JANVIER 2023 :
"Sans FinDu 30 juillet 2022 au 12 février 2023
"Sense fi" (Sans fin) est le titre sous lequel l'artiste Carles Torrent Pagès présente une série de douze sculptures à découvrir dans le cadre du parc des Estanys. Des œuvres soigneusement choisies qui passent en revue les préoccupations formelles et expressives de l'artiste, notamment les plus récentes.
Malgré des débuts associés à la peinture, il passe vite à l'étude du volume et du dynamisme en jouant avec les transparences et les reflets pour rompre avec les conventions du regard. Son travail se caractérise par une quête de la fascination à l'égard des éléments les plus rudimentaires que déclinent les arts : les éléments de la nature manipulés pour suggérer de nouvelles réalités. Il s'est attaché, en particulier, à travailler sur l'eau comme matière sculpturale, en faisant des tourbillons et leur épanchement un recours artistique intimement lié à la nature même. S'il est une chose que nous rappelle Torrent Pagès dans son travail, c'est que le grand pouvoir de l'art ne réside pas forcément dans une imitation du monde, mais plutôt dans une matérialisation de ses mystères fascinants pour le regard humain toujours condamné à une perception limitée.
Avec cette série, sous un titre qui nous évoque le caractère cyclique et infini à la fois du jeu artistique et des éléments auxquels il fait référence, l'artiste nous rapproche d'expériences nécessairement artistiques, toutes affichant un traitement unique et exclusif qui les individualise. Au-delà de l'expérience en soi, elles proposent aussi un jeu de symbolismes très suggestifs qui s'accorde avec le monde de la spiritualité, de l'introspection ou de l'environnement naturel. Les matériaux également riches de sens et à la fois de fonctionnalité pour chaque œuvre, sont aussi disparates que le fer, le liège, le plexiglas, l'acier inoxydable ou le bois, y compris l'eau qui, grâce à des mécanismes technologiques, nous permet d'activer certaines créations.
Torrent Pagès développe en définitive, un travail plein de significations réfléchies, engagé à l'égard de la forme et du sens mais aussi, et tout particulièrement, au service de cette émotion spécifique au langage artistique qui émane de la découverte d'une chose que nous avons toujours eue sous les yeux.
Alexandre Roa Casellas
Critique d'art"
Je vous laisse découvrir cette exposition.
Une étape le temps du carnaval et la découverte des nouvelles œuvres exposées dans le parc. Par contre, peu d'oiseaux visibles en ce moment.
"Du 5 mars au 17 juillet 2022SculpturesJosep Coll ne néglige aucun élément spécifique à la sculpture : ses œuvres conjuguent les matériaux, la conception visuelle, l'intégration du travail dans son environnement et également le travail plastique du design conceptuel de l'idée. Cependant, la contemplation nous apparaît organique comme si les sculptures avaient surgi dans le paysage lui-même de façon naturelle, sans travail manuel ou intellectuel. L'œuvre de Coll, qui vit et travaille à Llabià est soigneusement réalisée selon un processus intuitif où s'équilibrent l'expérimentation avec les matériaux divers et la sensibilité esthétique, qui permet d'obtenir des résultats stylisés et presque symbiotiques par rapport à l'environnement où ils se trouvent habituellement.
Le sculpteur travaille avec des déchets ou des restes, qu'il retransforme en pièces pleines d'expressivité et de dynamisme : l'intégration des matériaux est si réussie que l'observateur en oublie presque de voir l'union d'objets aussi divers, des matériaux aux textures et surfaces si différentes en qualités et caractéristiques. C'est simplement comme s'il s'agissait de leur association naturelle, alors qu'en fait c'est le résultat d'un processus qui rayonne de créativité. Un processus, c'est vrai, dont le travail est le résultat de ce que nous appelons le métier : la connaissance approfondie de la matière et des techniques pour la travailler et la façonner à volonté. L'art pourrait très bien se définir comme un équilibre harmonieux de ces facteurs.
Alexandre Roa Casellas
Critique d'art"
Quelques jours en période estivale et c'est une fois de plus l'occasion de découvrir les nouvelles œuvres présentées dans le parc et aussi avec un peu de chance observer quelques oiseaux.
"Du 24 juillet 2021 au 13 février 2022SANTIAGO GIMENO - EMPREINTES IISantiago Gimeno partage artistiquement et conceptuellement avec Nina Simone l'obligation que l'artiste a de parler de son temps.C'est pourquoi ces sculptures parlent de passion, d'enthousiasme pour "sculpter" pour créer et communiquer. Elles parlent naturellement des passions du sculpteur : de voyages, de cinéma, de musique, d'architecture, de poésie, de la société de son époque et de la mémoire que celle-ci laisse derrière comme une empreinte.Ce concept, celui d'empreinte, traité avec une certaine complaisance rappelle des expériences propres et/ou communes qu'il transfère aux volumes. Alors que les empreintes laissent leur marque sur les résultats, un nouveau concept naît dans l'esprit du sculpteur : l'intérêt pour redéfinir les espaces. Le résultat offre des pièces d'une rondeur manifeste qui mettent en valeur l'espace où elles se trouvent, par la définition et par les exigences liées à leur emplacement particulier.Redes présente dans cette exposition est un évènement dans l'évolution du sculpteur, un paradigme de ruptures et de rencontres puisque la conquête du fer va de pair avec l'intérêt pour les grands développements, augmentant la conception volumétrique et les possibilités de réaménagement du lieu.Passions, passion pour l'architecture, pour le développement volumétrique généré à partir d'une structure généralement commune, géométriquement identifiable dont la récurrence, le transfert et/ou le déplacement offrent de nouvelles sensations environnementales soit parce qu'elles enferment l'espace, le limitent, le retiennent ou l'ouvrent. Ce nouveau principe permet, formellement , un dialogue ouvert, immédiat, avec l'architecture puisque, en faisant fi de la fonctionnalité, la sculpture et l'architecture utilisent un langage analogue. The Factory avec des allusions directes au film de Fritz Lang, Promised Land ou Torre formulées, chacune d'elles, à partir de différentes structures en acier corten, qui en témoignent.La Confiteor de l'artiste et surtout Les Fleurs du mal soulignent l'aspect le plus poétique et permettent à Baudelaire de flâner dans le parc de Platja d'Aro, tandis qu'Aljibe II et Monegros expriment le plus revendicatif.La sélection minutieuse des pièces préparées pour cette exposition permet de se rendre compte que l'action discursive définit les intentions mais surtout confirme un artiste au long parcours d'exposition, généreusement récompensé, dont le parcours processuel se discerne grâce à un flux progressivement réfléchi très en accord avec le processus de maturité artistique, conceptuelle et formelle, à la fois.Jaime Angel CanellasAssociation Internationale des Critiques d'Art"
Nous revoici à Platja d'Aro à l'occasion du Carnaval 2020 mais en cc (camping-car) cette fois, pour le coup, nous ne pouvions encore moins que d'habitude éviter le Parc des Estanys car l'aire cc est juste à côté.
Vous les aviez vues ? Elles sont sur la photo précédente à la cime d'un arbre, quasiment au centre de la photo.
Une nouvelle exposition vient de prendre place sur le thème du crayon.
Je vous aide ? Ce sera plus lisible. 😉
" Du 15 FEVRIER au 5 JUILLET 2020
Taille le crayon - Carles Bros
Un jour, j'ai taillé mon crayon et, la pelure dans la main, je l'ai observé calmement et j'ai écrit :
Taille le crayon, observe, prends ton temps... et si tu es inspiré, taille le crayon.
Écris ton nouveau projet, ta nouvelle idée, ta nouvelle aventure.
De l’œil au cœur, du cœur au cerveau et du cerveau à la main... pour donner l'ordre d'écrire ou dessiner.
Ne te fie jamais à la lumière, ni à la mémoire.
Taille le crayon.
Cette exposition est un hommage à l'origine de l'écriture et du dessin, elle offre une double lecture :
- Les sculptures sur l'aspect humain de ce que nous avons tous fait enfants.
- Les œuvres picturales sur le graphite, ce minéral flexible de la mine de crayon. Le graphène, extrait du carbone, c'est le futur. Mes projets sont liés à des choses qui risquent de disparaître. Les choses s'effacent à une vitesse incroyable et beaucoup ne s'en rendent pas compte, nous ne sommes pas suffisamment conscients. Moi, je lutte pour que cela n'arrive pas et je veux laisser une empreinte du moment historique que nous vivons, à travers l'art. Cette exposition itinérante a pour vocation de transmettre l'importance de l'écriture, malgré la technologie et les réseaux sociaux. Et cela à partir de la sensibilité et des émotions exprimées avec la peinture et la sculpture.
Taille le crayon.
Carles Bros"
Je n'ai pu m'empêcher de m'amuser sur le thème, les pelures issues de la taille des crayons m'ont aussi toujours inspirée. 😀
Ce n'est pas tout mais le Parc des Estanys, c'est aussi des oiseaux !
Mais ma "récolte" a été maigre aujourd'hui.
Un foulque macroule :
Un cormoran :
Et ... ? Je compte un peu sur vous pour me dire quel est cet oiseau.
DECEMBRE 2019 :
En ce mois de décembre et jusqu'au 2 février 2020, les oiseaux se baladent entre les œuvres de Manel Marzo-Mart que je vous laisse découvrir.
Mobil, 2004 - 215x211x141 cm - Polyester et fibre de verre |
Totem, 2000 - 244x57x45 cm - Bois |
Totem, 1995 - 210x54x40 cm - Acier Corten et Bronze |
Dona dreta, 1994 - 220x60x1 cm - Acier Corten |
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Dona dreta, 1994 - 220x60x60 cm - Fer |
Personatge, 1994 - 406x213x7 cm - Acier Corten et Aluminium |
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Dona asseguda, 1994 - 150x150x1 cm - Acier Corten |
Totem, 212x77x30 cm - Polyester et Fibre de verre |
Blau, 1994 - 68x103x84 cm - Acier Corten |
Afrika, 1994 - 192x70x17 cm - Polyester et Fibre de verre |
Lieu d'exposition à ciel ouvert certes mais aussi réserve dont voici quelques spécimens :
Lorsque que l'Art sublime la nature et inversement, le plaisir en est d'autant plus grand.
Cette saison, les oiseaux évoluent en arrière-plan des œuvres de Manuel Alvarez.
Merci Brigitte, je note pour notre virée avec Michel et Sylvie en septembre.
RépondreSupprimerBeau parc mais grosse préférence pour les sculptures.
RépondreSupprimerBelle journée.
Lavandine
Merci beau reportage
RépondreSupprimerMonica