Lot : Catus, Gigouzac, Saint-Germain-du-Bel-Air, Frayssinet (janv. 2019) 8ème partie

De jolies découvertes par petites touches


L'intégralité de notre parcours (liens actifs) :
Cahors ¤ Douelle ¤ Crayssac ¤ Caïx ¤ Saint-Vincent-Rive-d'Olt ¤ Castelfranc ¤ Albas (1ère partie) - Puy-l’Évêque (2ème partie) - Grézels ¤ Saint-Martin-Le-Redon ¤ Montcabrier (3ème partie) - Villefranche-du-Périgord (4ème partie) - Belvès (5ème partie) - Saint-Pompont ¤ Daglan (6ème partie) - Dégagnac ¤ Rampoux ¤ Lavercantière (7ème partie) - Catus ¤ Gigouzac ¤ Saint-Germain-du-Bel-Air ¤ Frayssinet (8ème partie) - Saint-Martin-de-Vers ¤ Vers ¤ Laroque-des-Arcs ¤ Labastide-Marnhac ¤ Belfort-du-Quercy (9ème partie) - Monteils (10ème partie)

Capture d'écran "Via Michelin" et localisation du parking et de l'aire de services.

Arrivée à Catus

Nous nous garons sur le parking près de l'aire de services, à proximité de la caserne des pompiers. Stationnement et services gratuits, borne artisanale.

Coordonnées GPS : N 44°33'20.7770''  -  E 1°20'21.6410''

Un petit tour de ville ?

L'hôtel de ville

Après les chats peints sur les pots de fleurs (eh oui, regardez la troisième photo ci-dessus), nous voyons un chat sur la façade de la mairie... ??

A défaut de trouver l'office du tourisme ouvert, j'ai cherché l'explication sur le net :

Le site de la mairie "catus.fr" propose :

"La Crozo del Cat - A une époque fort lointaine, un énorme chat avait pris pour repère la grotte dite "du Terrier" devenue en patois local "La Crozo del Cat", sise un peu au nord du village. L'animal qui avait fait de nombreuses victimes, terrorisait le pays et la peur avait paralysé les habitants. Aussi, le seigneur de l'endroit résolut de faire périr le monstre et pour ce, il promit sa fille en mariage doté de la moitié de la seigneurie. Relevant le défi, un jeune, beau, fort, et courageux chevalier se présente au seigneur et, avec sa superbe monture, armé de pied en cap, il s'avance vers la grotte. Le chat qui était aux aguets bondit sur le jeune homme mais, avant que le monstre ne l'étreigne, le chevalier l'occit en lui enfonçant l'épée dans le ventre jusqu'à la garde. Couvert du sang de l'animal, son trophée à la main, notre héros revient triomphant au castel, se marie avec la fille du seigneur, s'installe dans la région grâce à la dot et retient le nom de Catus pour nommer le bourg qui prit naissance sur les terres lui revenant."

Le site "quercy.net/la légende de catus" propose la version "presque" semblable de Christian.Esteve :

"[...]A une époque reculée, un énorme chat sauvage avait choisi cette grotte pour son repère. Il faisait de nombreuses victimes et terrorisait le pays. On ne parlait partout que du redoutable animal. La désolation était telle que le seigneur de l'endroit résolu de faire périr le monstre. Il promit, à celui qui le tuerait, sa fille en mariage et la moitié de sa seigneurie. Voici qu'un jeune et beau cavalier, fort, courageux et décidé se présente au seigneur qui l'embrasse, lui donne un superbe cheval et l'arme de pied en cap. La belle héritière l'admire et craint pour ses jours. Le cavalier part, s'avance dans la grotte, faisant retentir les échos du galop de son coursier. Le chat l'entend, sort de sa retraite et bondit sur le jeune homme ; mais avant que le monstre ne l'étreigne, le cavalier lui enfonce l'épée dans le ventre jusqu'à la garde. Notre héros, couvert de sang et chargé de son trophée revenait en toute hâte au castel, quand, fou d'orgueil et ivre de joie à la pensée de la récompense il s'écrie : "Que Dieu veille ou non, la fille du seigneur est à moi." A peine eut-il proféré ce blasphème que le cheval s'abat, et lui-même tombe mort. La chute fut si violente que les genoux du cheval, le casque du cavalier et la tête du félin laissèrent leur empreinte sur le rocher.[...]"

Donc, pour faire simple, selon votre optimisme (ou pas), vous choisissez l'une ou l'autre version.  😉
Personnellement, je préfère la version conte de fée, du style "ils s'aimèrent et vécurent heureux"...

La "Tour des Anglais" à une fenêtre géminée trilobée (XIVe siècle)

La halle est massive et nous présente un festival de chats.

Mieux vaut ne pas être distrait ! 😉

Nous arrivons près de l'église Saint Astier (ancien prieuré Saint Jean). L'église érigée au XVème siècle a été restaurée aux XVème et XVIème siècles. Le prieuré a été vendu comme bien national à la Révolution.

Ah ah ah ! Guess fait le malin. C'est un peu facile lorsque les autres chiens sont derrière la clôture !

Statue sous le porche de l'église

L'église est ouverte, j'entre... que de jaune ! Les murs sont blancs, rehaussés de jaune.

L'église est de ce fait, très lumineuse.

Sculptures sur les colonnes qui se trouvent sous le porche.

Comme dans le Gers, ici aussi, il y a une "Ronde des Crèches" mais elle consiste à faire le tour des crèches en une journée.

Chaque crèche a son animal vivant. 

Ainsi, un renard, un oiseau, une brebis, un chat, un lièvre, un chien, un agneau, une abeille, un âne, un bouc, une tourterelle, un poney, un coq, un goret, une colombe, (un crocodile et un poisson), un chevreau, un canard, une caille, un corbeau, des chevaux, prennent le temps d'une journée place près de la crèche.

Dommage, nous serons rentrés, j'aurais été curieuse de voir ça ! 

La balade aurait été bien plus intéressante avec quelques explications, mais c'est ainsi. Certaines agglomérations à défaut de support papier, proposent des panneaux. Certaines même (fort rares malheureusement), ont des plans de visite mis à disposition devant les vitrines de leur office de tourisme fermé.

Mais ici, l'office du tourisme est fermé en hiver et rien ne prend le relais apparemment.

Dommage, car j'ai appris après-coup qu'une base de loisirs se trouve au Lac Vert. Nous aurions au moins pu y faire un tour !

Nous finissons l'après-midi à GIGOUZAC.

Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking.

Nous n'avons pas osé nous aventurer dans les rues du village, mais nous avons découvert  lors de la balade que la salle des fêtes disposait d'un grand parking.

Coordonnées GPS de notre stationnement :  N 44°34'59.6630''  -  E 1°26'6.3350''

Près de notre parking, un grand panneau (recto-verso) nous occupe un long moment ; le temps de tout lire et les premiers lampadaires s'allument dans les rues.

Et si vous avez le courage, le détail du panneau :

Sans plan, cela va être difficile de repérer tous ces petits bouts de patrimoine !

Je vous aide ?

"Historique

L'église de Gigouzac est construite au XIIe siècle et mentionnée dans les textes en 1153 comme étant la propriété du Chapitre du Vigan à proximité de Gourdon. Plus tard, au XIVe siècle, les seigneurs Stephani de Vallon y fondent une chapellenie.

Description

L'église a évolué au fil des siècles. Au XIIe siècle elle se compose d'une nef unique et d'une tour à son extrémité orientale. A la fin du siècle suivant elle est complétée par un chevet à plan carré, et une porte est percée à la base de la face sud de la tour. Au XVIIe siècle, l'église est agrandie par la construction d'un bas-côté au nord et un étage formant clocher est ajouté à la tour. Au XIXe siècle, l'église est couverte de fausses voûtes d'arêtes, remplaçant ainsi la probable voûte en berceau semblable à celle de la tour, encore existante. Le chœur, quant à lui, est couvert en croisée d'ogives. Les culots placés à la retombée de la croisée d'ogives du chœur sont ornés de têtes dont une tête d'homme crachant des feuillages. La clé de voûte figure Saint Pierre, en buste, mitré, bénissant de la main droite et tenant les clés."

Retable en noyer du XVIème siècle

Près de la crèche, un autre tas de paille. 

Nous apprenons par une dame du village que le tas de paille n'attend plus que l'âne qui doit y prendre place pour la "Ronde des Crèches".

Quant au chat, il est interdit de séjour dans l'église, car il grimpe à l'échelle pour attraper les pigeons qu'il dévore derrière la porte de l'église.

La salle des fêtes et son parking

Le monsieur qui travaille sous la bâtisse, nous apprend que c'est l'ancienne scierie (n°23 du panneau).

L'église était à l'origine la chapelle du château, le four du château coincé à l'angle de deux bâtisses est toujours en état. La quantité de grain apportée, déterminait la quantité de pain obtenue une fois le boulanger payé.

A droite de la photo, le four à pain du château.

Nous avons adoré l'ambiance de Gigouzac et nous y reviendrons certainement mais pour l'instant, nous rejoignons SAINT-GERMAIN-DU-BEL-AIR espérant y trouver un bivouac sympa pour la nuit.

Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de nos parkings.

Après avoir essayé le parking au centre du village, un peu trop penché à notre goût pour y dormir,  nous nous sommes rabattus sur le parking situé devant le camping et les infrastructures sportives.

Coordonnées GPS : N 44°38'58.8350'' -  E 1°26'6.9360''

Lorsque nous nous réveillons, c'est tout blanc dehors et on ne peut pas dire qu'il fait très chaud dans le cc non plus. Les conduites d'eau ont gelé, cela ne nous était jamais arrivé. Première chose, mettre vite le chauffage en route...

...gratter la glace du pare-brise et réchauffer un petit chien frigorifié ! 

Heureusement, la petite superficie fait qu'il fait vite bon dans l'habitacle.

Nous rejoignons le parking au centre du village.
Coordonnées GPS : N 44°38'47.0090''  -  E 1°26'26.0570''

Guess s'est enfin réchauffé et c'est chaudement emmitouflés que nous entamons tous les trois la visite du village.

Le tour du centre est assez vite fait : l'hôtel de ville, le poids-public et l'église.

L'hôtel de ville

Le buste de Marianne retrouvé après la guerre à la Préfecture de Cahors.

Les vitrines de la pharmacie et du salon de coiffure hébergent les décorations de fête :

Une fois de plus, c'est Guess qui remporte les suffrages félins. Et ce matou a fière allure !

Nous arrivons devant l'église Saint Germain l'Auxerrois de style néo-gothique. Les vitraux sont du XIXe siècle et la cloche en bronze est parait-il de 1585. 

Nous n'en verrons pas plus, elle est fermée.

Nous quittons donc Saint-Germain-du-Bel-Air plus vite que prévu et prenons la direction de FRAYSSINET.

Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking.

Nous nous garons sur le parking de la salle polyvalente, gratuit et sans services.

Coordonnées GPS : N 44°39'46.1160''  -  E 1°28'53.9330''

Je vous aide :

"Etape agréable et reposante sur la D820, c'est un village très ancien dont on retrouve les traces en 1211. Il fut occupé par les anglais en 1350 pendant la guerre de cent ans. 

Outre une situation divisée en parties basse et haute et une architecture typique, le village est dominé par l'église St Pierre du XVe siècle qui abrite un beau retable et une statue, tous deux classés. 

Egalement, un chemin de croix entouré de buis et de sapin conduit au calvaire situé au sommet d'une colline."

Une mini boîte à livres toute mignonne.

A l'entrée du village, une scène festive mêle ours, chien, mouton, renne...

Ici aussi, les villageois ont fait preuve de beaucoup d'imagination et ont réalisé une déco sympa avec des petits riens et beaucoup de cœur.

Des maisons en pierre s'alignent le long de quelques rues étroites...

...nous quittons la partie basse du village pour accéder à l'église Saint Pierre...

"Alors, tu te bouges ?" Ben, oui, mais je peux difficilement prendre les photos en marchant !

...où nous trouvons porte close !

Après la traversée de la partie haute du village, nous attaquons la descente par la route.

Il fait très froid, les champs sont encore gelés. Le village très typique nous plait bien. Et outre, l'église fermée, je regrette que le chemin du calvaire ne soit indiqué nulle part. 

Et si il l'est, cela ne nous a pas sauté aux yeux !

En attendant, je vous dis à bientôt pour la suite de cette balade. 😉