Au fil du Lot et de ses méandres
L'intégralité de notre parcours (liens actifs) :
Cahors ¤ Douelle ¤ Crayssac ¤ Caïx ¤ Saint-Vincent-Rive-d'Olt ¤ Castelfranc ¤ Albas (1ère partie) - Puy-l’Évêque (2ème partie) - Grézels ¤ Saint-Martin-Le-Redon ¤ Montcabrier (3ème partie) - Villefranche-du-Périgord (4ème partie) - Belvès (5ème partie) - Saint-Pompont ¤ Daglan (6ème partie) - Dégagnac ¤ Rampoux ¤ Lavercantière (7ème partie) - Catus ¤ Gigouzac ¤ Saint-Germain-du-Bel-Air ¤ Frayssinet (8ème partie) - Saint-Martin-de-Vers ¤ Vers ¤ Laroque-des-Arcs ¤ Labastide-Marnhac ¤ Belfort-du-Quercy (9ème partie) - Monteils (10ème partie)
Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking. |
Un imprévu de dernière minute et adieu la fin de l'année en Espagne, alors changement de cap et vive le Lot !
Le cc, mis au repos depuis une quinzaine de jours, reprend donc du service à pied levé. Le temps de le charger et nous voici en route pour CAHORS.
Cahors, nous l'avons déjà visité mais cet arrêt est l'occasion de voir les illuminations de Noël.
Sitôt posés sur le parking, le cc calfeutré, nous n'avons que le temps de prendre la navette qui nous conduit au centre-ville. Nous avons une heure de flânerie devant nous avant la dernière navette, sinon après...on marche !
L'Hôtel de Ville est bien illuminé et le Père Noël s'anime de l'autre côté des grilles.
Une jolie rénovation, une Simca rutilante...comme neuve !
Quelques guirlandes, quelques vitrines décorées certes mais ce n'est pas l'euphorie non plus !
Nous arrivons sur la place où se tient le marché de Noël.
Eh bien ! Seul un chalet consacré à la restauration est ouvert, certainement destiné aux quelques patineurs qui s'essaient à l'art de la glisse. Je suis surprise par la belle taille de la patinoire et surtout je constate avec plaisir que c'est de la vraie glace ! C'est une affaire de goût, mais je n'aime pas les patinoires en "plastique" (certainement plus faciles à mettre en oeuvre et moins onéreuses à l'entretien). Là, au lieu de bruits secs et sourds, on entend le crissement des lames au contact de la glace et on sent la glace.
La nuit a été calme au fond du grand parking.
Au matin, nous faisons quelques courses avant d'entamer vraiment cette balade lotoise. Il faut dire que les petits villages dont nous sommes particulièrement friands, ne sont pas toujours très pourvus question commerces.
Nous commençons par les rives du Lot tout d'abord et DOUELLE plus particulièrement, situé à moins de 10 km de Cahors.
Nous commençons par les rives du Lot tout d'abord et DOUELLE plus particulièrement, situé à moins de 10 km de Cahors.
Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking. |
Le village est tranquille sur la rive du Lot. Terminée, l'effervescence des vendanges, ce n'est déjà plus qu'un souvenir, alors que le vin de Cahors se bonifie doucement dans les caves.
Il fut un temps où tonneliers, gabariers, charpentier s'affairaient dans les rues du village ; mais ça, c'était aux siècles derniers, du temps où Douelle était un port de commerce important sur le Lot.
Aujourd'hui, Douelle draine tout de même sa cohorte de vacanciers venus profiter de ses berges tout autant que de sa nature environnante. Le tourisme fluvial est à présent l'activité commerciale. Il est aussi possible de faire du parapente, pour peu que l'on se donne la peine de grimper jusqu'au point de départ via une petite ruelle qui part du village.
Nous trouvons une place près du pont qui franchit le Lot. Le temps de déjeuner et c'est parti pour un tour.
Une jolie réalisation avec pas grand-chose. |
La statue qui surplombe le monument aux morts. |
L'église n'est que la chapelle du XVème siècle agrandie au milieu du XIXème siècle. Elle est plutôt austère avec sa façade sobre et son clocher massif.
La plaque située dans l'encadrement de la porte indique le niveau de la crue du 9 mars 1927. |
Au fond du chœur, se trouve un retable de bois sculpté de la fin du XVIIème siècle provenant de la chapelle des Capucins de Cahors. Il aurait été sauvé par les bateliers de Douelle à la Révolution.
Retable du XVIIème siècle, de la chapelle des Capucins de Cahors. |
L'église est nette, claire, éclairée par quelques vitraux aux dessins délicats.
La façade austère de l'église, présente tout de même une tête sculptée encastrée dans l'angle d'un mur et une baie géminée.
Plaque encastrée dans le mur de l'église (presque au centre de la photo). |
Le château de Cessac ? |
Que de vignerons à Douelle ! Le Château de Cessac côtoie le Domaine du chêne rond, le Domaine Marcilhac, le Domaine "Le Passelys", le Domaine du Pic, le Château du Soleillou et le Domaine de Sers.
Les bateaux de location sur l'autre rive n'attendent plus que la belle saison. On aperçoit à l'arrière plan, la tour du village de Cessac.
La tour de Cessac |
Nous reprenons la route, prochaine étape CRAYSSAC.
Autre domaine qui produit du "Cahors AOC", le "Château Les Bouysses". |
Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking. |
Nous nous garons sur le petit parking près de l'église.
Coordonnées GPS : N 44°30'37.4580'' - E 1°19'42.4070''
Nous sommes venus pour la plage aux ptérosaures mais nous nous contentons des jolies pierres blondes de l'église et des quelques maisons du village.
Pour la plage aux ptérosaures, il nous faudra revenir !
Ce site unique au Monde, est une référence scientifique mondiale. S'y trouvent de nombreuses empreintes et traces fossiles de dinosaures du Jurassique. Malheureusement, le site est ouvert du printemps à l'automne seulement.
Les réservations sont recommandées, les chiens interdits.
Plus d'infos - cf. ICI
Nous reprenons la route plus vite que prévu, jusqu'à CAÏX.
Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking. |
Caïx est un arrêt imprévu. C'est le panneau de la "Base Nautique" qui nous a interpellés et le grand parking en bord de route.
Coordonnées GPS : N 44°29'26.3580'' - E 1°17'41.9090''
A noter, une aire de services est installée en bas du parking. Il y a bien une borne, mais désolée, j'ai oublié de regarder les conditions d'utilisation. 😞
Le village, presque un hameau, se trouve entre la colline et le Lot.
Première pancarte : "Domaine de la Banière VENTE ET DEGUSTATION" 7 jours/7 Bouteille & vrac" |
Le lavoir, style milieu du XXe siècle. |
Une autre cave et l'église Saint Martin |
Bien entendu, la porte de l'église est fermée.
Nous prenons la direction de la rivière et donc, de la base nautique.
La base nautique se trouve sur un méandre de la rive droite du Lot, l'accès en est gratuit. Une plage de sable s'ouvre à la baignade, autorisée et surveillée en juillet et août.
A l'activité baignade s'ajoutent des aires de jeux, pique-nique.
Question commodités, on trouve bar-restaurant-toilettes.
Pour les extras, il est possible de louer un bateau pour appréhender le Lot en douceur.
Et pour terminer, il y a un camping.
Nous ne l'avons pas vu, mais Margrethe II, reine du Danemark possède ici un château doublé d'un vignoble. Outre le fait d'y déguster et acheter du Cahors, on peut aussi visiter (moyennant 7 euros/personne) la collection privée du prince Henrik sise dans les caves voûtées du château. Plus d'infos - cf. ICI (onglet La Boutique)
Nous traversons Luzech sans nous arrêter (visité lors de notre baptême en camping-car en 2011) et arrivons à SAINT-VINCENT-RIVE-D'OLT.
Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre stationnement. |
Pour cette simple visite, nous n'avons d'autre choix que nous garer le long de la D23 qui traverse le village.
Coordonnées GPS : N 44°27'54.4970'' - E 1°17'59.6870''
Proche de notre stationnement, l'église Saint-Vincent dresse fièrement sa stature massive près de la mairie avec son clocher-tour à deux étages. Elle est inscrite aux Monuments Historiques depuis 2015.
Près du monument aux morts, le buste en bronze de Léon Lafage. |
Nous trouvons l'église fermée, mais il fallait s'y attendre, la tombée de la nuit est proche. Nous nous engageons dans les ruelles alentours, étroites, tortueuses, pentues pour certaines...mais toutes bordées de maisons en pierre.
Détails de la photo ci-dessus |
Sculpture de la fenêtre gauche |
Sculpture de la fenêtre gauche |
Sculpture de la fenêtre droite |
La balade nous mène au bord du ruisseau Le Bondoire qui traverse le village.
Nous restons un moment à apprécier le bruit de la rivière qui dévale au moindre écart de niveau. L'hôtel à insectes recèle certainement quelques occupants mais pour l'heure, ils sont bien calés à l'abri du froid de saison.
Le café associatif a son propre pont. |
L'hôtel à insectes |
Une deuxième vie pour cette ancienne cabine téléphonique, un beau réemploi ! |
Pierre commémorative |
Saint-Vincent-Rive-d'Olt nous a charmés, mais nous n'avons pas l'intention de dormir sur le trottoir, aussi nous reprenons la route...
...traversons Luzech et ses rares illuminations...
Traversée de Luzech |
...pour rejoindre Albas...
Vue d'Albas |
...Heu...non, finalement ! Le pont d'Albas nous est impossible à franchir (barre de hauteur à 2.20 m).
C'est donc la bastide de CASTELFRANC qui a la primeur de notre visite.
Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking. |
Ce n'est peut-être pas le meilleur stationnement pour un cc, mais il fait nuit, c'est l'hiver, les Castelfrancois sont calfeutrés et nous ne restons qu'un moment ; aussi, nous nous garons autour de la place centrale de la bastide.
Les propositions sont alléchantes, mais ce n'est certainement pas l'heure d'entamer un circuit de balade, aussi beau soit-il ; quant au "Jardin des Sens"...ce n'est pas vraiment la saison où les jardins sont au mieux de leur forme et là, il se trouve dans le noir le plus complet.
L'église Notre-Dame de l'Assomption avec son clocher-mur aux 4 baies campanaires a été érigée à l'angle de la place, probablement au XIIIème siècle, date de la fondation de la bastide. Sa façade est depuis 1920, inscrite aux Monuments Historiques.
L'église Notre-Dame de l'Assomption avec son clocher-mur aux 4 baies campanaires a été érigée à l'angle de la place, probablement au XIIIème siècle, date de la fondation de la bastide. Sa façade est depuis 1920, inscrite aux Monuments Historiques.
Ce panneau donne des indications sur l'histoire de l'église et ses phases de restauration que vous pouvez consulter en PDF - ICI
Nous ne nous attardons pas, mais le village nous a suffisamment plu et si l'occasion se présente, nous nous ferons un plaisir de découvrir un jour les alentours.
A présent, du bon côté du Lot, nous pouvons rejoindre ALBAS.
Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking. |
Et voilà le fautif qui nous a contraints à "bouleverser" notre plan de route :
Ceci dit, nous n'avons pas fait 50 km de plus, non plus !
Nous nous garons sur un parking au pied du village. Il fait nuit noire, aussi ce sera une visite au feeling, aucun espoir de trouver quelques infos, si ce n'est celles inscrites sur les panneaux.
Coordonnées GPS de notre parking : N 44°28'15.0170'' - E 1°14'9.0290''
Vous nous suivez ?
Je vous aide :
"LE PORT
La rivière qui explique l'implantation du castrum et du bourg d'Albas a constitué de tout temps une voie de communication et de commerce. Du port, situé au bas de la rue de la Carrière, sont embarqués le bois, les céréales, le tabac, la garance, le safran et le vin, produits sur les plateaux et dans la vallée. En retour de Bordeaux, les gabarres transportent du sel, des épices et autres marchandises du commerce colonial au 18e siècle. L'activité fait vivre une grande partie de la population locale qui compte des négociants, des producteurs, des maîtres de bateaux, des matelots et des tireurs de corde sur le chemin de halage pour la remonte des bateaux."
Un peu d'aide encore ?
"LA PORTE OUEST DU FORT ET LA TOUR DITE "TOUR DES CONSULS"
Une porte (P1) aménagée dans l'enceinte de pierre permettait l'accès dans le fort. Auprès d'elle, s'élève une tour, dite "Tour des consuls", ces derniers étant chargés de l'administration de la cité avec le seigneur-évêque. Elle surveillait l'entrée occidentale du castrum. L'édifice de la seconde moitié 13e ou du début 14e siècle est pourvu de deux portes, l'une en arc brisé, l'autre au premier étage sous linteau droit supporté par des coussinets, d'une fenêtre trilobée et d'une fenêtre géminée exposée vers le bourg - seuls les piédroits et les impostes datent du Moyen Age. D'épaisses consoles de pierre au sommet supposent un niveau complémentaire dévolu peut-être à des mâchicoulis."
Encore...
"LE CHÂTEAU
Le château des évêques de Cahors se composait d'une tour et d'un logis implanté sur le haut de la falaise dominant la rivière.
Le logis seigneurial, qui devait se développer plus à l'est, expose sa longue façade de pierre percée d'archères et de fenêtres médiévales. Des fenêtres à meneau en calcaire blanc ont été ajoutées à la fin du 15e siècle par l'évêque Antoine d'Alamand.
On accédait dans le bâtiment par l'actuelle place Ernest Lafon (1874-1946) qui résida dans ces lieux. Directeur de l'école publique d'Albas, il est l'auteur d'un important ouvrage sur l'histoire de la communauté."
Le château |
Le château vu de l'église |
Porte latérale de l'église |
Fortement éclairée, la Tour-porte du Pal |
Le monument aux morts |
Bien que nocturne, la visite nous a plu mais nous restons un peu sur notre faim. Le village mérite certainement qu'on lui consacre bien plus de temps qu'un passage furtif à la nuit tombée. Il reste donc sur ma liste...
En attendant, nous allons poser nos roues à Puy-l’Évêque pour la nuit.
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Et hop, j'ai chaussé mes tennis et vous ai suivis dans ces ruelles de villages bien calmes.
RépondreSupprimerJ'ai adoré, comment ça, ça t'étonnes LOL
En plus quelques églises ouvertes, chance ;-)
J'ai aperçu Guess je me fais un plaisir d'essayer de dénicher sur tes photos ;-)
De bien sympathiques villages, sans âme qui vive, faut dire qu'en soirée ils doivent être au chaud à cette époque.
ça me plaît bien les visites nocturnes comme ça mais ma mie n'aime pas alors en général, je n'ai pas l'honneur de ces découvertes éclairées bien belles.
Merci pour tous ces clichés et explications diverses
Cath