Tarn : Villeneuve-sur-Vère, Noailles, Cestayrols (juin 2019) 2ème partie

Sur les côteaux tarnais

* Les points rouges concernent l'article du jour.



Pour voir le début de cette virée tarnaise - cf. ICI

VILLENEUVE-SUR-VERE est notre premier arrêt après avoir quitté Castelnau-de-Lévis.

Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking.

Bâti sur un éperon rocheux au cœur de la vallée de la Vère, Villeneuve est une ancienne bastide royale. Ancienne, car les périodes troublées de l'Histoire n'ont pas laissé beaucoup de traces de cette époque. 

Ce qui frappe de prime abord, c'est l'immense place bordée de maisons en pierre blanche. La plupart ont de superbes façades Renaissance avec de belles portes et des frontons sculptés.

Nous nous garons en bout de place.

Coordonnées GPS : N 44°0'5.0760''  -  E 2°1'43.3430''

L'ancien poids public qui semblait aussi faire office de pigeonnier a gardé son mécanisme que l'on peut encore voir à travers la vitre.

La fête de la Truffe semble être un des événements importants du village. 

La pluie s'est à nouveau invitée à la balade alors que nous rejoignons l'église Saint-Sauveur érigée au XVème siècle. 

Nous passons devant le seul magasin du village, on y trouve tout aussi bien du pain que des produits du terroir et il dépanne les quelques 500 habitants en se substituant aussi aux services postaux défaillants ici comme dans beaucoup de villages traversés.

Retable à colonnes du XVIème siècle

Je pensais trouver les fresques de Nicolaï Greschny au style si particulier dans l'église mais j'ai appris par deux paroissiennes que ces dernières étaient dans une autre église, celle de Notre-Dame de la Gardelle qui se trouve hors du village. Mais c'est râpé car elle est fermée aujourd'hui.

Le site de la mairie propose trois balades sur chemins publics balisés. Rien qu'au nom des balades, on enfilerait bien les chaussures de rando mais marcher sous la pluie, c'est "bof" et on va éviter de mettre Guess de mauvaise humeur, hein ! 😉 :

• Le chemin des écoliers - 2 h de marche,
• La tournée du facteur - 6 h de marche,
• Le chemin des moines - 8 h de marche.

Un joli village même s'il ne se résume grosso modo qu'à la place.

C'est à NOAILLES, guère plus grand que Villeneuve-sur-Vère que nous posons nos roues en cette fin de matinée.

Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking.

Impossible de nous garer sur la place où l'on enlève les guirlandes, dernières traces de la fête du week-end dernier.

Nous nous réfugions un peu plus haut dans la rue, sur un parking enherbé près d'un pigeonnier.
Coordonnées GPS : N 44°0'37.0310''  -  E 1°58'56.0390''

Le tour du village va être d'autant plus rapide que l'église est fermée.

Quelques photos de l'église romane, des pigeonniers dans les greniers, du lavoir...

Sculpture réalisée par les enfants du village à l'occasion du NOUVEAU MILLENAIRE.

Notre quittons Noailles pour...

Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre stationnement.

Nous nous garons sur le bord de la route préférant éviter les ruelles de cet ancien castrum. 

Coordonnées GPS : N 43°58'52.2050''  -  E 1°59'2.7170''

Le monument aux Morts

L'Hôtel de Ville

J'emprunte la rue étroite de l'église qui tel un colimaçon s'enroule sur elle-même. 

Je longe l'église Saint-Michel qui malheureusement est fermée. Celle-ci est de style gothique et a été érigée au XIVème siècle.

Chemin faisant, je découvre de jolies façades en pierre, quelques autres à pans de bois, de beaux encadrements de portes et un heurtoir de porte plutôt mignon !

Comme je vais le constater au fil de la visite, beaucoup de maisons ont des pigeonniers, de modestes pigeonniers installés sous les combles.

La rue aboutit à la porte basse du XIIIème siècle. Même si la porte a été restaurée en 2008, il ne subsiste qu'une partie du corps de garde qui la surplombait.

La porte franchie, je me retrouve sur la place des douves, face aux anciens remparts du XIIIème siècle percés de fenêtres une fois investis par les habitations.

Les remparts à nouveau franchis, j'emprunte une autre ruelle qui grimpe jusqu'à l'église.

De jolies passiflores, juste pour le plaisir des yeux !

Une belle croix en fer forgé est dressée près de l'église.

Sortie de la rue en "escargot", je vais explorer un autre bout du village. Les maisons sont toujours en pierre mais les quelques rues sont bien plus larges de ce côté.

Un panneau original pour indiquer un départ de randonnée.

Le site de la mairie propose deux randos : le chemin de randonnée qui passe par le hameau de Roumanou et celui qui traverse le bourg de Cestayrols.

Le "Sentier des côteaux" soit 9.5 km pour 3h30.

Un bout de pancarte raconte un peu l'histoire du village :

"La vigne et la culture de l'anis, exporté autrefois en Italie et en Russie, ont fait la prospérité de la région. Cestayrols, bastide du XIIIème siècle, fut construite par les seigneurs de Penne spoliés de leur fief en 1252 par la Croisade contre les Albigeois. Au XVIIIème siècle, le village comptait une cinquantaine d'artisans (maçons, tailleurs de pierre, tisserands, ...). Lincarque, autrefois étape sur le "chemin grand" qui reliait Toulouse à Rodez, possède un des plus haut clocher du Causse, décoré de crochets de huit gargouilles. Le portail comprend des éléments gothiques et Renaissance et, à l'intérieur de l'église, on peut admirer des culs-de-lampe historiés et un retable de la Renaissance."

Dans les parages, se trouve aussi l'église Saint Etienne de Roumanou du XIIème siècle. Elle est de style roman.

Si le village est entouré de la plus vaste forêt de chênes de Midi-Pyrénées, le vin et la truffe sont les richesses de son terroir.
En effet, 4 domaines viticoles installés sur la commune produisent de l'AOC de Gaillac et de l'IGP Côtes du Tarn sans oublier pour autant l'élevage bovin.

Voilà, je voulais partager avec vous ce bout de balade dans cette France authentique, toute proche des grands axes touristiques et pourtant assez méconnue.

La suite de la balade - cf. ICI



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