Tarn-et-Garonne : Auvillar (décembre 2019) 1ère partie

Auvillar à l'approche des fêtes de fin d'année

*Le point rouge concerne cet article.

Pas encore lassés, nous prenons une fois de plus la direction du canton de Miradoux voir la version 2019-2020 de la "Ronde des Crèches". Cette balade sera aussi l'occasion de découvrir d'autres facettes du Gers.
Sur la route, nous faisons un premier arrêt dans le Tarn-et-Garonne et plus particulièrement à Auvillar que nous avons déjà visité.

Quelques photos :

Je vous aide ?

"Auvillar, l'antique Alta Villa, est un oppidum d'origine gallo-romaine. Sa situation privilégiée, sur un éperon rocheux, a permis sa défense durant des siècles. Le panorama exceptionnel sur la vallée de la Garonne s'ouvre des portes de l'Aquitaine en Gascogne aux coteaux du Quercy.

Simple bourgade de pêcheurs au Xème siècle, la cité devint, un siècle plus tard, une vicomté importante. A partir du XIIIème siècle, la ville s'agrandit et la sauveté se développa au delà de l'enceinte fortifiée. Auvillar subit tous les conflits qui ravagèrent la région au fil des siècles, telles que la croisade contre les Albigeois, la guerre de Cent ans, les guerres de religion. Aux XIVème et XVème siècles, la ville est la propriété des Comtes d'Armagnac avant de devenir au XVIème siècle le fief des Rois de Navarre. La place forte est ensuite rattachée à la couronne de France en 1589 avec l'avènement d'Henri IV jusqu'à la Révolution de 1789."

La suite du panneau :

"Dans la deuxième moitié du XVIIIème siècle, la population est estimée entre 3000 et 4500 habitants. Au cours de cette période, la ville se développe avec l'émergence de la faïencerie dès 1750. Auvillar produit alors de la faïence stannifère aux décors en camaïeu bleu, style Rouen, mais aussi des décors polychromes. Au début du XIXème siècle, les décors deviennent plus simples avec notamment le peigné bleu et la rose orangée, mais aussi d'autres fleurs et des oiseaux. La fin du XIXème siècle sera exclusivement consacrée aux faïences vernissées. Le dernier four de faïencier s'est éteint en 1906. Le port d'Auvillar est alors un centre actif de la batellerie, celle-ci disparaîtra avec la mise en service du prolongement vers l'Atlantique du Canal du Midi, puis la création de la voie de chemin de fer au milieu du XIXème siècle. En 2014, Auvillar, classé parmi les plus beaux villages de France, est une commune dynamique, fleuron touristique de la Communauté de Communes des Deux Rives et étape prisée sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle."

Le charme de ce plus beau village de France ne pouvait qu'opérer, mais malgré les nouveaux petits personnages disposés ici et là, j'ai cependant été déçue qu'il fasse si grise mine en cette période de fête.

Pourtant, l'on peut faire beaucoup avec peu de moyens, nos balades hivernales nous ont déjà montré que dans quelques villages les habitants ne manquaient pas d'imagination.

Du coup, les rues vides et le ciel gris donnaient à la cité un air plutôt tristounet.

Notre précédent passage à Auvillar - cf. ICI

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