Ariège : Lavelanet, Roquefixade (mai 2017) 7ème partie

De l'ancienne cité industrielle au village de montagne


Lavelanet ¤ Roquefixade

L'intégralité de notre parcours :

Vals, Mirepoix, Lagarde (1e partie) - Camon (2e partie) - Chalabre (3e partie) -  Montbel (4e partie) -  Puivert (5e partie) - Belesta, Montségur (6e partie) - Lavelanet, Roquefixade (7e partie) -  Roquefort-les-Cascades, Montgailhard, Cos, Foix (8e partie) - Carla-Bayle, Saint-Ybars (9e partie) - Saint-Martin d'Oydes, Pamiers, Montaut (10e partie) - Mazères : le domaine des oiseaux (11e partie) - Mazères (12e partie) - Nailloux, Villefranche-de-Lauragais (13e partie) - Labastide-d'Anjou, Le Ségala (14e partie).

11 h 15 - Nous commençons par faire quelques courses en arrivant à LAVELANET avant de nous arrêter sur la place du 19 mars 1962.

 

Place du 19 mars 1962

Bon ! Autant avoir une jolie vue et le temps d'un déjeuner ce beau rosier fera l'affaire !
Il faut dire que la place ne brille pas par sa beauté si ce n'est par ses grandes dimensions.
 

C'est jour férié et hormis boulangeries et musée, tout semble fermé.
Go, pour le Musée du Textile et de la Corne !
Moyennant 2x6 €, nous pouvons voyager dans l'univers du tissu et du savoir-faire des anciens tisserands.
 

Le musée est installé dans les murs de la première usine de la ville.
Après le visionnage d'un film, nous suivons la guide qui nous explique, démonstrations à l'appui la fabrication du fil dans une filature mécanique au XIXème siècle.
Mécanique, parce que les machines fonctionnaient grâce à la force hydraulique.
Une chose est sûre, la sécurité n'était pas une priorité en ce temps-là.

Que de bruit et de poussière !
 

 

Dans une autre partie du bâtiment : des rouets, les techniques de teinture avec les produits que l'on trouve dans la nature mais surtout des métiers à tisser de toutes époques, du plus rudimentaire en passant par le métier jacquard et pour finir électrique...

...et une petite partie réservée à la fabrication des objets en corne.

Voilà un musée bien achalandé, une visite intéressante et bien commentée.
Après...on a par moments la sensation d'un projet pas encore abouti : les pièces sont pour certaines peu mises en valeur, quelques endroits font un peu bric-à-brac et la partie consacrée à la corne est assez succincte.

Ensuite, la balade dans Lavelanet ne s'éternise pas.

Un joli rond-point

Direction ROQUEFIXADE, demain matin nous grimpons jusqu'au château, en attendant nous grimpons jusqu'au village !

Le parking est petit, les places sont chères ! Nous attendons patiemment vu l'heure (environ 17 heures), nous disant que "ça" va redescendre sous peu du château.
En fait, une seule place est vraiment possible sans créer de gêne pour le cc et il nous faut attendre qu'elle se libère.

1/2 h plus tard...C'est fait !

Juste de quoi ouvrir l'escalier, quasiment collés au monument aux morts, mais pas vraiment le choix !

Capture d'écran (Via Michelin) avec localisation du parking.

Délivrés du problème de stationnement, nous pouvons commencer une balade dans le village au fil des ruelles et de sa jolie place, nous ne visiterons pas l'église que nous trouvons fermée.

Une fontaine avec des poissons rouges

Un bourdonnement en longeant le mur de l'église...un essaim d'abeilles y a élu domicile.

Vous voyez la pointe au centre de la photo, d'ici les habitants ne voient pas leur château mais celui de Montségur.

Ce petit tour effectué (nous avons quand même flâné une heure dans le village), retour au cc d'où j'admire le coucher du soleil confortablement adossée contre le réverbère.
Les rochers sous le château s'embrasent discrètement alors que Guess près de moi récupère sur la pierre encore chaude du muret.

Réveil au petit jour, nous traînons un peu avant de nous mettre en route, la journée d'hier a laissé des traces...
Si la nuit a été exempte de bruits, dès 9 h du matin, les premiers téméraires se garent pour affronter la falaise.

10 h - Il serait peut-être temps de s'y mettre, non ? !

De la place, nous empruntons un chemin qui monte nonchalamment à flanc de montagne...

...premier arrêt à une belle table d'orientation.
Je comprends maintenant pourquoi je voyais les gens disparaître un moment alors que je suivais leur ascension du cc.

Une jolie vue du village

Passé la barre rocheuse, le chemin se rétrécit légèrement mais rien de catastrophique.

Guess prudent évalue le passage.

1/2 h de marche et nous y sommes ! Mais légère déception, seule la cour est accessible, le reste du château est interdit.

Vous voyez le long de la crête, le petit arbre le plus à gauche (presque au centre de la photo), nous décidons de grimper jusque là.

La vue est sublime, nous regrettons de ne pas avoir emmené le pique-nique. Avec 20 ans de moins, je serais descendue le chercher tellement nous sommes bien !

La descente est toujours plus facile que la montée, si facile que sans courir...je m'étale ! Un caillou qui roule sous chaque pied et voilà !
La nature aime bien que les choses s'équilibrent, ainsi hier c'était mon mari, aujourd'hui moi, chacun son tour.
Et les ennuis n'arrivant jamais seuls...voilà qu'arrive un petit troupeau de vaches accompagnées de leur taureau dans ce petit chemin. Je dois avouer que je n'ai pas très confiance, pas plus qu'elles d'ailleurs, une sorte de "suspicion" mutuelle.

OUF !!!

Nous refaisons une tentative à l'église, en vain.

N'empêche que la porte de l'édifice est bien belle.

Nous déjeunons tranquillement alors que sur le parking certains repartent et que d'autres se garent.
Un magnifique point de vue, un village typé et calme, nous avons vraiment apprécié la balade et ce petit coin de l'Ariège.