Si Venise m'était contée ...
3ème jour :
Nous avons essuyé un bel orage hier au soir et durant une bonne partie de la nuit, et ce matin, la terre semble comme lavée, le ciel est toujours gris et il fait presque froid.
Venise a du bénéficier du même traitement car à notre arrivée, le Grand Canal s'est paré de multiples teintes de gris et son niveau est bien monté. Certaines marches visibles hier se retrouvent aujourd'hui sous les eaux.
Les Vénitiens sont déjà au travail, ici tout se fait par voie fluviale. Pas d'autre choix mais cela nous fait un drôle d'effet ! Même si c'est évident, quand on pense à Venise, on ne l'envisage pas sous cet angle.
Nous avons prévu de visiter ce matin le Ca' Pesaro et la basilique San Marco dans l'après-midi. Enfin, on va essayer !
Nous déambulons donc, carte en main, de pont en pont, traversons maints canaux pour rejoindre le Ca' Pesaro. En chemin, nous constatons les méfaits des pluies diluviennes de la nuit.
Nous parvenons enfin à ce palais du XVIIème siècle après avoir essuyé une courte ondée, mais suffisante pour sortir les impers.
S'y trouvent le Musée d'Art Oriental et la Galerie Internationale d'Art Moderne.
C'est notre premier musée à Venise et je suis étonnée de l'importance du personnel. Une personne dans chaque salle est affectée à la surveillance des lieux et il est interdit de photographier. Et ça ne plaisante pas !
Profitant d'une fenêtre ouverte, je me permets de demander l'autorisation d'une photo extérieure avant de dégainer mon APN sous l'œil vigilant de l'hôtesse. (Ce sera le cas pour tous les musées de Venise que nous allons visiter)
Bien entendu, les chiens sont interdits !
Je ne m'attendais pas à trouver exposé là le "Penseur" de Rodin, et surtout je ne l'imaginais pas si imposant !
Que de merveilles rassemblées dans cette sublime bâtisse !
Notre curiosité artistique assouvie, il est temps de trouver un coin tranquille pour déjeuner.
Mais ça, c'est plus facile à dire qu'à faire, d'autant plus que tant de choses nous arrêtent en chemin : une jolie porte, une belle façade...un campo...
Revigorés après un bon déjeuner, réchauffés par thé et café, nous reprenons notre découverte de cette belle cité dont nous le savons nous ne verrons qu'une infime partie en si peu de jours.
Nous débouchons sur un campo passager où se dresse l'église Santa Maria Gloriosa dei Frari.
Fondée au XIIIème siècle par les frères Franciscains, l'église est très vite devenue trop exiguë, la nouvelle église construite aux XIVème et XVème siècles, de style gothique vénitien est la plus grande de Venise. Son campanile est le plus haut après celui de la basilique San Marco.
Massive, toute en brique, ses fenêtres et portails sont néanmoins en pierre blanche et rose, finement sculptés de colonnes torsadées et de motifs végétaux. Elle abrite de nombreux tombeaux de Doges et se pare d'œuvres d'art telles des toiles de Titien, de Giovanni Bellini. On y trouve aussi une sculpture de Donatello.
Nous poursuivons par le campo San Rocco où trônent l'église San Rocco et le Musée de la Scuola Grande de San Rocco.
S'ensuit, le campo San Toma.
Comparé à d'autres places de la cité, ce campo de surface réduite semble paisible et nous charme par sa simplicité. C'est un des endroits où les Vénitiens semblent reprendre possession des lieux. Il est bordé par l'église désaffectée et la scuola dei Calegheri, siège au XVème siècle de la corporation des cordonniers.
Sur le campo, les tables d'une trattoria s'étalent devant l'église.
Nous arrivons enfin devant la basilique San Marco, mais oh surprise, une très longue file d'attente s'étire devant l'édifice, tout le monde chaussures à la main et pantalon retroussé.
Le violent orage subi à Malo cette nuit a aussi sévi sur la place principale de la cité des Doges.
Ce n'est pas encore "l'acqua alta", mais tout est prêt.
Ce phénomène naturel dû aux marées de forte amplitude se produit principalement à l'automne (octobre et novembre) et au printemps (mars et avril). Mais les pluies massives, le vent du Sud contribuent aussi à ces inondations.
Dépités devant la longueur de la file d''attente...la foule est contenue et rentre au compte-gouttes, nous décidons de remettre la visite de la basilique à demain.
Nous nous rabattons sur les boutiques des rues avoisinantes tout en reprenant le chemin de la gare afin de rentrer un peu plus tôt au gîte et récupérer pour la journée de demain. Il faut dire que les kilomètres accumulés d'un jour sur l'autre commencent à entamer notre bel entrain ; la fatigue commence sérieusement à se faire sentir !
Venise a du bénéficier du même traitement car à notre arrivée, le Grand Canal s'est paré de multiples teintes de gris et son niveau est bien monté. Certaines marches visibles hier se retrouvent aujourd'hui sous les eaux.
Les Vénitiens sont déjà au travail, ici tout se fait par voie fluviale. Pas d'autre choix mais cela nous fait un drôle d'effet ! Même si c'est évident, quand on pense à Venise, on ne l'envisage pas sous cet angle.
Nous avons prévu de visiter ce matin le Ca' Pesaro et la basilique San Marco dans l'après-midi. Enfin, on va essayer !
Nous déambulons donc, carte en main, de pont en pont, traversons maints canaux pour rejoindre le Ca' Pesaro. En chemin, nous constatons les méfaits des pluies diluviennes de la nuit.
Nous parvenons enfin à ce palais du XVIIème siècle après avoir essuyé une courte ondée, mais suffisante pour sortir les impers.
S'y trouvent le Musée d'Art Oriental et la Galerie Internationale d'Art Moderne.
Cour intérieure du Ca' Pesaro |
C'est notre premier musée à Venise et je suis étonnée de l'importance du personnel. Une personne dans chaque salle est affectée à la surveillance des lieux et il est interdit de photographier. Et ça ne plaisante pas !
Profitant d'une fenêtre ouverte, je me permets de demander l'autorisation d'une photo extérieure avant de dégainer mon APN sous l'œil vigilant de l'hôtesse. (Ce sera le cas pour tous les musées de Venise que nous allons visiter)
Bien entendu, les chiens sont interdits !
Je ne m'attendais pas à trouver exposé là le "Penseur" de Rodin, et surtout je ne l'imaginais pas si imposant !
Que de merveilles rassemblées dans cette sublime bâtisse !
Notre curiosité artistique assouvie, il est temps de trouver un coin tranquille pour déjeuner.
Mais ça, c'est plus facile à dire qu'à faire, d'autant plus que tant de choses nous arrêtent en chemin : une jolie porte, une belle façade...un campo...
Pas facile et peu pratique, le métier de maçon à Venise ! |
Un bien bel ouvrage ! |
Revigorés après un bon déjeuner, réchauffés par thé et café, nous reprenons notre découverte de cette belle cité dont nous le savons nous ne verrons qu'une infime partie en si peu de jours.
Nous débouchons sur un campo passager où se dresse l'église Santa Maria Gloriosa dei Frari.
Fondée au XIIIème siècle par les frères Franciscains, l'église est très vite devenue trop exiguë, la nouvelle église construite aux XIVème et XVème siècles, de style gothique vénitien est la plus grande de Venise. Son campanile est le plus haut après celui de la basilique San Marco.
Massive, toute en brique, ses fenêtres et portails sont néanmoins en pierre blanche et rose, finement sculptés de colonnes torsadées et de motifs végétaux. Elle abrite de nombreux tombeaux de Doges et se pare d'œuvres d'art telles des toiles de Titien, de Giovanni Bellini. On y trouve aussi une sculpture de Donatello.
Nous poursuivons par le campo San Rocco où trônent l'église San Rocco et le Musée de la Scuola Grande de San Rocco.
Détail du tympan de l'église San Rocco |
Détails du Musée de la Scuola Grande di San Rocco |
S'ensuit, le campo San Toma.
Comparé à d'autres places de la cité, ce campo de surface réduite semble paisible et nous charme par sa simplicité. C'est un des endroits où les Vénitiens semblent reprendre possession des lieux. Il est bordé par l'église désaffectée et la scuola dei Calegheri, siège au XVème siècle de la corporation des cordonniers.
Sur le campo, les tables d'une trattoria s'étalent devant l'église.
Campo San Toma |
Campo San Toma |
Nous arrivons enfin devant la basilique San Marco, mais oh surprise, une très longue file d'attente s'étire devant l'édifice, tout le monde chaussures à la main et pantalon retroussé.
Le violent orage subi à Malo cette nuit a aussi sévi sur la place principale de la cité des Doges.
Ce n'est pas encore "l'acqua alta", mais tout est prêt.
Ce phénomène naturel dû aux marées de forte amplitude se produit principalement à l'automne (octobre et novembre) et au printemps (mars et avril). Mais les pluies massives, le vent du Sud contribuent aussi à ces inondations.
Dépités devant la longueur de la file d''attente...la foule est contenue et rentre au compte-gouttes, nous décidons de remettre la visite de la basilique à demain.
Nous nous rabattons sur les boutiques des rues avoisinantes tout en reprenant le chemin de la gare afin de rentrer un peu plus tôt au gîte et récupérer pour la journée de demain. Il faut dire que les kilomètres accumulés d'un jour sur l'autre commencent à entamer notre bel entrain ; la fatigue commence sérieusement à se faire sentir !
Ah on en prend encore plein les yeux avec Venise, merci
RépondreSupprimerje crois que tout faire en gondole me déplairait un peu, mais ça doit être intéressant de découvrir toute cette façon de vivre ;-)
Merci pour la balade ;-)
Bonjour Cath,
RépondreSupprimerAh ah ah ! J'ai du mal m'exprimer mais ne crois pas que la balade s'est faite en gondole (nous n'avons même pas essayé, si je me rappelle bien le tour en gondole était autour de 80 euros la 1/2 heure pour nous 4). Bon cela ne nous a pas empêchés de les admirer, mais de loin ! Nous nous sommes contentés des transports en commun et à Venise c'est le vaporetto (des lignes de bus mais sur l'eau) et nos pieds nous ont aussi bien rendu service !.
LOl, en disant gondoles, j'incluais le vaporetto ;-)
RépondreSupprimerenfin tous leurs moyens de transport locaux en fait ;-)
Mais il faut tester pour vivre comme eux ;-)
A bientôt
Bonjour,
RépondreSupprimerJe confirme le prix exorbitant de la balade en gondole. On y avait renoncé aussi. Mais on a quand même fait un petit tour en gondole en prenant le "traghetto" pour traverser le grand canal. Pour 1 euro par personne l'aller retour.