Présentation de ce voyage (cliquer pour accéder à l'article et si le lien ne fonctionne plus : https://baladesmv.blogspot.com/2025/02/un-peu-plus-de-5-mois-dans-la-peninsule.html)
Sitôt arrivés à Oropesa, nous rejoignons d'autres camping-cars stationnés à la "Marina d'Or" où juste la route bordée de palmiers nous sépare de la mer.
Les trottinettes sont sorties et nous fin prêts à découvrir le bord de mer.
Nous empruntons la promenade assez joliment aménagée et surtout très large, en direction du phare et du port.
Nous nous sommes bien éloignés, le cc se trouve assez loin, au niveau des derniers bâtiments.
Nous grimpons en douceur jusqu'au phare via la "promenade du phare". Situé entre deux belles plages, nous le trouvons fermé mais des panneaux nous occupent cependant un petit moment.
Il a été inauguré en 1859.
Un bout du panneau :
"[...] Un peu plus au nord, nous pouvons observer une petite île dénommée la Illeta, au paysage unique. Ce parcours permet de profiter à la fois du spectacle des vagues sur les falaises du cap et des vues merveilleuses des plages Morro de Gos, à l'extrémité nord du sentier et celle des Ampharies."
"Le phareConstruit stratégiquement sur le cap d'Oropesa au XIXe siècle, il se compose d'un bâtiment principal servant de logements et d'entrepôt. Et d'un autre où se trouve une tour de 12.50 m de hauteur qui place la lampe à 22.68 m au-dessus du niveau de la mer.Deux gardiens de phare, avec leurs familles, s'occupaient de l'entretien des installations et de l'éclairage. Parmi leurs tâches, il y avait également l'enregistrement météorologique et l'observation des navires, en particulier militaires. De plus, ils ont collaboré à la lutte contre la contrebande dans cette zone. Ce phare a été habité jusqu'en 2013, bien qu'il ait été pillé et rendu inutilisable pendant la Guerre Civile."
La Torre del Rey (Tour du Roi) du XIIIème siècle, cette bâtisse massive se trouve juste derrière le phare.
Nous la dépassons puis descendons vers la plage de la Concha pour longer cette dernière et rejoindre le port.
Près du port, inaccessible pour les quidams que nous sommes, nous apercevons une jolie et discrète petite plage.
Retour au cc avec quelques 7 kms dans les jambes.
Contrairement à Torrenostra où nous étions hier, Oropesa del Mar, malgré énormément de restaurants et boutiques fermés est bien moins désert et sans qu'il y ait foule nous croisons tout de même de nombreux passants. Les très hauts immeubles d'une quinzaine d'étages en côtoient d'autres d'une hauteur bien plus raisonnable.
L'heure est à la récupération, pour quelques heures du moins. Mais dès le lever du jour, des voisins insoupçonnés font un sacré tapage. Car si nous ne les voyons pas, nous pouvons profiter des cancans des canards du petit étang voisin.
Nous quittons notre parking de bord de mer pour nous rapprocher du centre-ville.
Changement de décor, nous trouvons un parking plutôt commun mais il est temps de découvrir le centre historique, ses ruelles pentues, son architecture et ses nombreux panneaux que je vais, comme d'habitude, tenter de traduire pour ceux et celles que cela intéresse.
Nous commençons par grimper jusqu'au château, les vestiges du château plutôt.
L'accès est libre et gratuit à condition d'y être aux heures d'ouverture.
"Le châteauLe château d'Oropesa, d'origine islamique (andalouse), renferme entre ses murs les vicissitudes de chacun de ses seigneurs, qui ont été peu nombreux au cours de l'histoire.Des personnages illustres comme le Cid ou Jaume I l'ont conquis. Il a eu une importance notable comme lieu stratégique de défense et de contrôle du territoire jusqu'au XIXe siècle.L'enceinte polygonale initiale avec six tours parmi ses murs et une tour maîtresse, a changé d'apparence au fil du temps, elle a été améliorée et a subi des réhabilitations successives. Il convient de souligner l'extension des murs pour protéger le village des attaques de pirates, et des modifications pour introduire des pièces d'artillerie. Le siège du maréchal français Suchet pendant la Guerre d'Indépendance a conduit à sa destruction presque complète, ce qui a entraîné son abandon en 1813.Actuellement, il est déclaré Bien d'Intérêt Culturel."
Du haut des remparts, nous apercevons le cc un peu seul sur le parking.
Nous quittons l'enceinte du château pour arpenter les ruelles et dans le même temps mettre à contribution nos mollets.
"Eglise de la Vierge de la PatienceLa chapelle de la Vierge de la Patience, située sur la place de l'église, est un simple temple du XVIe siècle avec une seule nef et des chapelles latérales entre les contreforts.A l'intérieur, on peut voir trois autels en azulejos d'Alcora (XVIIIe siècle) et l'image de la Vierge de la Patience, à l'origine Vierge du Rosaire (XVIe siècle).Suite à une attaque de pirates le 25 septembre 1619, la chapelle a été pratiquement détruite. Le Baron d'Oropesa (Miguel de Cervellón) a commandé sa restauration ainsi que celle de l'image de la Vierge qui est restée dans un couvent de Valence jusqu'à son retour en 1964. On dit que ce long et minutieux travail de restauration est la raison de son changement de nom.Le clocher construit en 1932 conserve une horloge en parfait état de fonctionnement."
Nous ne verrons l'intérieur de l'église qu'à travers une vitre.
"Ancienne maison consulaire et maison natale du doyen MartiUne partie de l'immeuble qui abrite le Musée d'Oropesa était l'Hôtel de Ville au moins du XVIIIe siècle jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle lorsque ce dernier a été transféré dans la nouvelle partie du village.C'est ici que se trouvait la maison natale de Manuel Marti, l'un des personnages historiques les plus importants de la localité.Illustrateur et écrivain, il a vécu entre Valence et Rome, où il a réalisé une grande partie de son œuvre. Il est mort à Alicante où il a été nommé Doyen de sa co-cathédrale.Il fut le professeur d'un autre grand illustrateur valencien : Gregorio Myans, dont le travail en tant qu'humaniste, archéologue et poète a eu une importance notable au XVIIIe siècle."
Le musée est fermé aujourd'hui. (Site du musée d'Oropesa)
"Puits de la villePuits du RavaletL'augmentation de la population d'Oropesa au XVIIIe siècle a conduit à la construction d'un nouveau quartier en dehors des murailles. Le Ravalet.Ce puits a été construit pour satisfaire la demande en eau de ses habitants, car l'approvisionnement en eau de la population se faisait depuis les citernes du château, aux mains des seigneurs de la baronnie.Il a une grande valeur patrimoniale et ethnologique. Tout d'abord, parce qu'il est resté opérationnel jusqu'au milieu du XXe siècle et parce qu'il conserve sa structure d'origine : une base rectangulaire avec de grands blocs de pierre et un arc en partie supérieure. De plus, ce n'était pas seulement un endroit pour chercher de l'eau, mais le centre de la vie sociale du quartier, en particulier pour les femmes."
"Ancienne prisonAu XVIIe siècle, en annexe à la muraille, cet édifice a été construit sur un plan régulier avec une double hauteur, avec deux salles communicantes.La première était occupée par le geôlier, avec ses outils de torture, et la salle du fond était utilisée comme cellule.Au XVIIIe siècle, la porte a été déplacée à sa position actuelle, l'ancienne devenant de ce fait une fenêtre grillagée.Au XIXe siècle, elle a cessé d'être utilisée, les prisonniers étant transférés dans la nouvelle prison de l'ancien hôpital de la ville.Aujourd'hui, c'est une salle du Musée d'Oropesa, où l'on peut voir comment la justice était rendue au Moyen Âge et à l'époque moderne."
Nous longeons les hauts murs de l'ancienne prison.
"MuraillesCes murs font partie de la muraille que Pierre IV d'Aragon a ordonné de construire à Jofré de Thous (seigneur d'Oropesa) pour protéger ses habitants des attaques constantes de pirates au XIVe siècle.Au XVIIe siècle, une nouvelle muraille au tracé régulier avec des bastions armés (l'un d'eux sur l'ancienne prison) a été construite, améliorant la fortification de la localité.Elle est déclarée Bien d'Intérêt Culturel (B.I.C.)"
Il semble qu'un peu de prose agrémente les appliques lumineuses. Là, par contre, je ne me hasarde pas à une traduction.
Un panneau de revendication un peu inattendu. Nous ne sommes pas coutumiers de voir ce genre de revendication en France, si ce n'est dans les manifestations.
"Ancien hôpitalCe bâtiment est mentionné depuis le début du XVIIe siècle alors qu'il fonctionnait davantage comme une institution de bienfaisance que comme un établissement de santé.Le mot hôpital vient du latin "hospitalem" qui signifie abri. C'était donc un lieu d'accueil non seulement pour les malades, mais aussi pour les personnes sans ressources, les enfants orphelins et même les pèlerins.Cet hôpital a fonctionné comme tel grâce à Agueda Nicolau, habitante d'Oropesa qui a fait don de son héritage pour sa construction en 1794, de même que pour d'autres aides bienfaisantes, jusqu'à ce qu'au XIXe siècle, il change de fonction pour abriter la prison de la ville."
La façade ne fait pas penser de prime abord à un établissement hospitalier.
De ruelle en ruelle, nous arrivons au pied du château et à proximité des arènes.
"Les glissadesAutrefois, le terrain de jeu des enfants d'Oropesa était la rue, où ils utilisaient ce que l'environnement leur offrait pour s'amuser, faisant preuve d'ingéniosité.Par exemple, nous avons ces "toboggans" qui, avant que cette zone ne soit urbanisée et bien avant que les aires de jeux ne soient construites, ont été utilisés par de nombreuses générations de villageois pour glisser dessus, profitant de la sensation.Ainsi le contact avec la nature s'alliant avec leur imagination pouvait les mener à vivre d'incroyables aventures."
Et en contrebas du terrain de jeux d'antan, un joli circuit pour les amateurs de sensations fortes en mini bolides.
Nous avons fait un circuit en tentant d'aller de panneau en panneau, il est temps de retrouver notre cc pour rejoindre notre prochaine destination.
Un dernier blason avant de quitter Oropesa del Mar qui entre ses plages de sable fin et son centre historique a quelques atouts susceptibles d'attirer un joli panel de touristes.
A bientôt ! 😉
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