Présentation de ce voyage (cliquer pour accéder à l'article et si le lien ne fonctionne plus : https://baladesmv.blogspot.com/2025/02/laveyron-et-le-lot-novembre-2022.html)
Tout d'abord, Castelmary s'entr'aperçoit par une trouée à travers les arbres.
Mais ce n'est pas si simple de se garer près de cet ancien site fortifié qui se trouve en plein virage au fond de la combe.
Nous avons la mauvaise idée de suivre les panneaux "Mairie et salle des fêtes" ce qui nous amène à plus de 2 km du site et nous oblige à revenir sur nos pas. Nous nous garons finalement à 400 mètres en amont au niveau d'un virage en épingle.
Je vous retranscris le panneau :
"SITE FORTIFIE DE CASTELMARYSurplombant les gorges étroites du Lézert de son éperon rocheux, le château de Castelmary témoigne encore aujourd'hui de la riche histoire et du rôle militaire important de ces lieux. En effet, cet édifice fut le siège au Moyen-âge d'une des douze baronnies que comprenait le Rouergue (Province correspondant à peu de chose à l'actuel département de l''Aveyron). Castelmary est aujourd'hui un site protégé de l'Aveyron.L'ORIGINECastelmary, Castrum Marinum en latin, possède une histoire qui remonte vraisemblablement au Xe siècle.Posé sur un éperon rocheux, entouré de bois et de rochers, ses défenses naturelles, ainsi que sa situation géographique aux portes du Rouergue expliquent grandement son rôle militaire.UN DESTIN MOUVEMENTELe château fut d'abord possession des Castelmary (du XIe au XIVe siècle), seigneurs importants qui furent bienfaiteurs de Loc-Dieu et Bonnecombe (XIIe). Il passa ensuite entre les mains des Vergnes (venus du Limousin), des Morlhons et fut pris par les Anglais. Par la suite, Jean d'Armagnac l'assiégea en 1369 semble-t-il sans succès. Il est vrai que le village, établi en avant de l'isthme, constituait lui-même une première défense avec la tour d'accès carrée. En 1458, le château et la baronnie passèrent dans la famille des Morlhon-Sanvensa à la suite d'un mariage. Plus tard, Marie de Morlhon-Sanvensa l'apporta dans une branche de la maison d'Arjac qui la possédait encore en 1651. La seigneurie alla ensuite à la famille Lagarde et en 1774 les Puels de Parlan, vicomtes, furent les derniers seigneurs de Castelmary. Son destin mouvementé se poursuivit en février 1789, lors de l'explosion de violence que connut le Ségala huit mois après la Grande Peur*.Malgré tout, le château semble avoir été habité au XIXe siècle comme tendraient à le prouver des ouvertures remontant aux années 1840.*La Grande Peur est un mouvement de peur collective qui eut lieu en France du 19 juillet 1789 au 6 août 1789.Elle trouve son origine en province et se fonde sur les rumeurs de complot aristocratique. Le bruit se répandait en effet que des brigands étaient recrutés par l'aristocratie pour parcourir les campagnes afin de couper les blés verts et anéantir ainsi la récolte.LES VESTIGESAujourd'hui, il ne reste plus que la tour principale et quelques pans de murs (propriété privée).Le site était entouré d'un rempart, d'un fossé et une seule porte nommée "la Porta Barrieyra" (toujours visible à l'entrée du village et datant du XIVe siècle) offrait un passage et servait sans doute aussi de clocher à l'église dédiée à saint Fabien et saint Sébastien. Celle-ci renfermait des retables et des sculptures sur bois, ainsi qu'une piéta en bois doré du XVIIe siècle et une belle porte de sacristie que l'on peut voir à l'église de Lavernhe. La statue de saint Michel qui est à Lavernhe provient sans doute de Castelmary. Les vestiges de l'église servent maintenant de passage au chemin qui contourne l'entrée du village et la tour principale. En haut de la butte, se dressait le château du seigneur. Il était vraisemblablement entouré de 5 faubourgs : "lo Barry Sobira", "lo Barry Sotira" (qui renfermait un pressoir à huile de 1477), "lo Barry-daval Pon", "lo Barry de la Fabria" (au bout de laquelle se trouvait la fontaine de la Fabria), "lo Baus" (dont les maisons surplombaient l'abîme)."
Le site est minuscule, sitôt la porte franchie, nous n'avons qu'à gravir la rue qui mène aux vestiges du château.
Nous faisons un brin de causette fort agréable avec un monsieur âgé, un "Facteur Cheval" dont l'art est à la dimension du site. Il m'autorise gentiment à mettre des photos de sa maison sur le blog tout en déplorant que je sois la seule à lui avoir fait cette demande car les visiteurs prennent des photos et n'hésitent pas à les mettre sur le net. C'est ainsi qu'ils retrouvent leurs visages sur le net à leur insu. Il a mis un panneau concernant le droit à l'image, mais je ne suis pas certaine que cela freine beaucoup de monde.
Promis, cela ne lui arrivera pas avec les miennes ! S'il voyait mon blog, il saurait que l'on y voit peu de visages hors ceux qui se mettent volontairement en scène.
Ici, tout tient dans le détail.
Au-delà de la rue, une partie herbeuse mène aux vestiges du château. Nous n'y avons pas accès, il est en ruines.
Nous reprenons la route...
...direction La Salvetat-Peyralès.
A bientôt ! 😉
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