Balade hivernale
L'intégralité de notre parcours (liens actifs) :
Lavit-de-Lomagne ¤ Mansonville (1ère partie) - Saint-Antoine ¤ Peyrecave ¤ Flamarens ¤ Miradoux ¤ Gimbrède ¤ Castet-Arrouy ¤ Plieux (2ème partie) - L'Isle-Bouzon ¤ Avezan ¤ Gaudonville ¤ Avensac ¤ Homps ¤ Saint-Brès ¤ Preignan (3ème partie) - Auch (4ème partie) - Lavardens (5ème partie) - Seissan ¤ Masseube ¤ Mémorial du maquis de Meilhan ¤ Villefranche-d'Astarac (6ème partie) - Lombez (7ème partie)
La "Ronde des Crèches" 2017 nous a bien plu, aussi nous décidons de découvrir la version de 2018.
Cette 24ème version installée du 8 décembre 2018 au 13 janvier 2019, met à l'honneur les Fêtes traditionnelles françaises. Seul, Mansonville se trouve dans le Tarn-et-Garonne, à la limite du Gers, tous les autres villages se situent dans le Gers.
Chaque village (8 au total) propose un thème, ainsi :
- Mansonville met en avant la course landaise avec la Feria de Dax,
- Saint-Antoine fête les bûcherons de Mijoux,
- Peyrecave fête l'oie à Sarlat,
- Flamarens se met à l'heure des Médiévales de Provins,
- Miradoux se transporte en Lorraine pour la Fête de la Saint-Nicolas,
- Gimbrède fête le citron à Menton,
- Castet-Arrouy nous transporte à Sète pour son tournoi de joutes,
- Plieux fête la pomme et le cidre à Beuvron-en-Auge.
Mais pour l'heure, nous commençons cette virée par LAVIT-DE-LOMAGNE.
Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking. |
Nous nous garons le temps d'un déjeuner et d'une balade sur le parking de la salle des fêtes.
Il est très légèrement en pente, à proximité du centre du village et offre une jolie vue sur la campagne.
Coordonnées GPS : N 43°57'11.5850'' E 0°55'11.7120''
Ecole élémentaire inaugurée par Paul Faure, ministre d'Etat, le 23 mai 1937. |
La cour de récréation est joliment peinte, plutôt gaie et dynamique ; je trouve qu'elle incite au jeu et pourrait faire l'objet d'une réflexion sur la place des animaux sauvages au milieu de la piste...
Nous empruntons l'avenue du Parc pour rejoindre le centre du village...
...quelques cents mètres de plus, et voici l'église Saint-Jacques.
Voici la transcription littérale d'un panneau que nous trouverons un peu plus loin devant l'hôtel de ville :
"L'église Saint-Jacques
Elle fut le premier sanctuaire en bois et en argile, créé le 17 avril 1515 par le curé de Lavit, Guillaume de Palre. A cause de la mauvaise qualité des matériaux, elle a été reconstruite plusieurs fois sur le même emplacement en l'espace de quelques siècles. Elle possédait huit chapelles avec une nef deux fois plus grande qu'aujourd'hui. Elle était décorée d'une vingtaine de chapiteaux (scènes de chasse, décoration florale, scènes empruntées à la faune et à la flore) qui témoignent de l'esprit satirique de l'époque. Dans les quatre chapelles conservées, on remarque les clés de voute en pierre extrêmement fouillées et ornées des motifs luxuriants qui caractérisent le gothique décadent du XVe et XVIe siècles. Au-dessus du portail, une inscription en occitan et en lettres gothiques rappelle l'incendie de Lectoure de 1473. Le clocher datant de 1826 en forme de "tour" d'une hauteur de 27 mètres, possède deux étages et un plan rectangulaire. Un dôme semi-sphérique en zinc couronnait le sommet mais il fut détruit par l'ouragan de 1913. Pour supporter les lourds vantaux en chêne du portail, l'église fait appel en 1896 à un artisan local, Louis Grillon. Il forgea les peintures, celles-ci s'ornent de part et d'autres de la tige centrale, d'enroulements fleuris."
Et...elle est fermée !!!!
Pour la même raison, nous zappons la Maison de la Lomagne qui abrite l'office du tourisme et une exposition permanente.Y est retracée la vie du pays à partir de l'oeuvre d'André Dupuy, un historien local. Les thèmes principaux en sont : l'origine du pays, le cadre naturel, les communications, l'implication humaine et les activités.
Parvenus au coeur de Lavit, nous découvrons tour à tour la halle, l'hôtel de ville, le monument aux morts...
Quelques précisions pour les courageux :
"La halle
En 1894, une partie de l'ancienne halle s'écroule. Elle avait des proportions que nous lui connaissons aujourd'hui, un quadrilatère de 30 m de côté. Piliers et charpente en bois supportaient une couverture de tuiles canals. Au centre, une tour ronde dépassait du toit et se terminait par un dôme qui abritait une horloge. Nécessité d'une nouvelle construction, l'architecte de l'époque propose à la municipalité d'innover en envisageant une construction métallique, nous sommes au temps où Eiffel construit "sa tour à Paris". Le projet est accepté, la halle conservera les mêmes proportions mais avec une surélévation du toit en son centre, une couverture en tôle galvanisée, 32 colonnes en fonte et des appentis sur les côtés lui donnant "une silhouette plus gracieuse". L'ancienne tour centrale, surmontée de l'horloge qui initialement devait être conservée, fut finalement démolie. Ce n'est qu'en 1909, qu'une construction d'un campanile métallique au centre de la halle fut décidée pour y placer l'horloge. C'est le ferronnier lavitois Louis Grillon qui réalisa les travaux. La halle avait l'aspect que nous lui connaissons aujourd'hui."
Toujours sur le panneau, à la lettre près :
"Maisons autour de la halle
Autour de la halle, une quarantaine de maison, suivant les époques, appartenaient à des bourgeois, des marchands, des notables et quelques artisans. C'était en quelque sorte le quartier résidentiel mais aussi une vitrine pour les marchands et les artisans avec leurs boutiques. L'étage des maisons qui entouraient la place de la Halle s'avançait, reposant sur des piliers qui furent longtemps en bois, formant une galerie couverte. A partir du XVIIe siècle, cette succession de piliers constituait un motif assez régulier ce qui lui valut, en occitan, le nom de "garlanda" (couronne) et puis ensuite en français "les couverts" ou "les cornières". Mais après de nombreux incendies, seul un côté de cette couronne demeure aujourd'hui."
Mon panneau de référence |
Provenant du même panneau :
"L'hôtel de ville
En 1821, le conseil municipal décide de construire un nouvel hôtel de ville pour réparer l'ancienne maison commune. Il sera édifié entre 1836 et 1840 d'après les plans de l'architecte Lebrun. Dégagé des maisons voisines par deux larges escaliers reliant la nouvelle place du château, les riches bourgeois d'alors qui le conçurent voulurent lui donner des allures de bâtiment public qu'accentuent certains détails architecturaux de la façade reflétant bien le style de l'époque. L'hôtel devait renfermer la maison commune, la salle d'audience, le greffe pour la justice de paix, un logement pour le concierge, et dans l'aile droite, l'école des garçons avec à l'étage le logement de l'instituteur. En 1962, des fouilles exécutées, pour des travaux d'adductions d'eau ont permis de découvrir des vestiges de l'ancien château. Derrière la mairie, le mur d'enceinte se raccorde avec les remparts du bourg dont le fossé faisait office de douve. Un pont levis dont un mur de briques retrouvé dans le sous-sol (salle de réunion) ne pouvait être qu'une culée. Depuis 1991, l'hôtel de ville connaît un nouvel aménagement : le secrétariat de mairie avec le bureau de Monsieur le maire, bureau d'adjoint, la bibliothèque municipale, au premier étage la salle du conseil municipal, salle de réunion, archives, au rez-de-chaussée, salle de réunion, salle d'exposition."
L'hôtel de ville |
De part et d'autre de ce soldat, se trouvent deux plaques pour honorer les morts de la Première Guerre mondiale ; la plaque du centre est pour les soldats disparus lors de la deuxième Guerre mondiale et celle d'Indochine.
Autre paragraphe du panneau :
"Maison à Colombage
Au XVIIIe siècle, on dénombrait 136 maisons à un ou deux étages dans le faubourg (autour de la halle), avec une ou deux chambres dont une parfois obscure. Pour permettre à un plus grand nombre d'avoir accès sur la rue, elles étaient conçues en longueur. Construite en colombages et en pisé (terre et paille), elles étaient adossées à la muraille de l'ancien château, elles avaient donc accès sur deux rues. Détruites pour la plupart par des incendies, il ne reste actuellement qu'une seule façade à colombages dans le village."
La seule maison à colombage du village |
Je n'ai pu résister au charme de cette belle grille...
...pas plus qu'à cette jolie invitation !
Dans une rue en contrebas de la mairie, se trouve une maison qui dépareille légèrement par son style.
Ici encore, je vais avoir recours au panneau placé devant l'hôtel de ville. Il dit ceci :
"La Maison Marfan-Maupas
En 1865, fut construite la maison de la famille Marfan-Maupas, un bel immeuble avec des galeries au levant, une balustrade courant le long du toit en façade, une tour octogonale, on retrouvera sur un cadastre napoléonien la mention "bains particuliers". Des remises pour les voitures et des écuries complètent cet ensemble dont on n'avait jamais rien vu de semblable à Lavit.
A la même époque, "le Petit parc" fut aménagé (situé à côté de la Poste) par opposition au "Grand parc" aménagé en 1870 (derrière la Poste) du côté du chemin Negrau. Plantés d'arbres aux essences diverses, en bosquets ou en isolés, on pouvait y admirer des parterres et des rocailles, le tout complété par des serres, un chalet et un chenil (pour la chasse à courre). Au XVIIIe siècle dans le chalet (sur le haut du grand parc) était un lieu de rendez-vous pour y jouer aux cartes avec la baronne. Les deux parcs furent ouverts au public les dimanches et les jours de fête offrant ainsi à la population lavitoise l'équivalent d'un jardin public comme bien des villes n'en avaient pas encore à cette époque."
La Maison Marfan-Maupas |
Allez, après cette première "mise en route", nous entrons dans le vif du sujet avec notre premier village de la "Ronde des Crèches", le seul situé dans le Tarn-et-Garonne : MANSONVILLE
Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de l'endroit où nous avons stationné. |
Cette année, nous faisons cette étape en plein jour et ça change quelque peu ; après il ne faut pas exagérer, nous sommes bien loin du grand soleil.
Nous stationnons à quelques mètres de la crèche.
Coordonnées GPS : N 44°1'0.4730'' E 0°50'27.4250''
Quelques photos du tour de la place :
Mansonville honore les courses landaises cette année.
Bergers, public, fanfare, raseteurs, cocardier et bien entendu la crèche !
Une autre crèche dans l'église, ne reste plus qu'à monter la rue...
La première couronne de Noël de cette balade, je ne pouvais la louper. Et j'espère en croiser bien d'autres !
Quelques maisons à pans de bois et colombages se trouvent derrière le chevet de l'église.
Le soleil pointe le bout de son nez, nous faisons un petit tour du village profitant d'une belle lumière.
De retour au cc, où nous nous trouvons devant l'hôtel-restaurant de Mansonville.
Il est temps de sauter la "frontière" pour découvrir les autres crèches gersoises.
Mansonville : "Ronde des Crèches 2017" - cf. ICI
Mansonville : "Ronde des Crèches 2017" - cf. ICI
Pour
la réalisation du scrap : Merci à Cytisia pour sa participation à la création du kit "Joli Noël" mis à disposition sur le forum DCS.
Sympa cette balade hivernale
RépondreSupprimerQue deux villages pour nous cette année ... Mais Mansonville, nous connaissons. On y voit les fumées de Golfech :-)
RépondreSupprimerJe te souhaite une belle fin d'après-midi et te fais de gros bisous.
LAVANDINE
Bonjour,
RépondreSupprimerMerci Jacqueline et Lavandine pour votre visite et merci pour vos messages. :-)
Une bien jolie balade et sous un ciel clément !!! ça doit être sympas tous ces villages qui proposent des crèches. Bisous charentais. marie
RépondreSupprimerBelle mise en bouche pour cette virée autour des crèches,
RépondreSupprimervivement la suite ;-)