Cantal (octobre 2016) 7ème partie

Deux villages et deux aires cc agréables

 

Montsalvy ¤ Vieillevie

Nous prenons tellement goût à notre petite incursion cantalienne, que nous décidons de pousser plus avant l'aventure.

Capture d'écran (Via Michelin) et localisation de l'aire cc.

 

Si vous allez au 44°42'29 (Nord) et 2°30'2 (Est), vous tomberez sur la belle aire réservée aux cc de MONTSALVY.
Une dizaine d'emplacements gratuits, bien délimités et plats, proches du centre du village et à ce qu'il nous a semblé au calme.
Il est même possible de se doucher (en haute-saison je suppose) car en ce mois d'octobre, le petit bâtiment proche de l'aire de services est fermé.

 

 

Alerte à la SPDD (Société Protectrice des Doudous) - Quelle horreur, abandonné sur un arbre !  :-)

 

L'aire cc jouxte la caserne des pompiers et deux grands parkings.

Un brin d'histoire :
Le XIème siècle marque les débuts de Montsalvy lorsque le moine Gausbert fonde une église, un hospice et un monastère. Une sauveté voit le jour, ce territoire assure l'immunité ecclésiastique à qui vient s'y réfugier et devient vite populeux et prospère. 
 

A l'époque médiévale, la cité ceinte de remparts s'ouvrait au sud par la porte d'Entraygues et au nord par celle d'Aurillac. Ces accès étaient fermés chaque soir par une herse et des double-portes.

Porte d'Entraygues aussi dénommé porche sud

Probablement bâtie sur les fondations des anciens remparts, cette grande demeure a pris du galon après la construction de sa tour en devenant le château de Montsalvy. (Là, c'est au choix : XVème siècle sur le document papier, XVIIIème siècle sur le site de Montsalvy !!!) - Ses propriétaires en ont fait don à la commune à condition d'y créer une Maison de retraite.

La Tourelle : Une petite échauguette sur le parvis de l'abbatiale qui a du avoir bien du succès ces derniers mois, si l'on s'en tient à l'affichette...

...d'un quidam détenteur d'un brin d'humour.

L'humour se retrouve sous le porche d'entrée.

L'abbatiale dédiée à Notre-Dame de l'Assomption a été construite au XIème siècle. Endommagé par la foudre en 1258, son clocher a été rebâti sur une travée. Il en est de même pour une partie de la voûte qui s'est effondrée au XVIIIème siècle et, elle aussi reconstruite.

La salle capitulaire du XIVème siècle a été saccagée à la Révolution. Restaurée, elle sert aujourd'hui d'écrin à des pièces prestigieuses, on peut y admirer notamment une belle collection d'ostensoirs et des vêtements ecclésiastiques.

La fontaine "Lo Grifol" du XIXème siècle a été jusqu'au milieu du XXème siècle, le principal
point d'eau potable. Un côté servait d'abreuvoir au bétail, l'autre était à usage domestique.

A l'autre bout de la rue, le porche nord ou Porte d'Aurillac

Le réfectoire des moines

Entre l'abbatiale et le réfectoire, se trouvait le cloître aujourd'hui disparu, seul le puits subsiste bien qu'il ait été comblé.

Nous y retrouvons les baies géminées de la salle capitulaire.

Devinez comment se nomme cette placette qui est aussi une impasse...

...et oui !

Wouah ! Malgré le temps gris et à la pluie, comme nous aimerions trouver à chaque fois d'aussi jolis villages sur notre route !

 

Et la route, il est temps de la reprendre en direction de l'Aveyron.

Après quelques kilomètres effectués sur des chemins de traverses, et des paysages superbes, nous arrivons à VIEILLEVIE, minuscule bourg entouré de forêts au bord du Lot.

L'aire est propre, quelques places délimitées...un bel effort pour nous recevoir de la part de cette petite commune.

Le château bien qu'édifié à partir de l'an mil, date surtout des XIIIème et XVIème siècles. Nous l'aurions volontiers visité mais nous nous trouvons hors de la période d'ouverture au public.

La pluie, menaçante depuis ce matin, a fini par nous rattraper à Vieillevie et bien que fine, elle nous a suivis le temps de faire le tour du village. En fait, un aller-retour de la rue principale.

Ce village bénéficie d'un environnement propice aux balades forestières, aux rêveries au bord du Lot.