jeudi 26 septembre 2024

Côte-d'Or : Beaune (mai 2022) - Le parc de la Bouzaize

 




Présentation de ce voyage (cliquer pour accéder à l'article et si le lien ne fonctionne plus : https://baladesmv.blogspot.com/2024/09/bourgogne-franche-comte-et-auvergne.html)

Après notre randonnée dans le vignoble, nous finissons la journée dans le beau parc de la Bouzaize qui se trouve à la lisière ouest de Beaune.
Je vous laisse apprécier notre tour du lac, les deux panneaux retranscrits vous en diront plus si l'envie vous prend de faire un brin de lecture. 😉


Retranscription du panneau : 

"Historique du parc de la Bouzaize

C'est le besoin en eau de la population qui a poussé le maire de l'époque Monsieur Paul BOUCHARD, à acquérir les terrains qui composent le Parc de la Bouzaize.

Les acquisitions ont commencé en 1886 par les propriétés entourant directement le plan d'eau et la fontaine de la Bourgeoise. Les autres parcelles n'ont été acquises que progressivement, lors de ventes ou de successions, et particulièrement au moment de l'apparition du phylloxéra qui a nécessité l'arrachage des vignes*. Les acquisitions ont été terminées vers 1910.

C'est vraisemblablement à cette période que la Ville de Beaune a commandé l'aménagement paysager de cette zone. Malheureusement, le nom du créateur est inconnu*. Le parc a été conçu sur le principe d'un parc à l'anglaise, en conservant partiellement la végétation existante, notamment les aulnes, des chênes et des pins, situés sur "le jardin d'eau" qui remplace, depuis 2009, le parc à Daims installé à cet endroit en 1960. La rive gauche et le dessus de la source ont été complètement reboisés, on y a introduit les végétaux les plus rares et les plus typiques de l'époque. La grande île fut créée lors de ces travaux d'aménagement et la petite île, située au droit de la source, a été remodelée.

L'accès au parc se faisait par le côté droit par rapport au moulin. La promenade commençait par un alignement de platanes encadrant une grande allée avant de déboucher sur la partie plus paysagère. L'allée située à gauche (rive droite de la rivière), qui est maintenant la plus utilisée, n'existait pas.

En fait, actuellement, le parc est visité dans le sens inverse de celui prévu par le concepteur.

Des travaux importants de rénovation du parc ont été décidés entre 2007 et inaugurés par Alain Suguenot Député Maire de Beaune en 2010. Ils ont porté sur le renouvellement des clôtures, la création de la Petite Ferme ou sud du parc, près de l'entrée principale, et la suppression de l'enclos des daims remplacé par le jardin d'eau. Une passerelle a été aménagée à cette occasion pour permettre aux promeneurs de ne pas sortir du jardin pour faire le tour du lac. Les aires de jeux situées de part et d'autre du Lac ont été rassemblées sur la rive droite pour le confort des familles. Ces travaux ont été l'occasion de remplacer une volière hors d'âge par une nouvelle volière plus moderne, œuvre de l'Architecte DPLG Patrick Bidot, comme la passerelle et le bâtiment de la Petite Ferme du Parc.

Enfin, une entrée côté Faubourg Saint Martin a été ré-ouverte lors de ces travaux pour permettre aux visiteurs venant du Nord de la ville d'entrer plus rapidement dans le parc.

L'Ondine d'Auguste Préault, près de la source*, a été mise en place dans les années 1900. Mais nous n'avons actuellement rien de précis sur les raisons de son installation. Si elle existe toujours, c'est grâce aux jardiniers municipaux qui l'ont sauvée du pillage lors de la guerre 39-45 en la cachant dans l'île. Elle n'a retrouvé sa place qu'après la Libération. Cette statue appartenant à l'Etat, qui l'a restaurée, est actuellement conservée au Musée des Beaux-Arts de la Ville. Elle a été remplacée en 2006 par une œuvre du sculpteur belge Irénée Duriez baptisée pour l'occasion Béléna. 

Par ailleurs, vers 1930, une maisonnette, aujourd'hui disparue, a été aménagée dans la petite île à laquelle on accédait par un pont imitation bois, très en vogue dans les jardins du 19ème siècle. Cette maison était "la nurserie" de l'élevage piscicole créé à cette époque. Les poissons étaient ensuite transférés dans de grands bacs qu'on peut encore voir devant le bâtiment dit "des pompes", puis installés dans de grands bassins qui se trouvent toujours enterrés derrière le pavillon au centre du parc. C'est grâce à cette activité piscicole que l'on a pu voir pendant longtemps une multitude de truites et de brochets dans le plan d'eau. Ces installations ne sont pas, pour l'instant, visitables.

La source est utilisée aujourd'hui pour alimenter en eau potable la ville de Beaune.

Le moulin privé jusqu'en 1884 est acheté par la municipalité de Beaune pour permettre une meilleure distribution d'eau sur les autres moulins et lavoirs en aval, ce sera aussi, l'occasion d'aménager le parc public. Après avoir abrité un chenil, il abrite aujourd'hui des toilettes publiques et les locaux des jardiniers entretenant le parc. Une partie des locaux vides cherchent, encore aujourd'hui une affectation. Enfin, il abrite toujours le vannage de la régulation du plan d'eau du parc. Pendant un temps le moulin sert d'usine hydraulique. Elle sera fermée en 1959.

Le parc de la Bouzaize est un site classé depuis le 18 juillet 1949 et comprenait en 1988 621 arbres*.

 

* - 1892 : Acquisition des terrains pour dégager la source de la Bouzaize AMB - MI § 14 art. 4 n°1

* - Réalisé sur les plans de Monsieur VARD - AMB Série M

* - "Ondine", d'Auguste Préault, mise en dépôt par l'Etat en 1874. D'abord installée au Square des Lions, elle est déplacée au Parc de la Bouzaize sur proposition de la Commission des Promenades le 25 aout 1900. Déposée en 1997 pour être prêtée à une exposition consacrée à Auguste Préault, elle est maintenant au Musée des Beaux-Arts de Beaune.

* - Quelques arbres remarquables sont à voir dans ce Parc : 

Un cèdre du Liban (Cedrus libani) près de l'entrée principale

Des Cyprès chauves (Taxodium distichum) sur les bouts des îles

Un Tilleul argenté (Tilia argentea) à l'approche des aires de jeux

Deux Séquoias géants (Sequoiadendron giganteum) près de la volière

Deux Hêtres enlacés, un pleureur (Fagus sylvatica "Pendula")

Et l'autre lascinié (Fagus sylvatica ("Apléniifolia") 

 





Un autre panneau, une autre retranscription :

" Historique du parc de la Creuzotte

C'est en 1827, que Jean Baptiste Mérandon devient propriétaire de la Creuzotte, une parcelle d'environ deux hectares qui sera entièrement plantée en vignes. Vers les années 1850, la Creuzotte fut acquise par Alexis Chanson-Werth, négociant en vins, conseiller municipal en 1852 et président du tribunal de commerce de 1862 à 1864.

A sa mort, un de ses fils Louis Xavier Chanson hérite de la propriété jusqu'aux années 1890, période pendant laquelle les constructions d'un pavillon, d'une maison, de magasins et de caves ont été effectuées. Dans les années 1890, Louis Jean Blanlot-Morot en devient le nouveau propriétaire jusqu'en juillet 1976, date à laquelle Guy Chopin reprend le parc.

Enfin, en 2006, la Ville de Beaune acquiert la partie Est du parc, pour une superficie de 7000 m². Deux ans après, sous l'impulsion de la municipalité de Beaune, ce parc, à proximité du Parc de la Bouzaize, est aménagé puis inauguré par Alain Suguenot, Député Maire de Beaune le 16 Mai 2008.

Cet espace boisé, devenu aujourd'hui, un parc à part entière, le parc de la Creuzotte, grâce à son concept innovant, propose au public une image différente de celle d'un jardin traditionnel. Cet aménagement moderne respectueux de l'environnement, invite les promeneurs à visiter le site avec le regard les mettant d'emblée en position d'observateur plutôt que de consommateur.

Ce projet propose une mise en valeur du patrimoine végétal et architectural existant. C'est en possédant des atouts forts exprimés à travers la richesse de ses limites, de ses ambiances multiples et des anciennes allées que le parc de la Creuzotte inspire et raconte l'histoire de la flore locale, de l'équilibre possible entre l'homme et la nature tout en s'inscrivant dans une démarche de développement durable et pédagogique." 

 



































Trois circuits de randonnées sont proposés à l'entrée du parc mais ça...ce sera peut-être pour une autre fois, qui sait ?



Le n°10 - La Montagne de Beaune - 9.4 km - 3h00 - Facile
Le n°11 - Montagne Saint-Désiré, Mont Battois et Montagne de Beaune - 14.6 km - 4h30 - Moyen
Le n°12 - A travers quelques premier crus de Beaune - 6 km - 1h30 / 2h00 - Familial (C'est la rando que nous avons faite, photos dans l'article précédent).

Après deux jours bien remplis à Beaune, nous vous retrouvons bientôt à Nuits Saint-Georges.

A bientôt ! 😉


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