Cantal (octobre 2016) 6ème partie

Tant qu'à y être...

 

Maurs ¤ Marcolès 

Tant qu'à y être...autant faire un petit tour dans le Cantal.

 

Nous commençons par MAURS, nommée aussi MAURS-LA-JOLIE.

Capture d'écran (Via Michelin) et localisation de notre parking et de l'aire de services.

 

Nous trouvons une place sur un petit parking quasiment vide, où nous ne gênons personne, entre le centre du village et l'aire de services qui se trouve un peu plus haut près du cimetière.

 

Ce village mentionné pour la première fois dans un écrit de 941, est blotti autour de son abbatiale.

 

Un passage à l'office du tourisme nous permet d'avoir un document qui va influer grandement sur notre futur itinéraire : "La châtaigneraie cantalienne"
 

Kézako ??? En fait, un bout de terre au sud-ouest du Cantal. cf. ICI

 

Nous apprenons ainsi que nous sommes en châtaigneraie cantalienne.

 

Maurs est à la croisée de 3 départements : le Cantal, le Lot et l'Aveyron - 3 départements, 3 fontaines, chacune symbolisant l'un d'eux.

 

La place du cloître, ainsi nommée car elle se trouve à l'emplacement de l'ancien cloître
du monastère bénédictin du Xème siècle.

 

L'abbatiale Saint-Césaire

 

Sur une 1ère église bénédictine (Xe s) fut érigée une 2e église au XIIe s et enfin une 3e au XIVe s
qui a gardé quelques éléments de la construction précédente.

Dans l'abbatiale, se trouve un ensemble unique de sculptures en noyer,  à l'origine polychrome. (XVIème siècle)

La chapelle Saint-Césaire

Buste de Saint-Césaire, évêque d'Arles, recouvert d'argent et de cuivre doré (XIIème siècle) et crosse de Saint-Césaire en cuivre émaillé (XIIIème siècle)

La place du marché, s'y trouvait autrefois l'ancien cimetière des moines.

Une visite fort intéressante agrémentée d'un beau ciel bleu et d'une température très agréable.
Et ce n'est pas ce troupeau qui va me contredire...

L'aire de services derrière le mur du cimetière.

Nous reprenons la route pour gagner MARCOLES au cœur de la Châtaigneraie, classée parmi les "petites cités de caractère". Une appellation que je ne connaissais pas, je me demande quels critères la diffèrent de l'autre label, celui des "Plus beaux villages de France".

La route n'est pas très large, mais quels paysages ! Pas toujours facile de négocier une photo entre cahots et virages.



Capture d'écran (Via Michelin) et localisation de l'aire cc.

Notre point de chute se trouve près du stade et du camping.

Coordonnées GPS : N 44°46'816'' E 2°21'236''

Une bonne idée de s'arrêter ici pour la nuit, l'endroit est très avenant.

Guess, curieux de savoir où nous sommes...

L'aire de services, entre le stade et le camping.

Au-dessus, le camping et le terrain de tennis ;  derrière moi, la piscine extérieure.

Une jolie plaque émaillée pour un joli village

Amusant ! Après avoir pris cette photo, le photographe d'un journal du coin, bien mieux achalandé que moi s'est posté à la même place pour prendre la même vue.

Le "Portail bas" ou porte principale du bourg érigé au XVème siècle. Une tour avec horloge l'a
surmonté jusqu'au XVIIème siècle. On voit les armoiries des Boisse, seigneurs de Marcolès et
les archères adaptées à l'usage de l'arbalète.

La "rue longue", rue principale du village qui s'étire entre les deux portes de la cité.

La maison Destaing (XVème-XVIème siècles) - Y résidait une famille de notables.

Le portail haut, du XVème siècle lui aussi.

La place de la fontaine

Face à l'entrée de la mairie, cette belle haie d'hortensias, bien qu'en fin de floraison, nous laisse apprécier toutes ses teintes de roses.

Derrière la mairie, une statue réalisée par Philippe Henry trône sur la place de l'An 2000. Une petite plaque : "Générations futures - Ici, comme ailleurs à l'horizon du troisième millénaire, il reste toujours tant de choses à découvrir. Philippe Henry le 24 juin 2000."

Les maisons fortifiées du mur d'enceinte

Un "Point livres" bien harmonieux,  proche de la "Fausse porte" par où les Anglais se seraient infiltrés dans la cité pendant la guerre de Cent ans.

Il reste quelques vestiges des remparts des XIIIème et XIVème siècles.

L'église Saint-Martin a été construite au XVème siècle. Le clocher auparavant au-dessus de la porte d'entrée a été déplacé au XVIIème siècle.

Maison construite à la place d'une ancienne tour seigneuriale érigée en 1203 et détruite au XIXème siècle.

Rue du four (ou du vieux fossé), le fossé on suppose qu'il a été comblé mais le four, mystère,
 nous ne l'avons pas trouvé.

Des suggestions pour les randonneurs

Peu d'emplacements cc sur l'aire, et pour les inconditionnels du camping, en voici les tarifs.

Marcolès est à classer dans "nos coups de cœur".

Ce village médiéval nous a offert un joli bol d'air avec ses 680 m d'altitude. Il a su garder son charme et son authenticité.

Nul doute, que nous y reviendrons avec plaisir à l'occasion...nous n'avons pas abordé le côté randonnée.

A noter : Depuis 2024, Marcolès fait partie des "Plus beaux villages de France".