dimanche 2 mars 2025

Tarn : Cordes-sur-Ciel - Août 2022





Présentation de ce voyage (cliquer pour accéder à l'article et si le lien ne fonctionne plus : https://baladesmv.blogspot.com/2025/01/beaucoup-daveyron-et-de-cantal-un-peu.html)


Nous avons quitté Thiézac et le Cantal pour nous retrouver 1h1/2 plus tard à Figeac dans le Lot.

Hors-sujet mais vu sur la route : 


Quant à Figeac, nous l'avons déjà visité, je vous renvoie à la page du blog : Figeac (Balades par monts et par vaux: Lot (octobre 2016) 4ème partie)

Et même si nous ne pouvons nous empêcher d'aller faire un tour au centre-ville, il faut dire que nous aimons beaucoup cette ville, nous sommes surtout venus y passer la nuit.



Nous quittons Figeac dans la matinée et sous l'orage pour rejoindre le village médiéval de Cordes-sur-Ciel dans le Tarn où nous arrivons sur le coup de midi, juste pour déjeuner.
Et c'est avec un grand plaisir que nous retrouvons cette cité perchée sous le soleil.


Nous nous garons sur le parking réservé aux cc.

Coordonnées GPS du parking : 





Cordes-sur-Ciel est un des "Plus beaux villages de France" et pour une fois je vais faire preuve d'un peu de chauvinisme en tant que tarnaise d'adoption, c'est aussi parmi tous ceux que nous avons pu visiter un de mes préférés.

J'ai arpenté tant de fois les ruelles de ce village doté de solides fortifications !
Mais combien les ont arpentées bien avant et autrement plus que moi depuis sa fondation en 1222 par Raymond VII, comte de Toulouse.
A commencer par les tisserands qui profitant des qualités tinctoriales de la garance et du pastel y ont fait fortune.
En effet, le tissage de toiles et le travail du cuir ont rendu cette bastide florissante aux XIIIème et XIVème siècles. D'ailleurs, toute cette richesse a permis aux marchands les plus riches et à quelques nobles d'y faire ériger des demeures somptueuses.
Mais les conflits n'ont pas épargné la cité, à commencer par la Croisade contre les Albigeois, puis les Guerres de Religion et pour finir dans un autre registre, la construction du Canal du Midi qui en déplaçant les grands axes commerciaux a mis un frein à cette expansion.
Cordes a ainsi joué les belles endormies jusqu'à la fin du XIXème siècle, époque où l'on y a installé les premières machines à broder.
Mais l'on doit son renouveau actuel à un petit groupe d'artistes venus s'y réfugier pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Pour avoir découvert le village à la fin des années 70, il me faut reconnaître que je le préférais à cette époque où il était plus authentique. En effet, chaque boutique d'artisan était l'occasion de découvrir nombre de créations, le tout fait avec passion, avec recherche, avec art et je ne pouvais que rêver devant tous ces ateliers et toutes ces boutiques.
Heureusement, le village est toujours aussi beau, mais il a à mes yeux pâti de sa renommée et perdu un peu de son âme. S'il abrite bien plus de galeries d'art qu'auparavant, les artisans d'art ont eux peu à peu laissé place aux boutiques où l'on vend beaucoup de made in...
Adieu, créateurs de bijoux, sculpteurs sur bois, peintres sur soie, tisserands, tailleurs de pierre...tant de lieux où je passais énormément de temps à admirer un savoir-faire.

Ceci dit, il s'est depuis doté de musées.

Bon, trêve de parlotte, je vous invite à découvrir notre balade au départ de la place de la Bouteillerie qui se trouve tout en bas du village.








La Grand-Rue de l'Horloge : 







L'intérieur de la chapelle : 








La Porte de l'Horloge (XIVème-XVIème siècles) se dresse en haut de la Grand-Rue de l'Horloge.



Sitôt passée, nous nous trouvons dans la Grand-Rue de la Barbacane.







La Tour de la Barbacane (XIIIème-XVème siècles) rattachée à la troisième enceinte de la ville : 




La Porte du Vainqueur (ou du Planol) : 








Le Portail Peint du XIIIème siècle est une porte fortifiée faisant partie de la première enceinte : 


Au-delà de cette porte, nous nous trouvons au coeur du village. C'est là que se trouvent la majorité des boutiques et des restaurants.



La Grand-Rue Raymond VII concentre les plus belles demeures du village.





La Maison Carrié-Boyer (XIII-XIVème siècles) et au premier plan la Maison Prunet (XIIIème siècle) avec sa façade en grès mauve : 


La Maison du Grand Fauconnier (début du XIVème siècle) abrite le Musée d'Art Moderne et Contemporain : 










Le Musée d'Art Moderne et Contemporain est interdit aux chiens. Je me suis juste contentée d'entrer dans la salle et la cour ouvertes en libre accès au public.

L'accès à la halle érigée au XIIIème siècle se fait par des marches en nombre inégal. En effet, si le sol de la halle est plat, il a fallu compenser le dénivelé plus important à certains endroits. 24 gros piliers de pierre soutiennent la charpente à quatre pans et la toiture.



La halle abrite un puits creusé à même la roche de 114 mètres de profondeur dont le niveau de l'eau est stable et se situe autour de 12 mètres.





Un matou bien dans ses patounes, qui en a cure du passage incessant...On peut même dire "qu'il dort du sommeil du juste".




La Maison Gaugiran : 



L'intérieur de la Maison Gaugiran : 









La Maison du Grand Ecuyer est proche de la Porte des Ormeaux.



Sculptures sur la façade de la Maison du Grand Ecuyer : 















La Porte des Ormeaux : 








La Porte des Ormeaux vue de l'extérieur : 




Un gecko ou Tarente de Mauritanie ?
J'ai déjà vu un tel spécimen en Catalogne mais jamais en France.



Nous avons de nouveau franchi la Porte des Ormeaux et empruntons cette fois la rue Saint-Michel.







Nous arrivons devant la silhouette massive de l'église Saint-Michel dont la 1ère construction remonte au milieu du XIIIème siècle. De style gothique méridional, cet édifice a été agrandi au XIVème puis au XVème siècles.









La place Saint-Michel permet de relier les deux rues principales du coeur du village, à  savoir la Grand-Rue Raymond VII et la rue Saint-Michel.

Aussi, c'est peut-être au plus près de l'église, de l'autre côté de la place que nous avons le plus de recul pour admirer la Maison du Grand Veneur. Plusieurs membres de la famille à l'origine de sa construction au XIVème siècle ont fini brûlés sur le bûcher pour s'être convertis au catharisme.




Détails des sculptures de la Maison du Grand Veneur : 
















Une ruelle qui débouche sur la rue Saint-Michel : 



La rue Saint-Michel finit sur la place de la Bride où nous attend une magnifique licorne.








S'il y a bien moins d'artisans d'art, des espaces dédiés à l'art contemporain ont ouvert dans les cours intérieures des maisons.










Juste un peu à l'écart, nous tombons sur un petit jardin public tout ce qu'il y a de plus mignon et ce qui ne gâche rien...on ne peut plus paisible.







Vu de l'arrière, les maisons de la Grand-Rue Raymond VII ont une hauteur impressionnante. Et quand on pense que leur construction date du Moyen-âge, il y a de quoi être admiratif.









Nous avons rejoint la Porte de l'Horloge et la Grand-Rue de l'Horloge.
L'escalier du "Pater Noster" du XIXème siècle.


Quelques photos prises en descendant la Grand-Rue de l'Horloge : 




Un ivoire dont on devrait entendre bien plus parler, cela sauverait peut-être les éléphants ?
D'autant plus que visuellement c'est plus que ressemblant.



Ah oui ! J'ai oublié de le mentionner mais en plus d'être un des "Plus beaux villages de France", Cordes-sur-Ciel est aussi...


Et c'est ici que se termine ce voyage qui nous a fait parcourir les routes de l'Aveyron, du Lot et du Cantal avec pour point final un retour dans le Tarn.

 A bientôt ! 😉


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2 commentaires:

  1. Coucou Brigitte
    Un petit village que nous avons adoré mais il se mérite ! De belles photos. Bise landaise pour aujourd'hui. Marie

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    Réponses
    1. Bonsoir,
      Merci Marie. C'est vrai que Cordes ça grimpe mais on peut toujours prendre le petit train. Cependant je trouve que c'est dommage car on loupe toutes les portes. Après à défaut de monter, on peut toujours faire la descente.
      Bises et bon retour à la maison.
      Brigitte

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