui les ont façonnés.
« Descendre » dans le trou c’est jouer à cache-cache avec la lumière au gré des méandres qui ont façonné des falaises tantôt exposées au sud, tantôt exposées au nord, tantôt à l’ombre, tantôt au soleil.
Sur les berges du Dourdou, des générations de « culottes courtes » ont taquiné la « Vairèla » (le vairon), des sportifs accomplis ont fait leur terrain de jeux des sentiers du Canyon, des amoureux de la nature ont compris bien des choses et il paraît même que des vocations sont nées à force d’arpenter ces paysages qui ont tant de choses à nous dire.
Sous la protection de l’Église Sainte-Fauste qui surplombe le Canyon nous vous invitons à regarder pour voir et surtout pour comprendre comment la roche, l’eau, la lumière et les hommes ont agencé les éléments qui font du Canyon de Bozouls un des sites géologiques les plus remarquables du département.
Randonnées
Plus de temps à perdre, descendez la rue de l’Hospitalet, passez devant les deux tours et laissez la magie des lieux opérer. Plusieurs randonnées superbes vous attendent pour vous amener de cascades en radiers, de falaises baignées de soleil en rochers suintants, de bois clairs en forêts ombragées, de pelouses en rougiers.
Un dernier conseil, avant de descendre, ne vous laissez pas distraire par le chant moqueur des Choucas des tours, qui sont bel et bien les maîtres des lieux. Sachez qu’il vous faudra être autrement plus attentif pour voir le Faucon pèlerin ou l’insaisissable Loutre. Gardez également vos yeux pour les belles plantes, un sentier botanique des plus complets vous livrera tous les secrets de la flore du Canyon.
Retrouvez le blog des Espaces Naturels Sensibles en Aveyron sur www.cg12.fr »
Par crainte de trop de lecture et
l’accès réduit aux activités à cause du Covid, nous hésitons à visiter « Terra
Memoria » (cf. le site du musée : http://www.terramemoria.fr/), mais l’interdiction
d’accès aux chiens met fin à notre indécision. Cela se fera à un autre passage
ou pas…
Nous profitons donc de la vue sur
l’autre versant tout en continuant à longer la rue.
Détails à l’entrée d’une maison
en bord de falaise :
Près de l’hôtel de ville, le
petit train touristique attend sa prochaine cargaison.
Pendant notre balade, l’aire cc s’est
bigrement vidée et notre charmant voisin a lui aussi levé le camp !
L’aire cc vue de la route :
Même si nous n’avons pas arpenté
la totalité du canyon, Bozouls a été une jolie parenthèse.
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« Balades par monts et par vaux »
bonjour
RépondreSupprimerencore une belle balade merci de nous faire rêver
Waouhhhhh cela faisait un moment que je n'avais pas pris le temps de regarder un de tes cr, et bien, MERCI !!!!!!!!!!!!! Je viens de voyager au travers de celui-ci, j'ai adoré !!!! Tout ce que j'aime, petit village, patrimoine, paysage, couleurs, nature et j'en passe, un régal ;-)
RépondreSupprimerça me donne envie de faire pour nos vacances d'été dernier mais quand ??? pffff
Photos très très réussies Brigitte, et tu fais même des selfies maintenant ;-)
Les chèvres, c'est au zoom je pense, bien joué ;-) (j'ai crû que c'était Pin-Up blanchie LOL)
QUel moment de plaisir pour moi ces quelques minutes d'évasion virtuel, merci encore et bises bretonnes !!
Bonjour et merci pour vos coms. :-)
RépondreSupprimerEh oui Cath, les chèvres c'est au zoom, elles sont sur le versant de l'autre côté du canyon, juste sous le renfoncement (cf. photo qui précède). Le selfie, tu noteras que c'est exceptionnel ! :-)
;-) Dis si jamais vous venez dans l'Ouest, n'oublie pas de faire signe ;-)
RépondreSupprimerCe n'est pas prévu au programme mais le cas échéant, je n'y manquerai pas. :-)
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