jeudi 19 décembre 2024

Cantal : Saint-Flour (juin 2022)

 





Présentation de ce voyage (cliquer pour accéder à l'article et si le lien ne fonctionne plus :  https://baladesmv.blogspot.com/2024/09/bourgogne-franche-comte-et-auvergne.html )

C'est sur l'aire de Randan dans le Puy-de-Dôme que nous nous arrêtons le temps d'un déjeuner...


...avant de reprendre route et autoroute pour rejoindre Saint-Flour.



Parvenus à destination, nous avons le choix entre gagner l'aire cc qui se trouve dans la partie basse de la ville, au pied de l'éperon rocheux ou rester sur la partie haute de Saint-Flour et rejoindre les deux autres cc déjà garés sur le parking d'Intermarché.
Le centre historique se situe sur le plateau, aussi le parking fera l'affaire, nous commençons tout de même par nous informer auprès du personnel du magasin s'il est possible d'y rester la nuit. Autorisation accordée.
Nuit calme et jolie vue au réveil.




De la ville, nous ne ferons qu'une visite en mode promenade, promenade à laquelle nous vous convions au travers de nos photos.
Une première statue nous donne la tonalité de la visite : le gris.
En effet, la cité porte haut les couleurs de la roche volcanique sur laquelle elle a été construite. Les maisons dans l'ensemble sont en pierre de lave, ce qui doit donner un aspect plutôt triste à la ville par ciel gris mais nous avons de la chance, ce matin le soleil brille.
Nous filons en direction de l'Office du tourisme où l'on nous remet un dépliant "Laissez-vous conter Saint-Flour" - Villes et Pays d'art et d'histoire - Plan et parcours dans la ville". J'en insèrerai quelques extraits dans l'article.

Il n'y a plus qu'à... ! 







Un vestige de l'ancien éclairage public, je suppose.













De ruelles en ruelles, nous finissons par arriver sur la place de la Halle aux bleds où se dresse la façade de la collégiale Notre-Dame.

"La place de la Halle/La Halle aux bleds
Edifiée au début du XIVe siècle dans un style gothique flamboyant, la collégiale Notre-Dame était l'un des fleurons architecturaux de la ville. Entourée à l'origine de bâtiments monastiques, l'édifice fut, à la Révolution, transformé en halle aux blés. Les chapelles latérales sont alors murées et commerces et habitations s'y installent. Utilisée comme marché couvert jusque dans les années 1980, l'édifice connaît entre 2005 et 2008 une campagne de restauration complète : réhabilitation des voûtes et du pavement, dégagement des chapelles..."

 







La collégiale s'est parée aujourd'hui de vitraux modernes et sert de salle d'expositions.













Après cette jolie exposition contemporaine, nous admirons quelques belles voitures. Un mini rassemblement ?









Et voici la place d'armes !
Centre névralgique de la cité, s'y côtoient la cathédrale Saint-Pierre, le musée de la Haute-Auvergne, l'hôtel de ville, le musée d'art et d'histoire Alfred Douët.

"La place d'Armes
Appelée Grant Plassa au Moyen Age puis place Gambetta de 1870 à 1921, la place d'Armes est la place majeure du centre historique vers laquelle toutes les rues convergent. Autour d'elle s'ordonnent les principaux monuments et édifices."

"La cathédrale Saint-Pierre
Monument emblématique de la ville, consacrée en 1466, la cathédrale Saint-Pierre avec ses tours massives et son austère couleur basaltique évoque davantage une forteresse.
A l'intérieur, l'esprit gothique est bien présent : volume et verticalité des piliers élancés qui soutiennent ses voûtes.
Le Christ noir (XIIe), immense crucifix roman aux lignes épurées et la châsse de Florus, reliquaire en bronze doré (XIXe) sont parmi les pièces maîtresses du mobilier.
Dans le narthex : peinture murale du XVe siècle représentant le Purgatoire et l'Enfer.
Dans le choeur : mobilier précieux conçu par le grand sculpteur et orfèvre géorgien Goudji."

Nous allons à tour de rôle voir cette belle cathédrale, grise tant à l'extérieur qu'à l'intérieur.





















"La Main de Saint-Flour, les origines de la ville
Venu de Lodève pour évangéliser la Haute-Auvergne, Florus gravit le mont Indiciae au Ve siècle. Arrêté dans son ascension par un bloc de basalte, il s'agenouille et prie, la main sur le rocher. Un miracle se produit, une brèche s'ouvre devant lui et lui permet de fonder un premier oratoire au sommet."







Détails du vitrail ci-dessus : 





Le Christ noir du XIIème siècle : 






Fresque murale du XVème siècle : 




C'est à mon tour d'attendre devant la cathédrale, aussi je m'attache aux détails et devinez...je photographie les gargouilles. Chacune est à nulle autre pareille, elles ne cessent de me fasciner et ceux qui suivent le blog ont dû en voir passer quelques-unes dans mes articles. 😀











Si je suis distraite par les éléments architecturaux, Guess a les yeux rivés sur la porte de la cathédrale par où va sortir son patron.



En sortant de la cathédrale, nous passons devant le Musée de la Haute-Auvergne qui est fermé ce qui nous évite bien des hésitations au cas où Guess y serait interdit d'accès.


"L'ancien palais épiscopal/Musée de la Haute-Auvergne
Le palais épiscopal, attenant à la cathédrale, a été voulu par l'évêque Charles de Noailles, en 1610 à l'emplacement de l'ancien château de Brezons.
L'intérieur abrite aujourd'hui la mairie et le musée de la Haute-Auvergne. Ce dernier présente d'importantes collections d'art et traditions populaires locales, ainsi que les vestiges du prieuré clunisien. Le trésor de la cathédrale et les portraits des évêques sont présentés dans la salle capitulaire. Dans la chapelle privée sont exposées de précieuses pièces d'art religieux."




La maison consulaire et l'ancienne Caisse d'Epargne : 



"L'ancienne Caisse d'Epargne - Hôtel de ville
Cet immeuble, hôte de l'actuel Office de tourisme, a été édifié de 1892 à 1896 pour abriter à la fois la Caisse d'Epargne et l'Hôtel de ville. Lorsque la ville achète les bâtiments du palais épiscopal en 1910 pour y installer l'hôtel de ville, la Caisse d'Epargne occupe alors la totalité de l'immeuble."





"La maison consulaire/Musée d'art et d'histoire Alfred Douët
Derrière sa façade renaissance, le bâtiment du XIVe siècle fut la demeure des trois consuls de la ville dès 1354. Jusqu'en 1760, ils représentent l'autorité civile à côté du pouvoir religieux porté par l'évêque.
Actuellement, il abrite les collections réunies par Alfred Douët (1875-1952). Peintures, sculptures, mobilier, armes et arts décoratifs confèrent à ce musée le charme d'un cabinet de curiosités. Le lieu mérite une visite, tant pour l'architecture que pour la richesse des collections."


Le Musée d'art et d'histoire est lui aussi fermé.



Passer le porche entre ces deux bâtisses permet de voir la ville basse et les collines environnantes.





Nous descendons vers la porte des Roches.









"La place des Mets
La place du "milieu" accueillait au XVIIe siècle une confrérie de pénitents blancs qui honoraient la Passion du Christ. Dans l'angle (au n°3), on peut encore apercevoir les vestiges de la chapelle."

Le n° 3 de la place des Mets : 




Une autre porte, celle de Thuile : 



"La porte du Thuile
Réédifiée au XIVe siècle, cette porte fortifiée tire son nom de "teule" c'est-à-dire l'égout de la ville qui passait dessous. Elle était le principal accès commercial et honorifique de la cité. Sur la placette, un monument fait honneur au poète Camille Gandilhon, Gens d'Armes qui immortalisa la ville dans son poème "La cité du vent". A proximité, se trouve une fontaine de la fin du XVIIIe siècle."








Si l'on s'en réfère au plan, ce serait la maison des Planchettes (grand séminaire) : 












Le lycée de la Présentation : 


Nous nous trouvons en bordure de la vieille ville, à proximité du cours Spy-des-Ternes.


"Le cours Spy-des-Ternes
C'est à Victor-Rouillon Spy, premier maire de Saint-Flour en 1704 et grand urbaniste, que l'on doit le bel agencement des "Promenades", aujourd'hui Allées Georges-Pompidou. Face à l'ancien octroi de la ville, un monument dédié au souvenir du docteur Mallet, de ses deux fils et des cent vingt-cinq autres fusillés de la seconde guerre mondiale."



En bout des allées, le monument Georges-Pompidou bénéficie d'un joli cadre en arrière-plan : 



"Le monument Georges-Pompidou
Ce monument en basalte fut sculpté par Hajdu en 1975. Georges Pompidou, né à Montboudif (Cantal) en 1911 était député de la circonscription de Saint-Flour avant d'accéder à la présidence de la République."



Vous l'avez vue sur la photo précédente, juchée au sommet de la colline ?
C'est la chapelle du Calvaire.



"La chapelle du Calvaire
Jusqu'à la fin du XVIe siècle, la chapelle du Calvaire, située hors des murs, servira "d''asile" aux contaminés en ces périodes d'épidémies. Leur retour, en 1629, redonna à cet édifice le rôle "d'enfermerie". La butte, sur laquelle cette chapelle avait été bâtie, prit peut-être le nom de "Mont Calvaire". Grâce aux pénitents, elle retrouva son lustre d'antan et fut régulièrement entretenue jusqu'à la Révolution."



Nous sortons de la ville haute en longeant la coulée de basalte, puis traversons la ville basse avant de quitter Saint-Flour.





Saint-Flour était la dernière étape de cette balade de 18 jours.
Il nous faut rentrer pour travailler et préparer une autre balade.


A bientôt ! 😉


Vous désirez être informé(e)s des nouvelles parutions,

Abonnez-vous à notre page Facebook

« Balades par monts et par vaux »


2 commentaires:

  1. bonjour, nous connaissons cette jolie ville pleine de surprise, quand on a la temps, aller jusqu'aux sources chaudes de Chaudes Aigues à 26 km. bises jacqueline

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Jacqueline et merci pour le conseil. C'est vrai que Chaudes Aigues n'est guère loin.
      Bises et bonnes fêtes de fin d'année.
      Brigitte

      Supprimer