mardi 3 mars 2020

Gers : "La Ronde des Crèches" (décembre 2019) 2ème partie


De village en village et de crèche en crèche


*Les points rouges concernent cet article.


Le début de cette balade : cf. ICI






Le canton de Miradoux renouvelle cette année encore, et ce depuis plus de 20 ans, sa "Ronde des crèches" avec un nouveau thème  "L'habitat autour du monde".
Les villages ? Nous les avons visités et je vous les ai déjà présentés, aussi, je m'abstiendrai de donner de nouvelles explications.
Il n'empêche que je suis assez curieuse et impatiente de voir comment chaque village a traité le sujet.

SAINT-ANTOINE pour commencer.






Ses habitants ont mis en avant les multiples utilisations du bambou en Indonésie.


Je vous aide ?
"La République d'Indonésie, formée d'un grand nombre d'îles (13 466 dont 922 habitées) compte 262 787 403 habitants (en 2018) répartis sur 1919 440 km² (4ème dans le monde).
Capitale : Djakarta (ou Jakarta).
Monnaie : roupie indonésienne.
Religion : islam principalement.
Climat : tropical (saison humide ou sèche), équatorial tempéré (humide toute l'année). L'Indonésie sera le pays le plus touché par le réchauffement climatique. Une forte activité volcanique, des tremblements de terre, des tsunamis y sont fréquents.
Agriculture : grâce aux cendres volcaniques, les cultures sont très développées (riz, tabac, manioc, canne à sucre, thé, café...).
Industrie : riche en pétrole, charbon mais aussi en fer, bauxite, nickel, manganèse, le sous-sol permet le développement industriel.
Faune, flore : de nombreuses espèces d'animaux (tigres, éléphants, orangs-outans, léopards, rhinocéros...) vivent encore dans les forêts mais leur nombre se réduit considérablement. Le pays abrite 47 grands écosystèmes : dunes, estuaires, mangroves, récifs coralliens...avec des plantes, des fleurs, des mammifères, des bambous...
Histoire : au début du XVIème siècle les Portugais s'installèrent dans les îles des Moluques pour leurs épices (giroflier muscadier...) Les Hollandais les suivirent et restèrent les seuls. Cette colonisation prit fin le 27 décembre 1949, l'Indonésie devenant une République."


La suite...
"Le Bambou
Le bambou appartient à la Famille des graminées, se distinguant par son port arborescent et sa longue tige ligneuse.
On en distingue deux grandes catégories :
  •  le bambou des régions tropicales et subtropicales.
  •  le bambou des régions tempérées.
Description :
le rhizome : tige souterraine formant des touffes plus ou moins serrées avec des racines adventives.
le turion : sorte de bourgeon enterré donnant naissance à une jeune pousse (le chaume).
le chaume (ou canne) : tige principale lignifiée, cloisonnée aux noeuds. Le chaume peut se diviser en rameaux feuillés. Le bois de chaume, riche en silice, est très dur et résistant. Sa taille varie : de 1 m à 30 m. La tige peut parfois croître de 1 m par jour... Elle se dessèche et meurt après avoir fleuri.
la floraison : particulière, difficile à vérifier, souvent espacée de plusieurs années.
le fruit : structure la moins connue du bambou." 


Et pour terminer :

"Utilisation :
Le bambou sert pour la construction de maisons, les échafaudages, le textile, la nourriture, l'écriture, le dessin, le transport, la pâte à papier, des objets divers, l'ornement...

MAISONS EN BAMBOU
En Indonésie, des artisans bâtissent de splendides maisons en bambou. Très léger, résistant, souple, facile à manipuler, le bambou est en fait un matériau écologique et durable. Les plantations se renouvellent rapidement dans ce pays au climat idéal pour le bambou.Les maisons, souvent de plusieurs étages, sont construites pour durer. On utilise parfois du béton pour les fondations afin de protéger de l'humidité tandis que des barres d'acier de plusieurs mètres assurent la stabilité de l'ensemble, enfoncées dans le sol.

Et voici comment les habitants ont traité le thème, tout y est : la crèche bien entendu, le volcan et les maisons. 









J'ai découvert un petit bout d'Indonésie et notamment les nombreuses utilisations du bambou dont certaines que je ne soupçonnais même pas. 


Un p'tit tour dans l'église pour voir entre autres comment est la crèche paroissiale cette année.









Nous allons ensuite dans le Tarn-et-Garonne à MANSONVILLE mais fidèle à mes choix initiaux de classement (par département), vous trouverez ce village ICI.


De retour dans le Gers, nous voici à PEYRECAVE.


Comme les années précédentes, la crèche occupe une partie du porche de l'église. Peyrecave a composé avec les années sixties et les buildings de San Francisco. L'effet est plutôt inattendu.







Dans l'église, la crèche est bien plus dans la norme.


Alors que nous quittons le village, nous pouvons voir les prés gorgés d'eau après les pluies diluviennes de ces derniers jours.



Lorsque nous arrivons à FLAMARENS la lumière commence à baisser mais c'est tout de même la première fois que nous voyons le village de jour.


Instrument de pesage de Jean Feuillerart :




Un panneau auquel je n'avais jamais prêté attention.
Je vous aide ?

"CHÂTEAU DE FLAMARENS
(XIIIème - XVème  - XVIème siècle)
Classé aux Monuments Historiques, le château de Flamarens, utilisé comme forteresse lors de la guerre de 100 ans, est un des plus représentatifs de l'architecture seigneuriale Gasconne.
En 1466, Jean de Grossolles, décide de construire un château sur une motte castrale où il ne reste presque plus rien du Castrum reçu en dot par la nièce du Pape Clément V. En 1535, le fils de Jean de Grossolles, Barnard, agrandit le château.
C'est au XVIIème siècle et au début du XVIIIème siècle que le château va connaître l'apogée de sa splendeur. Il était alors la résidence préférée de la Marquise Marie-Françoise de Flamarens, parente de Madame de Sévigné. 
Le déclin de Flamarens s'amorce vers les années 1880 et au début du XXème siècle le château est définitivement abandonné.
En juin 1943, un incendie provoqué par la foudre achève de ruiner les toitures.
Dans les années 1960, le château est alors vendu en pièces détachées (cheminées en marbre, carrelage, parquet, poutres...). En 1963, il est racheté et une 1ère restauration commence.
Depuis 1983, l'actuel propriétaire poursuit ce travail de restauration de cet admirable monument." 

En attendant, le château est encore fermé en cette saison. 


Depuis l'an passé, l'église a fait l'objet d'une première mise hors d'eau avec l'adjonction d'un toit. Et même si tout un pan de mur a été laissé ouvert et permet d'entrevoir la campagne gersoise, l'ensemble a bien meilleure mine.
La crèche a été installée dans une chapelle, de même que l'exposition de masques d'Alaska.

Et nous voici transportés dans la froidure du Grand Nord parmi les aurores boréales !













Je vous aide ?
"Kodiak, Alaska
Les masques de la collection Alphonse Pinart
L'exposition "Kodiak", Alaska, présente en 2002/2003 au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac, est l'aboutissement d'années de recherches à la redécouverte d'une collection exceptionnelle, résultat de voyages d'exploration menés par un homme d'exception.
De 1871 à 1872 Alphonse Pinart part à la découverte des rivages de Kodiak, dans l'Alaska méridional. Anthropologue avant l'heure, et linguiste formé aux langues orientales qu'il parle et écrit avec aisance, il souhaite retrouver des systèmes phonétiques in situ. De ses plusieurs voyages d'étude, il rapporte plus de quatre-vingts masques et recueille sur place l'essentiel de ce qui permet aujourd'hui de ressusciter une culture disparue et fascinante.
Les masques montrent qu'Alphonse Pinart a su aussi, au pays des chasseurs de baleines, collecter des signes et des rites d'une civilisation oubliée qui fait rêver les visiteurs.
Ils sont exposés aujourd'hui au Château-Musée de Boulogne-sur-Mer et au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac à Paris." 


Si la suite vous intéresse...

"Invitation à pénétrer dans un autre monde... Direction : Kodiak, Alaska, 57°46' nord et 152°30' ouest. Population inuit des Alutiiqs.
Archipel du sud de l'Alaska : les Alutiiqs développaient une tradition du masque à la fois prolixe et originale. Magnifiques et insolites ils ont dû servir lors de grandes représentations théâtrales du festival d'hiver, au cours des veillées dans les maisons communautaires où les inuits se retrouvaient pour fêter des événements heureux, une bonne chasse les nourrissant tout l'hiver, ou encore résoudre des conflits, en les exprimant par le chant, la danse, le théâtre, ou encore pour des rituels chamaniques de guérison. 
Si le visiteur ne connaît ni les traditions, ni les croyances, ni les fêtes ou les mythes des habitants de l'archipel, les masques lui parleront d'eux-mêmes.
Esthétique audacieuse des formes à la tonalité grave, télescopage des matières : bois, verre et lave, et trois catégories de taille et de style :
Masques grands, taillés dans le bois brut, avec une expression inverse de celle affichée "en façade". Ils se suspendent au plafond par un anneau qui permet que les danseurs-acteurs se glissent derrière eux sans avoir à les porter, afin d'incarner tour à tour tel ou tel personnage mythique ou esprit tutélaire.
Masques peints : vert turquoise, blanc et rouge bistre.
Usage : possiblement comme pièce d'un "décor" de l'espace rituel, sorte de mobilier sacré évoquant la présence des esprits.
Masques de petite taille, peints à l'origine de trois couleurs : noir, blanc, vert.
Caractère débridé des images, pure fantaisie qui les gouverne, tantôt abstraits tantôt expressifs, ils attestent des relations puissantes et constantes entre les humains et les entités surnaturelles." 










Que vont nous présenter les habitants de MIRADOUX cette fois-ci ?



Le chemin qui longe l'église est bordé de petits personnages intrigants.




Un coup d’œil dans l'église pour voir la crèche...



Mais tout se passe derrière la mairie, sous la halle...

Gers


Et les habitants de Miradoux comme les années précédentes n'ont pas fait dans la demie mesure.

Ouf ! Que de lecture pour commencer !
Une fois celle-ci terminée, je devrais être imbattable sur l'histoire de la Norvège.

Mais...









...pour faire plus simple, je vous ai mis tout ça sous forme de PDF. cf. ICI

Et à présent, il est temps de découvrir drakkars, samis, rennes, église en bois debout...ce qui fait l'identité de la Norvège.































CASTET-ARROUY nous fait oublier le froid polaire en nous plongeant au cœur d'une oasis en plein Sahara.



Dans l'église, la crèche est quasi identique à celle de l'an passé.







Je vous aide ?
"Village Berbère dans une Oasis au Sahara
Vaste, magnifique, grandiose mais également aride, le désert de sable du Sahara nous accueille pour cette nouvelle étape de notre Ronde des Crèches, notre tour du monde des habitats typiques et traditionnels.
Dans les régions de climat chaud et sec, les écarts de température sont souvent très grands, et les maisons sont serrées les unes contre les autres pour obtenir de l'ombre et diminuer la surface murale exposée au soleil ; souvent en pierre, ou en terre, les murs et les toits épais assurent une bonne inertie thermique et présentent de petites ouvertures peu nombreuses. Une cour intérieure ombragée, avec de la verdure et parfois de l'eau, peut augmenter la fraîcheur des pièces. 
A Ghardaïa et dans les autres villes du Sahara, les ruelles sont étroites, les maisons, à plusieurs étages, ont des cuisines souvent enterrées en sous-sol, ce qui les rend plus fraîches ; la nuit, il est possible de dormir sur les toitures-terrasses. Les cours intérieures sont des puits d'ombre. Dans le brûlant Sud tunisien, les habitants de Matmata et des villages environnants ont obtenu la meilleure inertie thermique à moindres frais en creusant des maisons troglodytes dont chaque pièce est enterrée à au moins 10 m de profondeur.
La khaïma est la tente traditionnelle utilisée par les nomades dans les zones désertiques et arides de l'Algérie, de la Mauritanie et du Maroc. Dans la société sahraouie, le terme khaïma désigne aussi la notion de famille, de foyer, voire de tribu. Les tentes sont faites de coton écru fabriqué au Sénégal, les plus traditionnelles sont faites à partir d'un tissage en poil de chameau ou de mouton. Les tentes blanches et plus rarement les tentes noires, en poils, sont décorées d'un patchwork à l'intérieur. Elles sont d'une forme pyramidale avec tapis de sol.
L'éolienne représente bien le savoir-faire d'autrefois, qui n'a rien à envier à nos nouvelles technologies. C'est l'écologie avant-gardiste. Les chameaux et le vent, en alternance, donnaient l'énergie nécessaire à puiser l'eau, avec une intelligente économie de moyens.
Castet-Arrouy
Ronde des Crèches 2019-2020" 


Il est temps de fouler le sable du désert à travers cette jolie scène de vie. 


























En cette nuit de décembre, GIMBREDE protège aussi sa crèche sous le porche de son église, nous envoyant sous les yourtes mongoles.

Gers





Je vous aide ?
"L'empire mongol est créé en 1206 par Gengis Khan (1155-1227), il mesure 4 Mons de Km². Le plus grand empire en continu au monde : 30 Mons de Km² en 1218. Son extension est stoppée à l'Ouest par les Mamelouks. En 1368 c'est le début de l'effondrement avec la perte de la Chine. La barbarie des troupes est légendaire. Leurs victoires sont dues à leur fausse fuite à cheval tirant vers l'arrière leurs flèches avec une grande précision. Gengis Khan a établi des lois pour pacifier les tribus : interdiction du kidnapping des femmes. Interdiction de l'adultère des hommes et des femmes." 


La suite ...
"Le pays du ciel bleu
La Mongolie traditionnelle 
Le peuple  mongol est de tradition nomade. Leur habitation traditionnelle est la YOURTE. La maison familiale en langue mongole est GER (S) (le G se prononce gu). Les vêtements sont adaptés au nomadisme, températures extrêmes, déplacements à cheval. Les chants sont diphoniques : chant de gorge et mélodie à 2 ou 3 voix par le même chanteur : Khöömel."


Et pour terminer :
"La Mongolie aujourd'hui
La Mongolie est une république de 4 millions d'habitants dont 1/3 sont dans la capitale créé en 1639. Son nom est OULAN BATOR depuis 1924. La Mongolie "extérieure" est autonome depuis 1911.  
La Mongolie est réputée pour :

  • le cuivre
  • le cachemire, tissu en poils de chèvres
  • le cheval de PRZEWALSKI a failli disparaître en 1969. La France contribue depuis 1993 au repeuplement grâce à un élevage situé en Lozère.
  • le jeu des osselets
  • le chamanisme." 


A Gimbrède, la Sainte Famille a élu domicile dans une yourte, alors que les Berkutchis rivalisent d'adresse sur leurs montures sous l’œil perçant de leurs rapaces.


















Un grand écart dans notre balade certes, mais je ne pouvais faire autrement qu'inclure PLIEUX à cet article.



Et ici aussi, un panneau pour citer les grands traits du sujet traité.


Besoin d'aide ?
"L'Andalousie, les villages blancs
En Andalousie, région du sud de l'Espagne, les villages blancs sont vingtaine de bourgs perchés sur les éperons rocheux de la sierra de Ronda, à cheval entre les provinces de Cadix et de Malaga. Au XVe siècle, ce massif montagneux fut en effet la dernière frontière entre les mondes chrétien et musulman. D'où le suffixe "Frontera" que beaucoup de ses villages ont accolé à leur nom. Les Maures, qui les occupèrent durant près de huit siècles, y ont laissé leur empreinte. Les ruelles émaillées de fontaines débouchent sur des patios fleuris, et les maisons accrochées aux crêtes prennent des airs de médinas. La tradition de blanchir leurs murs à la chaux est d'ailleurs un autre leg des Arabes.
Casares
Casares est une commune de la Province de Malaga dans la Junte d'Andalousie. Le village est accroché à un piton montagneux et dominé par un château arabe, d'où l'on peut voir par beau temps le rocher de Gibraltar.
Le patio
Dans l'architecture méditerranéenne traditionnelle, en Espagne (notamment en Andalousie) ou en Afrique du Nord, les maisons sont tournées vers l'intérieur. Elles ne possèdent parfois aucune fenêtre donnant sur l'extérieur. C'est le patio qui éclaire la demeure. Caractéristique des pays chauds, le patio est un espace extérieur d'agrément, réservé aux repas ou à la détente. Il a une place centrale aussi dans la vie domestique. Son effet cuvette engendre un microclimat frais et protège des vents. Il a fréquemment un bassin, ou un puits, une fontaine qui participent au rafraîchissement naturel. Son sol est le plus souvent dallé, mais il peut être aussi en bois, en pierre, en béton, en ciment, etc. Les membres de la famille aiment s'y retrouver pour partager un moment de détente." 

Cette crèche se distingue des autres par ses personnages qui sont bien plus imposants.
Malgré le ciel bien gris, la musique nous transporte aussitôt au soleil au sud de l'Espagne.






















Un peu moins surprise ? 
Un peu plus exigente ?
Un peu blasée ? 

Je ne saurais dire...mais malgré un travail considérable et même si certaines crèches étaient superbes, dans l'ensemble j'ai été moins fascinée que les années passées. 


Et une vidéo de cet événement pour terminer : 






Les versions précédentes de la Ronde des Crèches :

A Peyrecave et Saint-Antoine en décembre 2017 - cf. ICI
A Flamarens et Miradoux en décembre 2017 - cf. ICI
A Gimbrède, Castet-Arrouy et Plieux en décembre 2017 - cf. ICI
A Saint-Antoine, Peyrecave, Flamarens, Miradoux, Gimbrède, Castet-Arrouy et Plieux en décembre 2018 - cf. ICI
A Mansonville en décembre 2017 - cf. ICI
A Mansonville en décembre 2018 - cf. ICI


Le site officiel de la "Ronde des Crèches" - cf. ICI




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2 commentaires:

  1. Revu avec beaucoup de plaisir toutes ces crèches et tes photos permettent de voir beaucoup de détails. Merci . Super travail !

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  2. Que de photos Brigitte et un gros travail aussi !!! mais c'est magnifique et comme déjà dit, ma préférence au village Berbère qui est vraiment très abouti !!! Merci pour ce partage, ça donne envie d'y aller voir par nous même ! bise charentaise.

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