jeudi 21 septembre 2017

Hérault : Castelnau-de-Guers, Nézignan-l'Evêque (sept. 2017) 6ème partie

Juste une courte visite

CASTELNAU-DE-GUERS ¤ NEZIGNAN-L'EVEQUE



L'intégralité de notre parcours :




Alors que les vendanges battent leur plein, nous traversons l'Hérault parmi les champs de vignes.



Et la route entre Aumes et CASTELNAU-DE-GUERS n'est guère large.


Le village mentionné à partir de 1069 a conservé son allure de place forte militaire. Il est resté relativement isolé jusqu'en 1856, date de la construction d'un pont franchissant l'Hérault.

Photo du plan de la plaquette "Castelnau-de-Guers Plan de Visite"

Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking.

Nous nous contentons du parking gratuit situé dans la rue de l'En Coucou. Devant le cimetière, sans services, il est légèrement en pente, mais a l'avantage d'être très proche du centre du village.
Je n'ai juste qu'à ne pas remplir ma casserole à ras bord en cuisinant pour déjeuner. :-)



Le circuit de l'Ermitage Saint-Antoine est bien tentant, mais la chaleur nous rend paresseux et nous avons déjà bien marché ce matin à Aumes. Le circuit concocté sur le plan de notre plaquette nous paraît pas mal. Les trottinettes sont sorties et c'est parti !
 
L'édifice le plus proche de notre parking est l'église Saint-Sulpice de style gothique méridional. Si la façade est imposante et austère, le clocher est insolite avec ses quatre échauguettes. Pour l'intérieur, peut-être une autre fois à condition que les portes soient ouvertes.

Église Saint-Sulpice (point 14 du plan)

Hérault


Nous sommes quand même loin des casernes actuelles !

La place de la Mairie est cernée par l'église, l'école, la mairie et le château et offre une jolie impression d'espace. A l'accueil de la mairie, il est possible de demander à voir le moulage du sarcophage de Piquetalen dont l'original est au Louvre. (point 15 du plan)



Hérault

Nous décidons de poursuivre la visite par le point le plus éloigné, et pour éloigné...il l'a été. Si seulement, l'édifice avait été signalé, cela nous aurait épargné pas mal de trajet supplémentaire.
Enfin, nous y voilà devant la Fontaine vieille.

La fontaine vieille (point 17 du plan)

Propriété viticole (point 18 du plan)

De belles maisons viticoles typiques jalonnent les rues : la cave au RDC, l'habitation au 1er étage et le grenier au 2ème.

Sur la gauche, se trouvait jusqu'en 1930, un moulin à huile en fonction. (point 16 du plan)


Nous parvenons devant la chapelle des Pénitents Blancs, érigée en 1620, agrandie en 1750 et partiellement reconstruite en 1923. Elle fait face à la porte Sainte-Anne.

Chapelle des Pénitents Blancs (point 2 sur le plan)


Vestiges d'une fontaine, contre le mur d'enceinte.

L'enceinte fortifiée était fermée jadis par 4 portes. De cette construction défensive, il reste quelques vestiges et deux portes.

Porte Sainte-Anne (point 3 sur le plan)

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Maison médiévale remaniée au XVIIe et au XVIIIème siècles. (point 4 sur le plan)


Une balade à travers les siècles : porte avec un encadrement du XVIe s, menuiserie du XVIIe s et heurtoir de porte du XVIIIe s. (point 5 sur le plan)

Porte à linteau monolithique (point 6 sur le plan)...


...en face, vestige d'une fenêtre à meneaux du XVe siècle.

La rue Silène est un vrai voyage dans le temps, elle nous mène jusqu'au plan du Beffroi qui était jadis la plus grande place du village.
Si le puits central a disparu, la tour de l'horloge nous domine toujours.

La tour de l'horloge érigée sur une tour de défense de l'enceinte fortifiée. (point 7 du plan)

A droite, trace d'une baie renaissance remaniée au XIXème siècle. (point 8 sur le plan)



Le ciel brumeux nous permet juste d'apercevoir Pézenas, les avants-monts du Massif Central sont juste perceptibles.

Un peu étroit tout ça, ma trottinette donne une idée de la largeur de la rue !




Porte Minerve (point 11 sur le plan)

Passer la porte permet d'avoir une vue sur ce qu'il reste des remparts. Une fenêtre à meneaux d'angle et des corbeaux de pierre subsistent sur la maison attenante à la porte.


Nous nous réengageons dans les ruelles médiévales...
 




...et arrivons sur la Place Neuve. Rien de bien artistique, si ce n'est que nous sommes sous le mur de soutènement de la butte du château...

Place Neuve

...et au pied d'une tour bien dénaturée ! (point 12 sur le plan)


La Place du Jeu de Ballon n'est pas mieux, mais je ne peux m'empêcher de sourire.

Place du Jeu de Ballon (point 13 sur le plan)

Contre le mur de la Place du Ballon

Le dépliant nous en donne la règle :
 
"Le jeu de ballon est l'ancien nom du jeu de tambourin. Il s'agit d'un sport collectif impliquant deux équipes de cinq joueurs. Il se pratique en plein air sur un terrain de 80 m sur 18, à cinq contre cinq. A la manière de la paume ou du tennis, les joueurs doivent veiller à renvoyer la balle dans le camp adverse. Les points se comptent comme à la paume (ou au tennis), c'est-à-dire 15,30,45 et jeu. La première équipe atteignant 13 (ou 16 jeux, selon les formules) est gagnante. Une égalité est signifiée quand les deux formations sont à 12-12."
Nous avons quasiment terminé le circuit, ne reste plus que le château du XIIIème siècle. 
 
L'entrée du château (point 1 sur le plan)


Un peu déçue, je m'attendais à autre chose, mais le château transformé en exploitation agricole à la fin du XIXème siècle a certainement perdu de sa prestance. Il reste tout de même l'entrée protégée par une bretèche.
Des travaux sont en cours en vue d'en faire une destination hôtelière ou quelque chose dans ce genre.
 
Pour clore l'après-midi, nous poursuivons notre circuit par un arrêt à NEZIGNAN-L'EVEQUE.

Un joli couple "papote" sur le rond-point de Nézignan-L'Evêque mais je n'ai pas réagi assez vite ! J'adore ces personnages réalisés avec des pots de terre-cuite.
 
Nous évitons de nous engager dans les petites rues et allons nous garer au-dessus du village au chemin des Baumes près du cimetière.

Capture d'écran (Via Michelin) et localisation du parking.
 
Photo du plan de la plaquette "Nézignan-l'Evêque Plan de visite"



Nous débutons la visite par le bas du village, passons devant la cave "La Condamine" et arrivons près d'un petit jardin où est exposé un système servant à défoncer le sol pour y planter la vigne utilisé jusqu'en 1958.
4 chevaux actionnaient un manège et au moyen d'un système de poulies, d'araignées, de roues, les sillons étaient creusés. 17 jours étaient nécessaires pour travailler un hectare ainsi que la présence de plusieurs ouvriers.

La défonceuse (point 2Bis sur le plan)


Moi, j'ai un peu de mal à visualiser l'opération, mais en voici le schéma un peu effacé par la lumière.

Hérault

Fontaine vieille construite en 1621 (point 2 sur le plan)


Pénétrer dans la rue Jean Jaurès, c'est avoir droit à un festival de portes du XVIIème siècle.

L'ancien hôpital (bâtiment à droite) - Insolites,  les marches qui débordent sur la voie ! (point 3 sur le plan)




Hérault



La rue Jean Jaurès débouche sur la place de la République où trône une fontaine surmontée d'une statue, œuvre du sculpteur Lequesne.
 
Et pour rendre à César, ce qui est à César, cet artiste assez méconnu aujourd'hui, mérite que je reprenne le texte du dépliant :
 
"Parmi les œuvres de Lequesne les plus connues du grand public, on peut citer l'imposante statue de la Vierge à l'Enfant, la Bonne Mère, qui surplombe à Marseille le campanile de la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, les deux groupes monumentaux de bronze de la Renommée retenant Pégase qui ornent les toitures de l'Opéra de Paris ainsi que la statue du faune dansant du Jardin du Luxembourg qui s'inspire du faune dansant de Pompéi, conservé au musée de Naples.
Diverses communes de France possèdent, soit en buste, soit en pied, des statues de la République de Lequesne qui ont été tirées en de nombreux exemplaires, et érigées dans les années 1900-1910, soit longtemps après le décès du sculpteur. C'est le cas de la statue de Nézignan-l'Evêque." 

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(Point 1 sur le plan)


Nous avons vu quelques maisons avec des Vierges votives sur leurs façades.

Nous grimpons en haut du village par la rue des Escaliers qui porte bien son nom...


...et arrivons dans une rue nommée tout simplement "Autour du château", du bon sens en quelque sorte !




(point 7 sur le plan)


L'Observatoire a remplacé le château.

Fenêtres à meneaux pour cette maison du XVe s (point 6 sur le plan)





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L'ancien hôpital (point 5 sur le plan)

Cour de l'ancien hôpital










Avant de repartir, nous découvrons le clocher-porche de l'église Sainte-Marie-Madeleine sur une petite place. Mais l'église est fermée. (point 8 sur le plan)



La porte richement sculptée du XVIIème siècle

Détails de la porte

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Et voilà, nous partons pour Saint-Thibéry pour y passer la nuit...heu, c'était notre intention jusqu'à ce que nous déclarions forfait et allions rejoindre le parking du "Pré St Jean" à Pézenas.
















2 commentaires:

  1. En effet, que de belles portes !!!!
    Des ruelles très étroites, c'est quasi piétonnier partout on dirait !
    Et des pavés presque dans tout le village ;-)
    Lol pas de baballe sur le terrain de jeu non mais hihihi, bien vu ;-)
    Bien calme et reposant de vous suivre, ça fait du bien et j'en profite !
    Merci
    Cath

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  2. Bonjour,
    Tu as vraiment le chic pour trouver des villages où on ne peut circuler à deux de front !
    Petite remarque ... tu dis "Les points se comptent comme à la paume (ou au tennis), c'est-à-dire 15,30,45 et jeu", mais au tennis c'est 15,30,40. Pour les marches qui dépassent sur la rue, si elles n'étaient pas là, il faudrait de grandes jambes et de la souplesse pour passer le seuil de la porte. Merci pour cette jolie balade

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