Une carrière mais pas que...
Exploité depuis l'Antiquité certes, mais le site n'était plus qu'une vieille carrière de pierre à l'abandon.
Un fort potentiel c'est incontestable, mais cela n'était pas suffisant pour en faire le jardin tel que nous le voyons actuellement.
Il a fallu aussi un rêve d'enfant, celui de Daniel et la passion d'un couple et d'une famille pour ce bout de terre héraultaise.
Leur talent, leur persévérance, leur travail, leur a valu de voir leur jardin élu "Jardin préféré des Français" en 2013 et d'avoir une rose créée spécialement pour l'occasion par le rosiériste allemand Kordes "La rose de Saint Adrien".
Nous arrivons sur le parking du site, une bonne heure avant l'ouverture.
Il faut dire que cela fait quelques temps que cette visite est prévue mais le jardin n'est pas ouvert tous les jours en hors saison et nous ne sommes jamais passés le bon jour pas plus qu'à la bonne heure.
Vous venez ?
D'emblée je suis séduite, tant par l'originalité du lieu, que par la petite musique des gouttelettes émises par les quelques jets d'eau.
Et de l'eau, il n'en manque pas, d'autant plus que la pierre d'origine volcanique a des composants qui la rende complètement étanche.
Nous foulons aussi de jolies tuiles, détournées pour composer le superbe pavage d'une allée.
Quelques pas de plus et nous apercevons Philia, sagement endormie à l'autre bout d'un bassin.
Cette belle déesse grecque de l'amitié, oeuvre du maître des lieux, change tous les ans de coiffure végétale.
A ce sujet, un court poème emprunté au livret qui nous a été remis à l'entrée :
Nous laissons Philia à ses songes, pour admirer un bel olivier plusieurs fois centenaire. Nous en verrons quelques autres ici et là.
Du haut de la carrière, la vue n'est pas mal non plus !
Aussi experte en poissons qu'en oiseaux sauvages, autrement dit pas calée du tout, je suppose qu'il s'agit d'un amour, mais lequel ?
Mais après tout, ce n'est pas si important, cela ne m'empêche pas de l'admirer, la seule chose dont je suis certaine c'est qu'il doit peser quelques kilos.
Il n'en a pas l'air mais ce mégalithe fiché dans le sol pèse plus de 25 tonnes et mesure 9 mètres de long.
Un peu plus loin, à un des points culminants du site, nous trouvons des agaves americana. Celles-ci peuvent avoir des hampes florales qui atteignent les 10 mètres de haut.
Détail des fleurs d'agaves :
Le pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle, immense mosaïque, occupe à lui seul un grand coin du jardin :
Il fallait y penser ! Les anciens mâts de téléphone ont trouvé ici un nouvel usage aussi original que poétique.
Des bancs, des chaises, des murets sont disséminés ici et là pour prendre le temps de respirer le jardin, d'écouter le gazouillis des oiseaux et le vrombissement des abeilles.
Sur les hauteurs du jardin, des parcs abritent quelques animaux : deux émeus, quelques poules, canards et calopsittes.
A l'abri d'un muret, des agapanthes présentent leur floraison généreuse.
Un bel exemplaire de canna :
L'architecture du jardin, les perspectives sont un enchantement. J'aime particulièrement ce coin où la ligne verticale des cyprès s'oppose à celle des arbustes en fleurs au port plutôt étalé et arrondi.
Même si l'on connaît assez bien les plantes, il y en a toujours une à découvrir. J'ai beaucoup aimé les fleurs de cet arbuste au nom qui ne m'est pas du tout familier : Erythrina crista-galli.
De ce coin du jardin, nous surplombons le théâtre de pierres où les gradins font face à la croix du Languedoc.
Le masque de pierre me fait penser à un vilain grincheux...
Je vois une tête posée sur le côté, pas vous ?
Lorsque le poteau téléphonique devient poétique...
Est-ce le rosier de Saint Adrien ?
Capture d'écran "Via Michelin" et localisation du site. |
Nous arrivons sur le parking du site, une bonne heure avant l'ouverture.
Il faut dire que cela fait quelques temps que cette visite est prévue mais le jardin n'est pas ouvert tous les jours en hors saison et nous ne sommes jamais passés le bon jour pas plus qu'à la bonne heure.
Vous venez ?
D'emblée je suis séduite, tant par l'originalité du lieu, que par la petite musique des gouttelettes émises par les quelques jets d'eau.
Et de l'eau, il n'en manque pas, d'autant plus que la pierre d'origine volcanique a des composants qui la rende complètement étanche.
Nous foulons aussi de jolies tuiles, détournées pour composer le superbe pavage d'une allée.
Quelques pas de plus et nous apercevons Philia, sagement endormie à l'autre bout d'un bassin.
Cette belle déesse grecque de l'amitié, oeuvre du maître des lieux, change tous les ans de coiffure végétale.
A ce sujet, un court poème emprunté au livret qui nous a été remis à l'entrée :
"Un jour, l'amour demande à l'amitié, A quoi sers-tu ?
Et l'amitié lui répond, à sécher les larmes que tu fais couler..."
Nous laissons Philia à ses songes, pour admirer un bel olivier plusieurs fois centenaire. Nous en verrons quelques autres ici et là.
Du haut de la carrière, la vue n'est pas mal non plus !
Aussi experte en poissons qu'en oiseaux sauvages, autrement dit pas calée du tout, je suppose qu'il s'agit d'un amour, mais lequel ?
Mais après tout, ce n'est pas si important, cela ne m'empêche pas de l'admirer, la seule chose dont je suis certaine c'est qu'il doit peser quelques kilos.
Il n'en a pas l'air mais ce mégalithe fiché dans le sol pèse plus de 25 tonnes et mesure 9 mètres de long.
Un peu plus loin, à un des points culminants du site, nous trouvons des agaves americana. Celles-ci peuvent avoir des hampes florales qui atteignent les 10 mètres de haut.
Détail des fleurs d'agaves :
Le pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle, immense mosaïque, occupe à lui seul un grand coin du jardin :
Il fallait y penser ! Les anciens mâts de téléphone ont trouvé ici un nouvel usage aussi original que poétique.
Des bancs, des chaises, des murets sont disséminés ici et là pour prendre le temps de respirer le jardin, d'écouter le gazouillis des oiseaux et le vrombissement des abeilles.
Sur les hauteurs du jardin, des parcs abritent quelques animaux : deux émeus, quelques poules, canards et calopsittes.
A l'abri d'un muret, des agapanthes présentent leur floraison généreuse.
Un bel exemplaire de canna :
L'architecture du jardin, les perspectives sont un enchantement. J'aime particulièrement ce coin où la ligne verticale des cyprès s'oppose à celle des arbustes en fleurs au port plutôt étalé et arrondi.
Même si l'on connaît assez bien les plantes, il y en a toujours une à découvrir. J'ai beaucoup aimé les fleurs de cet arbuste au nom qui ne m'est pas du tout familier : Erythrina crista-galli.
De ce coin du jardin, nous surplombons le théâtre de pierres où les gradins font face à la croix du Languedoc.
Le masque de pierre me fait penser à un vilain grincheux...
Je vois une tête posée sur le côté, pas vous ?
Détail de la photo ci-dessus |
Lorsque le poteau téléphonique devient poétique...
Est-ce le rosier de Saint Adrien ?
Inutile de mentionner que nous avons beaucoup apprécié ce temps de balade.
Si vous voulez approfondir la visite : Le site du Jardin de Saint-Adrien - cf. ICI
Et si vous voulez être dans l'ambiance, une petite vidéo :
Si vous voulez approfondir la visite : Le site du Jardin de Saint-Adrien - cf. ICI
Et si vous voulez être dans l'ambiance, une petite vidéo :
Un bon plan qui concerne le Jardin de Saint Adrien :
Sites languedoc ouvrant droit à des réductions aux visites : www.sitesdexception.fr
Bonjour, tout est magnifique dans ce jardin , merci pour ces belles photos, encore une destination à marquer
RépondreSupprimerIl a donc réouvert. Il était fermé si je ne me trompe pas pour meurtre.
RépondreSupprimerGros bisous et excellente journée.
Lavandine
Pfiouuuuu pour moi c'est un parc plus qu'un jardin.
RépondreSupprimerC'est énorme mais alors d'une propreté et d'une netteté, superbe !!!!
Les tuiles en pavage sont bien jolies.
J'ai beaucoup aimé, ça me laisse rêveuse et pensive ce reportage,
merci Brigitte (ah pas vu Guess, était-il autorisé à la visite ?)
Cath
Bonjour et merci pour vos messages.
RépondreSupprimerUne réponse bien tardive mais oui Cath, Guess faisait bien partie de la visite.
Une chose importante mais que j'avais omis de préciser : Oui les chiens sont admis en laisse dans le jardin avec présentation d'un sac pour ramasser leurs déjections. C'était du moins le cas en août 2019.