SAINT-NAZAIRE-DE-LADAREZ ¤ CABREROLLES
L'intégralité de notre parcours :
Saint-Etienne d'Albagnan ¤ Vieussan (1ère partie) ⇨ Saint-Nazaire-de-Ladarez ¤ Cabrerolles (2ème partie) ⇨ Faugères ¤ Gabian ¤ Roujan (3ème partie) ⇨ Caux ¤ Nizas ¤ Adissan (4ème partie) ⇨ Cazouls d'Hérault ¤ Lézignan-la-Cèbe ¤ Aumes (5ème partie) ⇨ Castelnau-de-Guers ¤ Nézignan-l'Evêque (6ème partie) ⇨ Portiragnes (7ème partie)
Saint-Etienne d'Albagnan ¤ Vieussan (1ère partie) ⇨ Saint-Nazaire-de-Ladarez ¤ Cabrerolles (2ème partie) ⇨ Faugères ¤ Gabian ¤ Roujan (3ème partie) ⇨ Caux ¤ Nizas ¤ Adissan (4ème partie) ⇨ Cazouls d'Hérault ¤ Lézignan-la-Cèbe ¤ Aumes (5ème partie) ⇨ Castelnau-de-Guers ¤ Nézignan-l'Evêque (6ème partie) ⇨ Portiragnes (7ème partie)
Quittant Vieussan, nous ne manquons pas de croiser vendangeurs et tracteurs en ce mois de septembre où les vendanges battent leur plein !
Les choses se corsent un peu pour traverser Roquebrun, mais chacun y mettant du sien, ça passe...
Entre Roquebrun et Saint-Nazaire-de-Ladarez, la route n'est pas large, mais l'on se croise aisément.
Nous arrivons sur le coup de midi à SAINT-NAZAIRE-DE-LADAREZ, reste à se garer...
Photo du plan figurant sur le dépliant "L'empreinte wisigothe Saint-Nazaire-de-Ladarez - Pays Haut Languedoc et Vignobles - Tourisme et Patrimoine". Nous entrons dans le village du côté du point 16. |
Une petite reconnaissance pour trouver la place adéquate. En fait, il y a bien un parking un peu plus loin (au niveau du point 9 sur le plan) mais il est complet et pas d'un super accès ; et un autre à l'opposé, non indiqué sur le plan (quelques 100 m derrière moi sur la photo ci-dessous).
Finalement, nous nous garons près du mur de l'église, à côté d'un autre cc. C'est l'occasion de discuter un moment avec nos voisins du Vaucluse.
Capture d'écran (Via Michelin) et localisation de notre parking. |
Dans le passé, les ruisseaux ont permis l'implantation d'un oppidum romain, même si Saint-Nazaire-de-Ladarez n'est mentionné qu'en 978. Et dans le village, la présence de l'eau est indéniable.
Détail de la croix ci-dessus |
Monument aux morts - Œuvre de Raoul Dussol |
Bon, nous avons déjeuné, la vaisselle s'égoutte tranquillement, il est temps de visiter le village.
Un premier arrêt devant le mur peint de la mairie.
En référence à la peinture, je vous note un petit bout de la plaquette :
"[...] la production de noisettes est restée pendant longtemps une ressource locale réputée. La tradition veut qu'à l'automne, on trouve dans chaque maison, le "pastis de Saint-Nazaire", gâteau traditionnel à base de noisettes ; d'où le surnom du village : Saint-Nazaire las avelanos ("Saint-Nazaire les noisettes")."
La tour-clocher et le vieux château (point 6 sur le plan) |
Nous nous engageons dans des ruelles pour atteindre le corps de logis principal du château. (point 7 sur le plan)
Pas bien folichon !
Ne reste qu'à imaginer la belle fenêtre géminée d'antan et la cour intérieure aujourd'hui fermée par une grille en fer forgé.
Il faut reconnaître que les lieux ont été sérieusement dénaturés !
Corps de logis principal du château |
Nous poursuivons la balade...
Un bloc de pierre a trouvé une deuxième vie sur la façade d'une maison de la place (point 8 sur le plan). Daté de 1624, il témoigne de la présence d'un forgeron grâce aux outils (pince et enclume). |
Un figuier de barbarie prolifique ! (près du point 12 du plan) |
Point 13 du plan |
Demeure de Pierre Malhac puis de son fils Louis, tous deux procureurs du roi, l'un de 1624 à 1661, l'autre de 1661 à 1707. (point 14 sur le plan) |
Ruisseau au-dessous du Pont Neuf (point 15 sur le plan) |
Croix d'entrée de ville (point 2 sur le plan) |
Petit sarcophage en pierre trouvé dans un terrain proche de l'ancienne église lors de fouilles effectuées en 1967 (point 1 sur le plan) |
Et nous revoici revenus à notre point de départ, devant l'église Saint-Nazaire-Saint-Celse, toujours fermée. (point 3 sur le plan)
J'avais espéré que les portes seraient ouvertes dans l'après-midi, et bien non !
Façade de l'église |
La chaleur nous dissuade de partir à l'aventure sur les chemins de randonnées.
Il y a pourtant quelques sites plus ou moins loin qui pourraient être intéressants autour du village.
- Le Pech de la Suque - "Mur proto-historique, vestige d'un enclos fortifié ou ancien oppidum",
- La Carrière de Marbre de l'Incarnat,
- Saint-Jean-de-Calem - vestiges,
- L'Hermitage Saint-Etienne - Chapelle située sur un point culminant avec une table d'orientation,
- Le Site géologique du Clapassous.
Nous le ferons peut-être un jour, mais en attendant nous prenons la direction de Cabrerolles via une petite route de campagne aussi jolie qu'étroite !
Nous n'essayons même pas de pénétrer avec le cc au centre du village de CABREROLLES et profitons de l'espace près de l'église Saint-Amand pour nous garer en bord de route.
Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking. |
Nous nous contenterons du village et du site médiéval, mais pour les plus courageux quelques circuits sont proposés :
Une petite retranscription peut-être ?
"La châtaigne était un élément important de l'économie villageoise. Chaque famille avait sa châtaigneraie et tous les membres participaient à la récolte. La châtaigne se mangeait fraîche ou était séchée dans un local approprié.
Le Secadou
Dans une remise de quelques mètres carrés, souvent dallée, est installé un plancher à claire-voie sur des poutres à environ 2 mètres de hauteur. Une trappe permettait d'accéder à cet étage où l'on répandait une couche de 15 à 20 cm de châtaignes. Au rez-de-chaussée, un petit feu les déshydratait en trente jours. Les fruits étaient surveillés et remués chaque jour. Au final, la châtaigne était dure comme du bois et se conservait pendant un an."
Et le Secadou se trouve sur la photo ci-dessous, première bâtisse à droite.
Si jusqu'ici cela grimpait doucement mais sûrement, à partir de ce point nous empruntons escaliers et chemin de terre.
Besoin d'une loupe ?
Là, par contre, il va me falloir recopier :
"L'Hérault est un vrai gruyère, une petite partie du sol continental de la Pangée.
Sur plusieurs ères géologiques, les vallées calcaires et d'alluvions ont été remontées puis renversées, couchées, ou brisées par la poussée des Pyrénées, du Massif Central ou des Alpes. Les pluies acides se sont infiltrées dans les fissures, dissolvant et creusant les roches d'une multitude de cavités. A Cabrerolles, plusieurs couloirs naturels courent sous la colline, dans divers sens. Les calcaires ou les schistes présentent des strates couchées et chiffonnées.
Un autre exemple de ces titanesques bouleversements s'observe sur la route de Saint-Nazaire-de-Ladarez. Une grotte éventrée affiche des concrétions de stalactites qui montent ! ...et inversement...! (normalement, les stalactites creuses, tombent et les stalactites pleines montent)"
L'entrée du souterrain |
On ne sait trop si la corde est là pour se retenir ou pour éviter de dévier du sentier.
D'ici, on voit même le cc à l'entrée du village. |
A mi-chemin entre le château et la chapelle : la citerne |
En contrebas de la chapelle, une petite carrière d'où l'on extrayait la pierre. |
Nous redescendons au cc par l'autre rue...
...jusqu'à l'église Saint-Amand. Celle-ci agrandie au XVIIème siècle a permis d'accueillir la population, c'est à ce moment que les fidèles ont délaissé la chapelle castrale Notre-Dame de la Roque. Les murs gardent encore les traces de cet agrandissement.
Décidément, elles sont toutes fermées !!!
Et si nous espérions une route plus large, c'est raté !
Le premier signe de notre arrivée à Faugères est la cave avec ses grandes cuves "estampillées" AOC FAUGERES Mas Olivier.
Mais Faugères fera l'objet du prochain article.
A bientôt !
Bonjour,
RépondreSupprimerDes petits villages bien typiques, aux petites ruelles où cela doit être agréable d'y déambuler.
Peu de monde encore une fois !!!
Et le point de vue, superbe !!
Merci pour la decouverte ;-)
Cath
Je ne savais même pas que ces bleds existaient (lol)
RépondreSupprimerC'est dans les "ruffes"
Merci pour la découverte
Bonjour,
RépondreSupprimerUn vrai guide culturel et historique cette Brigitte du Tarn. Ah on en apprend des choses. Je ne savais pas que les Wisigoths étaient venus dans le coin.
Pour une fois ce n'est un matou qui veille à la fenêtre, mais un joli toutou.
Merci pour le partage