dimanche 1 décembre 2019

Tarn : Gaillac (septembre 2019)


"Gaillac fille du coq mémoire du temps ton histoire se lit sur les plaies de tes briques"

(Alain Soriano, extrait du poème Gaillac sur Tarn, 2006)






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Il est des endroits que l'on aime bien pourtant mais que l'on côtoie sans vraiment les regarder, c'est le cas de Gaillac, ville où réside ma tante et qui est pour moi associée aux vacances, j'y suis souvent venue depuis ma plus tendre enfance.
Pour ces "Journées Européennes du Patrimoine", après avoir fait le plein de munitions, j'ai jeté mon dévolu sur cette ville tarnaise célèbre surtout pour ses vins, bien décidée à la découvrir autrement.


Les munitions en question 😉 quasiment toutes rédigées par le Service du Patrimoine de la ville de Gaillac.

Voici ce qu'en dit la plaquette  "Gaillac 3 musées" prise à l'Office du Tourisme :
"Entre Albi, Castres et Toulouse, Gaillac, ville d'art et d'histoire, s'est développée au cœur de l'un des plus anciens vignobles connus de la Gaule. Le commerce de la voie fluviale du Tarn, la culture et l'exportation de ses vins grâce à son port et le commerce du pastel donnèrent rayonnement et prospérité à cette cité de l'Albigeois.
Ville de briques dominée par sa puissante abbaye, elle conserve un patrimoine architectural que l'on peut découvrir grâce au circuit balisé du Gaillac historique : l'Abbaye Saint-Michel (XIIIème siècle) et bâtiments abbatiaux (XIII-XVIIème siècle), la place du Griffoul et sa fontaine (XVIème siècle), l'église Saint-Pierre (XIIIème siècle), l'hôtel Pierre de Brens (XVIème siècle), le château et son parc (XVII-XVIIIème siècle), les quartiers du port et de la Portanelle, la place d'Hautpoul, les trois musées de la ville, le circuit de découverte du vignoble établi sur 72 communes du Pays des Bastides"

Et quelques infos supplémentaires glanées de-ci de-là dans ma doc touristique pour compléter l'Histoire :

Au XIIème siècle, la ville est ceinte de remparts et de cinq portes fortifiées. Épargnée  par la Croisade contre les Albigeois (1209-1229), elle ne l'a pas été lors de la Guerre de Cent Ans, subissant un siège en 1381.
A cette période d'insécurité se sont adjointes peste et famine.
Mais si le pastel est le facteur d'une embellie économique à la fin du XVème et au début du XVIème siècle, les guerres de Religion à la fin du XVIème siècle plongent la ville dans un climat plus que malsain (massacres, destructions d'édifices dont l'abbatiale Saint-Michel et l'église Saint-Pierre). 

Vous, je ne sais pas, mais moi, cela me suffit à savourer la balade par avance... 

 Le temps est à la pluie, de violentes averses sont au menu du jour mais avec un peu de chance, le ciel déversera son trop plein, du temps que je visiterai les musées, qui sait !

J'ai récupéré deux livrets touristiques fournis par la ville, chacun propose un circuit :
  • Parcours Gaillac - Centre ancien - Promenade d'un lieu à l'autre,
  • Parcours Gaillac - Nature en ville - Promenade d'un lieu à l'autre,
En superposant les parcours, en évitant les lieux un peu excentrés, j'arrive à établir une balade qui oscille entre nature et architecture.


Plans des livrets  "Parcours Gaillac" - En vert "Nature en ville", en rouge "Centre ancien"

Et tant qu'il ne pleut pas, autant commencer par le Parc de Foucaud où s'est tenu ces deux dernières années le Festival des Lanternes (ainsi que la prochaine session à venir 😊)


Sitôt le portail franchi, on ne peut qu'admirer ce beau parc avec ses allées aux arbres plantés au cordeau.



Les anciennes écuries construites en demi cercle au XIXème siècle, transformées en Bains-Douches en 1934 (ou 1936, c'est selon la documentation), font face au château.



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C'est Jacques de Foucaud qui a fait construire au XVIIème siècle le château. Ce dernier est tombé un peu plus tard dans l'escarcelle de la famille de Huteau par contrat de mariage et le nouveau maître des lieux a non seulement doublé la superficie du parc mais en a aussi modifié la disposition.
Quoiqu'il en soit, la propriété appartient depuis 1903 à la ville de Gaillac qui a installé au château le Musée des Beaux Arts en 1934.


C'est parti pour la visite mais désolée de vous laisser sur votre faim car les publications des photos du musée ne sont pas autorisées sur le Net. Pour être franche, j'ai été surprise de le trouver un peu épuré.
S'y trouvent des oeuvres d'artistes régionaux des XIXème et XXème siècles issus de divers courants. Entre peintures et sculptures, un partie du musée est consacrée aux expositions temporaires. Actuellement, on y trouve l'exposition "Mingjia" avec les oeuvres de Xiong Liang. Il paraît que cet artiste pékinois est un peintre et illustrateur mondialement renommé.

La seule photo que je me suis autorisée à publier de l'intérieur du musée : Une vue sur le parterre central.


Bref, je me suis retrouvée assez vite à profiter du superbe jardin qui descend en terrasses vers le Tarn.


Après deux photos de l'orangeraie érigée à la fin du XVIIIème siècle avec sa façade en trompe-l'oeil...



...je me retrouve dans la partie du parc que j'aime le plus : le grand parterre avec son bassin central...


...les bassins...fontaines...



...et le pavillon de fraîcheur avec ses tourelles d'angles surmontées de divinités marines en terre cuite.









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Du parc, je rejoins l'abbatiale Saint-Michel par les rues étroites encadrées de maisons en briques cuites ou crues du quartier de la Portanelle dont certaines sont à pans de bois et encorbellement.




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Un courte pause devant le pigeonnier de la Portanelle et son jardin qui fait grise mine après l'épisode de sécheresse estivale. La bâtisse s'appuie sur une ancienne tour située sur les remparts médiévaux. L'intérêt du pigeonnier : la colombine, fertilisant composé des déjections de pigeons qui permettait de fumer la vigne.



Sans oublier le matou du jour ! 😉



Et voici l'abbatiale, mise au cœur de ces "Journées du Patrimoine" afin de marquer la fin d'un chantier de quatre ans destiné à restaurer l'extérieur du bâtiment afin de le mettre hors d'eau et hors d'air.

Un peu d'Histoire :
Fondée au Xème siècle sur les vestiges d'une villa gallo-romaine (Ier-IVème siècles), l'abbaye bénédictine atteint son apogée au XIIIème siècle. Elle est en étroite relation avec la vie de la cité, son abbé étant co-seigneur de Gaillac.
Salle capitulaire, sacristie, réfectoire, dortoir et cloître ont été détruits au moment des guerres de Religion, à leur place un palais abbatial a été construit en 1636 pour l'abbé.
Pareillement, l'abbatiale bâtie aux XIIème et XIIIème siècles a été victime de ces guerres. En partie détruite, elle a fait l'objet de plusieurs restaurations entre la fin du XVIème siècle et le début du XVIIIème siècle.
La Révolution Française s'est chargée de faire disparaître tout le mobilier intérieur.
Vendus comme bien national à la Révolution, les bâtiments abbatiaux sont devenus en 1903 le siège de la cave coopérative de Gaillac.


Dans le jardin de l'abbaye, ancien verger et cimetière des moines, des tentes ont été dressées pour accueillir les artisans d'art : tailleurs de pierre, forgerons, teinturiers, vitraillistes...


Le jardin du palais abbatial

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Je commence par la visite du Musée de l'abbaye situé sous le palais abbatial. 
Là aussi, pas de photos car les prises de vue sont tout simplement interdites. Mais voici ce qu'en dit la plaquette " Gaillac 3 musées" prise à l'Office du Tourisme :
"Le Musée de l'abbaye créé dans les sous sols du palais abbatial présente des collections d'objets d'art et de traditions populaires, d'archéologie et une évocation du port de Gaillac auquel la ville doit l'amorce de son développement. Une galerie est consacrée à la vigne et au vin, activité qui fit la renommée de ce terroir dès l'Antiquité. Une autre est réservée aux productions de verre et de terre avec une collection particulière de mortiers à sels aux décors estampés. Une grande salle présente une importante collection d'objets compagnonniques. Enfin, une salle est consacrée aux objets d'art sacré provenant de l'abbaye Saint-Michel et des églises de Gaillac. Expositions temporaires et animations."

J'ai trouvé l'espace agréablement agencé, l'éclairage savamment distillé, les objets soigneusement mis en valeur, il s'en dégage une impression d'espace et d'ordre.
Mais, ce que j'ai le plus admiré : l'appareillage de briques qui compose  les superbes voûtes des différentes salles.

Maquette de l'abbatiale



Outre le Musée, l'Office du Tourisme, le palais abbatial abrite aussi un espace dédié au vin. Les blancs, rosés, rouges des différents domaines viticoles du vignoble gaillacois rivalisent pour présenter leur jolies robes.





La cour du palais abbatial


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N'ayant pu vous montrer les magnifiques voûtes du Musée de l'abbaye, je me rattrape sur celles du caveau ouvert sur la cour où sont exposées les toiles de peintres gaillacois et quelques autres objets destinés à la vente.




De ce grand ensemble, ne me reste plus que l'abbatiale à visiter. 




Si l'abbatiale (à présent église paroissiale) est de belles dimensions, elle a néanmoins perdu une grande partie de sa splendeur. On comprend vite l'urgence des travaux de restauration et de sa mise hors d'eau, les peintures ont coulé, des plaques de plâtre se sont détachées des parois. Le constat est affligeant. Mais il reste cependant deux beaux anges au-dessus de l'autel et la chaire est à elle-seule une oeuvre d'art.














Détails de la chaire :
















L'orgue du XVIIème siècle :





Je quitte l'abbatiale pensive quant à l'état de notre patrimoine religieux. 


A quelques dizaines de mètres de l'abbatiale, je longe l'hôtel Druilhet d'Yversen érigé au XVIème siècle sur les bases des communs de l'abbaye.
Sa très belle porte en chêne sculpté (XVIème-XVIIème siècles) s'orne dans sa partie supérieure d'un cœur et d'une tête d'ange entourés de nuées et de branches d'oliviers.


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Je traverse rapidement la place du Griffoul en rasant ses arcades pour monter la rue au milieu de laquelle l'église Saint-Pierre semble coincée entre les maisons.


Le clocher de l'église Saint-Pierre



Le livret "Parcours Gaillac Centre ancien Promenade d'un lieu à l'autre" la mentionne ainsi : 
"Eglise Saint-Pierre (XIIIe-XIXe S.)
Première église paroissiale intra-muros, l'église Saint-Pierre est d'abord liée à l'abbaye Saint-Michel avant que la paroisse ne soit donnée à l'hôpital Saint-André dès 1172. Entièrement rebâtie à partir de 1271 dans un style gothique méridional caractéristique de la période post-croisade, elle adopte un plan à nef unique. En partie détruite lors des guerres de Religion, l'église fut restaurée entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. Le portail en pierre du XIVe siècle avec son ébrasement à neuf colonnettes est l'un des plus remarquables du Midi-languedocien. Le clocher accueille "la Candeilho", cloche du XVe siècle originaire de l'ancienne abbaye de Labessière-Candeil.











Sainte Emilie de Vialar née à Gaillac.


La vie de la sainte vous intéresse, voici l'affiche en PDF - cf. ICI




La rue débouche dans sa partie haute sur la place de la Libération aménagée sur les anciens fossés au nord de la ville médiévale. C'est à présent le centre du Gaillac d'aujourd'hui. Je constate avec un brin de nostalgie la disparition du tonneau. 
Non pas celui des Danaïdes, mais un joli tonneau grand format, une boutique en forme de tonneau pour être plus précise où l'on pouvait acheter du vin et que je croyais immuable pour l'avoir toujours vu là ! Dommage, les élus d'aujourd'hui ont du le trouver désuet mais je persiste à dire qu'il faisait presque à lui seul le charme de la place.
Exit donc le tonneau mais la place a toujours d'un côté la statue du général d'Hautpoul et de l'autre le monument aux morts.


Le monument aux morts - oeuvre de Jean Carlus - 1922


Au-deçà de la place, une bâtisse cossue abrite la Caisse d'Epargne :


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Statue du général d'Hautpoul, oeuvre du sculpteur Gilbert Privat - 1949

Il fallait s'y attendre mais l'averse est là, soudaine et violente. Je n'ai que le temps de me réfugier sous le carrousel avant d'être trempée.


Je profite d'une légère accalmie pour gagner la place d'Hautpoul au bout de laquelle trône l'hôtel de ville avec sa façade néo classique. (1832-1837)

L'hôtel de ville

Empruntant à nouveau les ruelles du centre médiéval, je longe la façade de l'hôtel Pierre de Brens  avec ses baies en plein cintre ou géminées (XIIIème - XVème siècles). Cette demeure seigneuriale de la fin du Moyen-Âge, ancienne résidence du co-seigneur de Gaillac conserve aujourd'hui les archives municipales.


Et me revoilà sur la place du Griffoul ainsi décrite dans le livret "Parcours Gaillac Centre ancien"
"PLACE DU GRIFFOUL
Epicentre de la vie économique et sociale de la ville, la place du Griffoul est depuis le Moyen Age la principale place de marché intra-muros. La halle aux grains actuelle construite en 1845 témoigne de cette dévolution marchande. Le nom de la place tire ses origines de la présence d'une fontaine, principal point d'accès à l'eau dans la ville. La fontaine du Griffoul se compose d'une vasque en marbre du XVIIIe siècle garnie d'un groupe sculpté en bronze datant de la fin du XVIe siècle. Surmonté d'un coq, emblème de la ville, il propose notamment quatre représentations de Silène faisant l'éducation de Bacchus. Embellie par une remarquable maison médiévale (XVe siècle) pourvue d'un solelhon en pan de bois, la place est remaniée entre le XVIIe et le XIXe siècles. Cette période voit la transformation des couverts à pans de bois par des arcades maçonnées." 

Halle aux grains



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Maison médiévale du XVème siècle

Et bien évidemment, la fontaine du Griffoul : 

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Mon prochain arrêt : le Muséum d'Histoire Naturelle
Dans le jardin attenant à la bâtisse, on peut voir une reconstitution du système hydraulique traditionnel des Jardins de l'Hortalisse. (Où je n'irai pas, car je suis à l'opposé à présent)


Pour que vous puissiez lire le panneau, je l'ai mis sous forme de PDF - cf. ICI

Cette belle maison a été construite au XIXème siècle à l'instigation du fondateur du Muséum, le docteur Philadelphe Thomas à seule fin d'y exposer ses collections.
Dans le plus vieux musée de Gaillac, se trouvent rassemblés bien rangés, bien étiquetés mains spécimens d'oiseaux, de mammifères, de reptiles, d'insectes... 


Au rez-de-chaussée, je retrouve des oeuvres de Xiong Liang mais le thème est tout autre et s'intitule "La nature et les contes chinois" et le jardin qui doit être vraiment plaisant par beau temps mais pour l'instant la pluie n'engage pas à la rêverie.



A l'angle du jardin, on a une belle vue sur l'hôtel Lacourtade et l'hôtel Fos de Laborde (XIIIème - XIXème siècles) avec la tour du XVème siècle.
Et petits faits historiques notifiés sur le livret "Parcours Gaillac Centre ancien" :
"[...] L'ensemble a eu le privilège d'accueillir par deux fois les séances du Parlement de Toulouse lorsqu'en 1474 et en 1502 cette cour fut contrainte de fuir la ville décimée par une épidémie de peste.
L'ensemble est vendu en 1786 à Jean Edouard Fos de Laborde, député aux Etats Généraux et maire de Gaillac à la Révolution.[...]" 

Au centre, l'hôtel Lacourtade et l'hôtel Fos de Laborde

Pour en revenir au Musée d'Histoire Naturelle, le premier étage :



























Une visite intéressante, une impression mitigée. J'ai découvert des animaux bien plus petits que je ne l'imaginais, d 'autres bien plus gros, j'en ai vu certains pour la première fois mais j'ose espérer qu'ils n'ont pas été tués à seule fin de finir empaillés ou épinglés sur des planches.
Et même si je ne vois pas l'utilité de trouver 10 papillons identiques, je dois reconnaître que le charme suranné de l'endroit fait que l'on ne serait pas étonnés d'y voir déambuler  des dames en crinoline ou tournure et des messieurs en redingote et haut-de-forme.
Quant à la salle du 2ème étage, elle est en cours d'aménagement et sera paraît-il dans le style de nos musées contemporains mais elle n'est pas encore ouverte au public.

Il est temps de regagner la voiture, je repasse devant la façade de l'hôtel Fos de Laborde...


...emprunte des ruelles qui dévalent vers la rivière...





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...et me voici au bord du Tarn...

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...ou pêche un beau spécimen de héron gris. Si les silures sont bien trop gros pour lui, il doit avoir de quoi faire avec les crustacés, les poissons et les anguilles qui vivent dans ces eaux.






L'heure tourne, j'ai déambulé dans Gaillac toute la matinée, une grande partie de l'après-midi, raté les visites thématiques de l'abbatiale concernant ses origines, son évolution et le chantier de restauration qui vient de s'achever mais ces dernières étaient incompatibles avec le programme que j'avais peaufiné.
Il me reste assez de temps pour reprendre la voiture et me rendre hors les portes de la ville découvrir un tout autre univers, celui du rail.

Le Train Miniature Gaillacois est l'oeuvre de passionnés fous de maquettes, qui ont gardé leur âme d'enfant.



L'Association s'est alignée sur les "Journées Européennes du Patrimoine" et applique la gratuité pour le week-end.
Après quelques explications, je suis invitée à découvrir un peu plus en détail le grand hall où les trains se croisent, se doublent et quelquefois déraillent...OUPS, ça, c'est à cause de moi ! Voulant prendre une photo en mode macro, je me suis un peu trop approchée et la manche de mon blouson a frôlé un train en partance. 😒
Heureusement, les bénévoles sont réactifs et sympas.


La maquette géante présente essentiellement des infrastructures ferroviaires de Midi-Pyrénées, il y a même un pigeonnier et un enterrement, regardez bien et vous trouverez le convoi funèbre.













Place Paul Saissac de Lisle-sur-Tarn avec au premier plan, le bâtiment-voyageur de Rabastens-Couffouleux

Cathédrale Sainte-Catherine de Villeneuve-sur-Lot (XIXème siècle)





Gare de Lexos


Gare de Toulouse-Matabiau

Gare de Saint-Sulpice dans le Tarn

Bâtiment voyageur de la gare Albi Madeleine






J'ai passé plus d'une heure à admirer tout le travail de ces férus de trains miniatures. Je n'aurai qu'une critique à faire, trop d'endroits sont en travaux. Je précise : comme me l'a expliqué un bénévole la maquette a maintenant quelques dizaines d'années et tout comme dans "la vraie vie", les voies s'usent et il est nécessaire de les changer. Ils en profitent pour changer le décor devenu un peu désuet et aussi changer de thème. Le problème c'est qu'ils ont attaqué ces grandes rénovations à plusieurs endroits et cela laisse une impression de ni fait ni à faire. Mais cela fait aussi que l'on peut y retourner sans problème, il y aura toujours du nouveau. 😉

Le site du "Train Miniature Gaillacois" - cf. ICI

Et voilà, j'espère ne pas avoir été trop prolixe, mais cela a été une journée plutôt bien remplie, j'ai bien marché...beaucoup marché et même réussi à passer entre les grosses gouttes. 
Evidemment, je n'ai pas déambulé dans tout Gaillac, je me suis surtout concentrée sur le centre historique et encore j'ai laissé de côté ou zappé bien des endroits : 
l'hôtel d'Yversen (XVIe -XIXe s), le quai Saint-Jacques où se trouvait l'ancien port de la ville à l'abandon depuis l'avènement du train qui a annoncé dans le même temps le déclin de la batellerie sur le Tarn,  l'hôtel de Paulo (XVIe-XVIIe s), la Tour Palmata (XIIIe s), l'hôtel Antoine Portal (XVIIIe s), la place et le jardin de Peyriac, le lavoir du Théron, le ruisseau du Cruchou et ses anciens moulins, le quartier de l'Hortalisse, le square Joffre et les anciens Bains-Douches.

Aux prochaines "Journées Européennes du Patrimoine" ! 
Où vais-je aller ? 😉


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1 commentaire:

  1. Whaouuuuu moi je trouve que tu t'es offert une bien belle visite de la ville déjà là !!!! Que de choses à voir !
    La chaire est superbe entre autres détails.
    Les clichés sont magnifiques, j'en ai des préférées encore là !! La fontaine...
    Le musée d'histoire naturelle doit être bien intéressant, je ne me souviens en avoir visité d"ailleurs, je serais aux anges là-dedans ;-)
    Quant aux trains miniatures, c'est bien prhotographié aussi, on s'y croirait grandeur nature, ça doit être chouette aussi, jamais vu d'aussi grandes maquettes de trains miniatures non plus....
    EN bref, merci pour toutes ces découvertes, je me régale !!!
    Cath

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