dimanche 22 novembre 2015

Tarn (juillet 2015)


Quelques bastides tarnaises

Castelnau-de-Montmiral - Puycelsi - Larroque - Penne - Milhars - Vaour




Le temps d'un week-end, pourquoi pas faire un tour des bastides tarnaises !
Et nous voilà partis par une chaleur torride.
Il fait tellement chaud que tout le monde doit se trouver sur les plages,
vu le peu de monde que nous rencontrons dans les villages.

Pour commencer, CASTELNAU-DE-MONTMIRAL, une bastide du XIIIe siècle.

Capture d'écran (Via Michelin) et localisation de notre parking.
 
Sitôt entrés dans le village, nous tombons sur cette maison avec un vélo posé contre le mur et la pancarte accrochée à la grille, le tout a un petit air rétro bien charmant.



Nous empruntons quelques ruelles avant d'arriver à la Porte des Garrics.


 
Plus au centre du village, l'église Notre-Dame-de-l'Assomption dont la pierre resplendit sous cette forte lumière.

 

 
Des rues étroites, au tracé peu rectiligne...
 
 
...et nous arrivons à la place aux arcades avec ses belles maisons
à pans de bois, en briques et en pierres.
 

Place de Castelnau-de-Montmiral
 
Une courte balade autour de Castelnau-de-Montmiral pour apprécier la vue des alentours et avoir en même temps une vue du village.
 

 
 
Nous quittons Castelnau-de-Montmiral pour PUYCELSI.


Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking.

 
La cité médiévale est perchée au-dessus de la forêt domaniale de la Grésigne.
 
Aussi, pour y parvenir nous mettons notre moteur à contribution. Et comme le parking visiteurs se trouve au pied du village, il nous faut aussi utiliser nos jambes et notre souffle qui se fait court par cette chaleur !
Même le chien marche tête baissée et finit par nous faire pitié, il termine la côte tout fier dans nos bras...
Mais lorsque nous arrivons à la cité,
nous oublions tous les efforts déployés pour la montée.
 
 
Plus de 800 mètres de remparts !




Remparts de Puycelsi
 
 







La tour dite de la prison, ni ronde, ni carrée, dans le but de mieux résister
aux assauts des machines de guerre (béliers, catapultes, boulets...)
  
 
La maison des gardes et la 2ème porte de l'Irrissou (l'ultime défense).
Au-dessus de la porte, le chemin de ronde.

 
 
Nous empruntons le chemin de ronde, d'où nous avons une vue plongeante sur la forêt de la Grésigne.
Dans cette même forêt, l'on peut écouter le brâme du cerf en septembre et octobre.
 
 
En parcourant les ruelles, nous arrivons à l'ancienne gendarmerie,
transférée à Castelnau-de-Montmiral en 1857.
 
                                


Retable élevé en 1689 et restauré en 1987

L'église Saint-Corneille XIVe - XVe siècles.
Elle est de style gothique méridional, son clocher-porche de 57 mètres de hauteur a été réalisé en 1777.
Est-ce l'œuvre du même peintre ? Les peintures de la voûte semblent être un "copier/coller" de celles de l'église de Castelnau-de-Montmiral. (mais en plus mauvais état)

 
 
Un peu plus de poésie dans ce village qui n'en manque pas !
 
 
Une telle chaleur et une terrasse si accueillante désertée
...
où sont passés habitants et touristes ?
 
 
Notre tour de village nous conduit à la chapelle Saint-Roch. Édifiée en 1703 par les habitants du village pour remercier le ciel de les avoir protégés de la peste.
Construite au bord de l'abîme, elle surplombe la vallée de l'Audoulou.
Dommage, elle est fermée lors de notre passage.
 
 

 

Nous contemplons cette très belle maison à colombages.
 
 
Nous restons perplexes et rêveurs devant cette profusion de destinations.
Les habitants de cette maison, des globe-trotteurs c'est le moins qu'on puisse dire ont ramené des pierres de chaque lieu où ils se sont rendus et le résultat est inattendu ! Chaque pierre datée, référencée au nom du lieu d'où elle provient, le tout amassé en plusieurs tas devant la façade de leur maison.
 
 
Nous faisons le tour du village, mais c'est à se demander si le coin était bien sûr avant...
 
 
Avant de nous faire détrousser au détour d'un chemin, nous continuons sur LARROQUE.
 
Capture d'écran (Via Michelin) et localisation de notre parking.
 
C'est un tout petit village entre deux falaises, nous sommes un peu déçus, mais bon nous n'avons fait aucun détour pour y parvenir, Larroque est sur notre route. Quelques jolies ruelles néanmoins.
 
 
 Il y a par contre, un très joli château qui fait chambres et tables d'hôtes.
C'est le château de la Vère.
 
 
De Larroque, nous filons à BRUNIQUEL. Mais le parking est tout en bas du village, nous sommes tellement épuisés par la chaleur et personne ne se dévoue pour escalader afin de voir s'il est possible de s'engager plus avant et gagner ainsi quelques précieux mètres.
Nous nous contentons donc d'une photo et remettons cette visite à plus tard.
De plus ce village est dans le Tarn et Garonne.
 
 
Bruniquel
 
Nous nous rendons ensuite à PENNE.
 
Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking.
 
 
Penne nous séduit avec ses ruelles étroites, sinueuses mais nous la trouvons un peu "délaissée", certainement un manque de budget pour une si petite commune.
Un village médiéval "dans son jus" en quelque sorte.
Surplombant le village et la vallée de l'Aveyron, le château perché sur un éperon rocheux est néanmoins en cours de rénovation.
 
 
 


 
 
L'église fermée lors de notre passage, mais qui a bien besoin d'un ravalement de façade !
 
 
 
 
 

 
Un Alsacien en mal du pays ?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Quelques vues de Penne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Château de Penne
 
 
Nous rejoignons Saint-Antonin-Noble-Val pour la nuit. L'aire pour camping-car est monopolisée par un concours de pétanque et nous posons nos roues dans le champ à côté. Nous sommes très peu nombreux dans ce champ qui borde l'Aveyron.
Sinon, le stationnement sur l'aire et les services sont gratuits, le centre-ville est très proche. Mais, comme pour Bruniquel, Saint-Antonin-Noble-Val se trouve dans le Tarn-et-Garonne, alors... (cf. l'article "Tarn et Garonne (Juillet 2015)"
 
On se rend à MILHARS.


Capture d'écran (Via Michelin) et localisation de notre parking.

 
Nous sommes agréablement surpris par le vieux village médiéval.
Peu de rues comme on l'entend, plutôt des chemins qui déambulent entre des petits jardins clos parmi les maisons accrochées à flanc de colline.
C'est bucolique et charmant, mais je ne peux m'empêcher de m'imaginer revenant de courses les bras chargés jusqu'à terre et grimpant péniblement jusqu'à la maison...
ou mieux encore un changement de réfrigérateur ou de canapé...
alors là toute une équipée !!!!!!!
 
 
Remparts de Milhars
 
 
 
Et notre virée se termine par VAOUR, essentiellement pour voir les vestiges
d'une ancienne commanderie des Templiers fondée en 1140.
Il ne subsiste qu'une métairie et les vestiges de la maison forte.


Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du site.
 
 
Commanderie de Vaour
 
 
 
Nous avons visité des villages écrasés sous la fournaise (nous aussi d'ailleurs !!),
bu des litres d'eau.
Pas d'aires spéciales camping-car mais nous avons toujours pu nous garer assez facilement : 
  • près des remparts à Castelnau-de-Montmiral,
  • au pied de la cité à Puycelsi,
  • en bord de route à Larroque,
  • sur un parking situé en haut du village à Penne,
  • au pied du village médiéval de Milhars,
  • et contre la commanderie à Vaour.
Notre coup de cœur du week-end se porte sur Puycelsi.
Bien sûr la palme reviendrait à Cordes-sur-Ciel,
cité médiévale dont il n'est pas fait mention ici.
Mais nous ne nous y sommes pas rendus cette fois, 
nous l'avons visitée maintes et maintes fois juste pour le plaisir
de parcourir ses magnifiques ruelles,
apprécier sa rude montée pavée bordée de belles maisons,
arriver à la halle,
flâner dans les boutiques.
J'ai découvert Cordes-sur-Ciel dans les années 80 et déplore que les artisans (sculpteurs sur bois, sur pierre), peintres sur soie, tisseurs, créateurs en tous genres...) fort nombreux à cette époque aient pour beaucoup été remplacés par des boutiques plus anonymes et où l'on trouve maintenant assez facilement des articles
 Made in ...
Malgré tout, Cordes-sur-Ciel reste pour nous la BASTIDE par excellence.

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