Lot (février 2017) 1ère partie

Au fil du Lot

Bach ¤ Limogne-en-Quercy ¤ Cénevières ¤ Calvignac ¤ Larnagol

Ouf ! Un peu moins de gelées, un peu moins de pluie et quelques jours pour prendre la route. Destination le Lot, avec au programme la vallée du Lot et la vallée du Célé et... certainement quelques chemins de traverse ???

C'est parti pour une virée à travers les petits villages typiques du Quercy.

Première étape :  BACH

Capture d'écran (Via Michelin) et localisation de notre parking.

Nous stationnons à l'entrée de ce petit village, où en contrebas du cc un champ abrite deux puits. Après déjeuner, nous partons faire un tour,  mais surprise, Guess manifeste  peu d'empressement.

Un panneau d'affichage, propose une bonne synthèse du village, bien mieux que je ne saurais le faire. J'ai juste marqué l'endroit où nous avons stationné :

Je vous en fais une petite retranscription pour une lecture plus aisée :

" Située au Sud-Est du Département du Lot, elle fait partie du Canton de Lalbenque. Sur le plan géologique, elle appartient à l'entité des Causses de Limogne. Elle connut une intense activité lors de l'exploitation du phosphate à la fin du XIXe siècle. La superficie est de 2100 hectares. Au milieu du XIXe siècle, la population s'élevait à 706 habitants. En 2006, on dénombrait 171 résidents permanents.

Les Curiosités :

- Le lavoir de l'Escabasse date du 18e siècle, il est entièrement creusé dans la roche ; il existe un lavoir aux Escuberts et un à l'Escabassoulette.

- Les deux puits près de la mairie "dits anglais" sont circulaires, les parois sont bâties en blocs de pierres. Le plus grand a une profondeur de 30 mètres d'eau.

- Le puits carré de 4 mètres de côté "dit Romain" situé à l'Escabasse a une profondeur de 15 mètres dont 8 mètres d'eau. Ces puits alimentaient la population du village.

- Les sentiers de randonnées : Le chemin GR65 venant du Puy en Velay et se dirigeant vers le Col de Roncevaux via Saint Jacques de Compostelle traverse le bourg de Bach, le tronçon de Bach à Cahors est classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO ; la voie romaine venant de Rodez et se dirigeant vers Cahors traverse la commune ainsi que le GR36 ; un chemin de randonnée de 9 km "dit des phosphatières" permet de découvrir une partie du territoire de la commune.

- L'église Notre Dame de l'Assomption date de la fin du XIIe siècle, les parties les plus anciennes actuelles datent du XVe siècle.

- Les phosphatières, grottes à ciel ouvert, ont été exploitées pour le phosphate à la fin du XIXe siècle. Elles renferment d'abondants fossiles de l'ère Tertiaire et une flore d'ambiance tropicale. Le site du Cloup d'Aural est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques. Visites guidées et espaces thématiques vous sont proposés."

A quelques endroits, des reliquats de peinture. L'église plutôt sobre de nos jours devait en d'autres temps s'orner de jolis décors.

Guess marche de moins en moins volontiers, aussi nous reprenons le cc pour nous rendre jusqu'au lavoir de l'Escabasse. Celui-ci aurait certainement été plus "aguichant" sous un beau ciel bleu, mais on fait avec ce que l'on a.

Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du site.

Un seul regret, n'avoir pu visiter les Phosphatières du Cloup d'Aural, ouvertes du 1er avril au 11 novembre. Plus d'infos ICI

Il est temps de gagner Limogne-en-Quercy. Sitôt garés et prêts pour la visite, nous constatons que Guess va plus mal, il refuse catégoriquement de marcher. Renseignement pris, pas de vétérinaire ici, le premier se trouve à Villefranche-de-Rouergue.

Première entorse à notre parcours, il ne nous reste plus qu'à rejoindre Villefranche-de-Rouergue. Voir ICI 

Après visite à la clinique vétérinaire et nuit aveyronnaise, nous reprenons le chemin du Lot en retournant à l'endroit où nous étions hier en fin d'après-midi.

Nous comptons découvrir LIMOGNE-EN-QUERCY en douceur, avec peu de marche pour ménager notre vaillant petit chien qui bien que semblant aller mieux ne tient tout de même pas la forme olympique.

Ce n'est pas difficile, le village est de taille modeste et sans grand intérêt touristique.

Quelques photos tout de même :

La grande bâtisse près du parking est devenue gîte, il reste l'église. Ce commentaire pourrait laisser entrevoir un village désert. Il n'en est rien, il est plutôt bien achalandé (même sans vétérinaire) et semble vivant.

Nos chiens ayant fait connaissance, nous discutons un moment avec les occupants d'un fourgon aménagé garé devant l'église avant de reprendre la route.

Allez, le déjeuner se prendra au pied du château de CENEVIERES, nous serons fin prêts pour la visite de 14 heures. Agréable halte pastorale, d'autant plus que le beau temps semble enfin s'inviter à la balade.

Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking et du château.

Ce château "renaissance" a été édifié au XVIème siècle, complétant un donjon et un logis du XIIIème siècle.

Le village de Cénevières, juste en dessous :

C'est tout ce que nous verrons de ce château privé car malgré le fait qu'il soit notifié "ouvert" sur le Net, nous nous trouvons ainsi qu'une autre famille devant une porte close. Une petite visite tout de même ICI

Après plus d'une 1/2 heure d'attente, déçus, nous jetons l'éponge et partons pour CALVIGNAC.

Capture d'écran (Via Michelin) et localisation de notre parking.

Contournant quelques maisons récentes et des prés au pied de l'ancienne cité, nous tentons la montée et nous garons sur un petit parking en surplomb de la vallée. Je doute que la chose soit possible l'été, le parking n'est pas très grand et pas très loin se trouvent des gîtes.

L'histoire de Calvignac remonte loin dans le passé.

8 dolmens datés entre 2200 et 1800 av. J-C attestent de la présence de l'homme sur le territoire. Après avoir été fief de l'évêché de Cahors au VIIème siècle, vicomté au IXème siècle, la cité a dû faire face aux Anglais lors de la guerre de Cent ans. Prise en 1356 et 1370, elle a néanmoins résisté à 3 sièges.

Le château est détruit au XVIIème siècle et le fort démantelé.

De ce passé moyenâgeux, il reste quelques traces : la tour, la porte ogivale des anciens remparts, quelques maisons et quelques vestiges romans de l'église.

Nous faisons la visite, longeant des maisons dont la construction s'étend du XVIème au XIXème siècle.

L'église est simple et lumineuse, avec de très belles voûtes. Par endroits, quelques magnifiques fragments de peintures ont résisté au temps.

J'adore la petite échelle pour grimper au clocher.

Plaque apposée au pied de la croix

Du sommet du village, nous pouvons admirer tout à loisir la vallée du Lot. Au loin, se profile même le village de LARNAGOL, notre prochaine destination.

2 km plus loin, il ne nous reste plus qu'à traverser le pont et nous y sommes.

Capture d'écran (Via Michelin) et localisation de notre parking.

Nous trouvons un emplacement au pied de l'église. Il fera bien l'affaire le temps de faire un tour, de toutes façons nous n'avons pas l'embarras du choix. La route est coincée entre les maisons et le Lot.

L'agencement du village nous surprend de prime abord mais il se plie à la configuration des lieux. L'église s'impose au-dessus du fleuve et il vaut mieux avoir ses deux jambes valides pour grimper l'escalier.

Après le porche, nous grimpons jusqu'à un petit jardin qui semble public.

Ce porche jouxte le portail du château.

Du château (privé), nous ne verrons qu'une vue partielle au-dessus du portail. Au donjon du XIIIème siècle, s'est accolé un château construit au XIVème siècle et modifié jusqu'au XVIIIème siècle.

Redescendus au bas du village, nous passons sous la route, pour gagner la berge du Lot.

De ruelle en ruelle, nous avons déambulé pendant plus d'une heure dans ce village exempt de boutiques, nous avons juste rencontré quelques maçons en plein travail de rénovation.

Il est temps de rejoindre Cajarc, distant d'une dizaine de km et de nous poser pour la nuit.