Présentation de ce voyage (cliquer pour accéder à l'article et si le lien ne fonctionne plus : https://baladesmv.blogspot.com/2025/02/laveyron-et-le-lot-novembre-2022.html)
Je vous propose notre petit tour de Varaire, village d'un peu plus de 300 habitants, situé dans le Causse de Limogne et plus largement dans le Parc naturel régional des Causses du Quercy.
Nous faisons un arrêt en bordure de route pour photographier un dolmen...
... peu avant d'entrer dans Varaire.
Nous commençons par nous garer sur un grand parking.
Coordonnées GPS de notre parking :
Il est temps de lire les panneaux et de marcher un peu.
Je pensais trouver des informations sur l'histoire du village, sur son petit patrimoine bâti. Il n'en est rien, le panneau promeut surtout la Communauté de Communes du Pays de Lalbinque.
Heureusement, l'autre côté du panneau nous en dit un peu plus sur le village, je vous en fais une retranscription :
"Varaire est un village marquant la transition entre le Quercy Blanc et le Causse de Limogne. Ce lieu de passage annonce l'esprit du Causse.Le paysage rural environnant conserve des aménagements immémoriaux tels que les murets et les haies marquant le parcellaire. L'abondance des petites constructions de gariottes et de cazelles surprend.Les regroupements d'habitat forment un réseau de hameaux constitués à partir de la topographie et de l'adaptation aux activités agricoles ; les combes sont réservées à l'agriculture, les sommets des mamelons à l'implantation des constructions.La commune a sur son territoire de remarquables édifices.Les monuments comme le château de Couanac et le château des Cardaillac, la tour, l'église, le lavoir, le relais de poste avec sa sublime galerie sont des édifices de grande valeur architecturale.Certaines maisons et leurs dépendances agricoles accolées, avec leurs espaces de transition que sont les bolets et escaliers sont superbes, parfois magnifiées par leurs pigeonniers.Située à la croisée de plusieurs chemins de Randonnée, la commune de Varaire a une place de choix dans l'accueil des pèlerins empruntant le mythique Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.Son épicerie, son restaurant, ses artisans du bâtiment, son activité agricole encore bien présente maintiennent une vitalité économique perceptible.L'école qui a su être préservée et une salle polyvalente fonctionnelle et fréquemment utilisée, témoignent de l'existence d'une population assez jeune et de la présence d'un tissu associatif actif et accueillant.L'origine du bourg de Varaire serait liée à l'antique site routier, Varadeto, établi sur la voie romaine rattachant Bibona (Cahors) à Segudunum (Rodez). Le fief était placé sous l'autorité de la famille des Cardaillac, célèbre pour avoir donné à l'église de Cahors plusieurs évêques.Dans la première moitié du XIIIe siècle, les seigneurs élèvent une tour à laquelle ils adjoindront queques années plus tard un vaste corps de logis. Ruiné par la Guerre de Cent Ans, Varaire se relève de ses ruines grâce à un accensement collectif destiné au repeuplement du terroir.A la fin du XVe siècle, le fief est placé sous l'autorité du baron de Caylus, Guy de Lévis qui épouse la dernière descendante des Cardaillac Varaire.La tour et le logis des Cardaillac forment le noyau primitif de l'agglomération. Ces bâtiments seigneuriaux constituent les seuls témoins apparents du XIIIe siècle."
Je vous retranscris le texte inscrit sur la plaque apposée sur la façade :
"A la mémoire et en l'honneur de François de CARDAILLAC-VARAIRE de l'ordre des frères mineurs, évêque de Cahors 1388-1494 mort en odeur de sainteté ses compatriotes ont fait apposer cette plaque sur sa demeure familiale le 17 octobre 1937 Jean-Joseph Aimé MOUSSARON étant son successeur sur le siège de Cahors.Antonin Résséguier maire et Jean Depeyre curé de Varaire Famille Gavin-Milhau propriétaire de l'immeuble"
Il y a un beau choix de randonnées mais ce ne sera pas pour aujourd'hui, nous venons de recevoir quelques gouttes.
Comme au Moyen-âge, les pèlerins faisant le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle font à nouveau halte à Varaire.
L'église Saint-Barthélemy :
L'histoire de ce saint du cru plutôt méconnu est affichée près de sa statue, je vous la retranscris :
"Saint Jean-Gabriel PerboyreJean-Gabriel PERBOYRE est né le 5 janvier 1802 au Puech, un hameau de la paroisse de Montgesty dans le diocèse de Cahors. Il est l'aîné d'une famille de paysans assez aisés dont six des huit enfants entreront en religion. On le destinait à reprendre la ferme, mais il accompagna son petit frère Louis, âgé de neuf ans, au séminaire de Montauban créé par son oncle lazariste Jacques, où il resta aussi et il entra à son tour dans la congrégation en 1818. Le 23 septembre 1825, il est ordonné prêtre dans la chapelle des Filles de la Charité à la rue du Bac à Paris. Il devient directeur au séminaire de Saint-Flour puis à Paris. A l'exemple de Saint François-Régis, il veut partir missionnaire en Chine, comme son frère Louis mort pendant son voyage en bateau. Il arrive en août 1836 à Macao, et évangélise dans la province de Ho Han puis de Hou Péi.Mais il est trahi par un catéchumène et emprisonné en septembre 1839. Il subit plusieurs séances de torture qui font de lui un être pantelant, mais il refuse de piétiner la croix. Ses bourreaux sont impressionnés par sa politesse et son calme. Le 11 septembre 1840, à Ou-Tchang-Fou, après une longue et terrible torture, il fut pendu à une croix et étranglé par une corde.Canonisé par Jean-Paul II en 1996, il est le premier saint martyr de Chine."
Une petite pancarte près du maître autel :
"Maître autelRestauré récemment par une artiste bénévole, c'est une copie du maître autel du 16ème siècle réalisé par Jean-Christophe Calmon, célèbre peintre et sculpteur du 19e siècle qui a aussi réalisé les fresques du choeur de la cathédrale de Cahors.Sont représentés autour du Christ qui est au centre, les 4 évangélistes :St Marc, avec un lion à ses pieds, car son évangile commence par la prédication de Jean-Baptiste dans le désert.St Jean, représenté avec son aigle, car cet évangéliste a sondé le coeur de Dieu comme l'aigle a une vue perçante.St Mathieu, tenant dans les mains un évangile et représenté avec un enfant ou un homme car il commence son évangile par la généalogie de Jésus.St Luc, représenté avec un taureau, animal sacrificiel par excellence dans l'antiquité, car il commence son évangile par le récit du sacrifice offert au temple par Zacharie."
Nous quittons Varaire sous une pluie fine, encore 7 petits kilomètres et je vous retrouve à Limogne-en-Quercy.
merci pour toutes les découvertes. bises
RépondreSupprimerMerci d'avoir pris le temps de laisser un message, cela me fait plaisir. Bises
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