mercredi 17 juin 2020

Aude : Lasserre-de-Prouille ¤ La Force ¤ Montreal ¤ Monze (mai 2020) 4ème partie


Circulades et autres cités médiévales


* Les points rouges concernent cet article - (carte active)

Pour voir cette balade au début - cf. ICI



Quittant Laurac, nous faisons un passage éclair à FANJEAUX, jolie cité médiévale que nous avons déjà visitée. 
La ville met  gracieusement à disposition une aire pour les cc, stationnement et services gratuits.


Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de l'aire cc.




Notre courte balade à Fanjeaux - cf. ICI




Aude


Nous poursuivons la balade à LASSERRE-DE-PROUILLE, une circulade, où nous trouvons une place à l'arrière de l'église. A noter que le stationnement à cet endroit n'est pas vraiment recommandé pour les longs cc.




Détails du panneau : 




Aude


A l'intérieur du premier anneau de la circulade, autour de l'îlot central, certaines maisons sont à pans de bois.


Aude

Quant à l'église, elle est fermée.


Une petite place ouvre une fenêtre sur les sommets pyrénéens encore enneigés.





Deux randos aux noms sympas :


Nous quittons cette petite circulade pour celle de LA FORCE et parvenons là aussi à nous garer facilement au niveau du troisième et dernier anneau, juste en dessous de l'église Sainte-Marie.



Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre stationnement.




Un peu de lecture ?
"LA FORCE D'HIER A AUJOURD'HUI, TOUTE UNE HISTOIRE...
Au début du XIIe siècle, la "grande guerre méridionale" oppose les comtes de Toulouse aux comtes de Barcelone, qui cherchent à étendre leur influence en Languedoc. Les Trencavel, vicomtes de Carcassonne, sont les vassaux des deux maisons et s'allient au gré de leur intérêt à l'une ou l'autre des familles rivales. Dans ce contexte de conflits féodaux à répétition, des sites fortifiés ou fortia vont se multiplier en des points stratégiques. La Force, située à la jonction du Lauragais, du Carcassès et du Bas-Razès, devait ainsi constituer un élément du système défensif entourant la cité de Fanjeaux, contrôlée par les Trencavel. Rapidement, le lieu dont le cœur est le château féodal est appelé La Force de Raymond Ferrand, nom porté par un chevalier décrit au tout début du XIIIe siècle comme étant un hérétique notoire. Après la Croisade des Albigeois, et suite à la double défaite des Trencavel en 1209 et 1240, les possessions des vicomtes de Carcassonne et de leurs chevaliers passeront aux comtes de Toulouse puis entreront dans le domaine royal en 1271.
Lors de la phase de croissance générale de la fin du XIIIe siècle, le village devient le chef-lieu d'une baillie, dont le ressort s'étend à trois autres communautés : La Hille, Rieux et Villasavary. Ses fortifications abandonnées et ses alentours accueillent de nouveaux habitats et la simple place forte devient une véritable agglomération, qui se dote d'un lieu de culte : une chapelle construite en 1275 en contrebas du village. D'abord dépendante de l'église de Fanjeaux, l'église Sainte-Marie de La Force acquiert bientôt sa propre autonomie paroissiale, lors de son rattachement, au début du XIVe siècle, au monastère de Prouille.
Mais les crises du XIVe siècle amèneront la population à se protéger derrière de nouveaux remparts, doublés de fossés, assurant la protection d'un nouveau fort villageois (voir le panneau "La Force de Raymond Ferrand", au nord de l'église). Pendant les années sombres qui suivent la grande épidémie de peste de 1348, La Force, affaiblie, passera même temporairement sous la juridiction de Fanjeaux...
A l'époque moderne et jusqu'à la Révolution, le fief sera géré pour le roi par plusieurs co-seigneurs : la famille de Rahou puis la famille de Chambert, le monastère de Prouille, le collège Saint-Martial de Toulouse, le baron de Fendeilhe et, pour une petite part, les seigneurs des villages voisins de Lasserre-de-Prouille et de Villeneuve-lès-Montréal.
Aujourd'hui, il ne reste plus rien du château féodal de Raymond Ferrand dont les derniers vestiges disparaissent au XVIIIe siècle. Pourtant, l'histoire a laissé son empreinte dans la structure même de l'agglomération : une organisation en cercles concentriques, connue dans le Midi de la France sous le nom de "Circulade"..."

La partie grise du panneau : 
"La Force est un village circulaire typique, une forme d'agglomération qui se développe par l'adjonction successives de cercles d'habitations de plus en plus grands autour d'un noyau central. Vous êtes ici sur le flanc sud du "troisième Ron", un anneau incomplet de bâtiments qui ne s'est jamais totalement refermé au nord. En vous dirigeant vers le sommet de la butte, vous dépasserez l'église Sainte-Marie pour pénétrer le deuxième puis le premier "ron" et parvenir à l'emplacement du château féodal de La Force, aujourd'hui place centrale du village." 

L'église Sainte-Marie que nous trouvons fermée.




Autre panneau, autre page d'Histoire : 
"AU MOYEN-ÂGE LA FORCE DE RAYMOND FERRAND
1- Au XIIe siècle, sur un terrain en pente à proximité d'un ruisseau, à mi-distance de Montréal et de Fanjeaux, l'implantation d'une fortia est décidée. Cette structure militaire d'importance secondaire servira de relais dans le système défensif de Fanjeaux. Le site est entouré de remparts et doublé de fossés (ou caves), peut-être en eau. L'ensemble occupe un "premier Ron" (décrit dans le compoix du XVIIIe siècle) de 45 m de diamètre pour une surface totale de 1600 m². Au centre, on trouve le château seigneurial, qui sera confié à Raymond Ferrand, allié aux vicomtes Trencavel. Aujourd'hui, la place du Château marque l'emplacement du château féodal et de ses remparts, tandis que la rue du Château matérialise la limite externe des anciens fossés.
2- Après la Croisade Albigeoise, les premiers fossés sont comblés et les fortifications devenues inutiles servent d'appui à de nouvelles habitations. L'agglomération se développe aux alentours du site mais, avec les crises du XIVe siècle, la population sera contrainte à se regrouper à l'intérieur de nouvelles enceintes délimitant un fort villageois. Ce "deuxième Ron" atteint 75 m de diamètre pour une surface totale de 4400 m². On lui connaît divers équipements collectifs comme le four banal, une place couverte et la maison presbytérale. On y accédait par une tour-porte, située au sud du village. De nos jours, les zones anciennes allouées aux fossés forment essentiellement une série de jardins qui bordent la rue Basse et la rue au nom évocateur de chemin de l'ancienne Mare.
3- Par la suite, le village poursuit son développement : le parcellaire dessine une troisième couronne mais qui ne se refermera jamais tout à fait au nord. Le nouveau faubourg (ou Barry) préfère s'installer au sud et sera ainsi plus proche de la grande route reliant Fanjeaux et Montréal. Au XVIIIe siècle, les derniers vestiges du château primitif disparaissent et La Force de Raymond Ferrand devient simplement La Force...

La partie grise du panneau : 
"RAYMOND & TURCA FERRAND, SEIGNEURS CATHARES
A la veille de la Croisade des Albigeois, Raymond Ferrand et sa femme Turca font partie de la noblesse de la cité de Fanjeaux. A l'image de l'aristocratie languedocienne de cette fin du XIIe siècle, ils ont choisi le catharisme pour religion et se rallient aux Trencavel, vicomtes de Carcassonne, contre les croisés catholiques.
Mais en 1209, les troupes de Simon de Montfort prennent Carcassonne et occupent Fanjeaux. Les deux époux, fidèles à leur croyance fuient la ville : Turca se réfugie au château de Lavelanet ou, en 1211, elle reçoit le consolament qui la fait entrer dans l'église cathare. En 1218, Raymond, réfugié à Montségur, reçoit le même sacrement.
A cette période, les chevaliers faydits languedociens se révoltent et reprennent un à un les fiefs tenus par les croisés. Turca revient à Fanjeaux où elle tient une maison de Parfaites. Mais l'espoir d'une reconquête occitane sera de courte durée : les chevaliers cathares accumulent les défaites et le traité de Meaux, signé en 1229, marque la fin de l'indépendance du Languedoc. De Raymond Ferrand, on perd la trace en 1220 dans la Montagne Noire. Turca choisit de rester à Fanjeaux où elle finira sa vie cachée : en 1235, des amis l'abritaient encore, dans une étable..." 


Avec un peu d'imagination, voici la place où se dressait le château...



...et le premier anneau de la circulade :


Le deuxième anneau de la circulade : 


Nous ne poussons pas la visite plus loin et rejoignons Montréal.


Aude



Détail du panneau : 


Nous galérons un peu pour nous garer et finissons par nous caser tant bien que mal sur le parking en contrebas de la porte Esquive.
Coordonnées GPS : N 43°12'1.1930''  -  E 2°8'30.7250''



Détail du panneau : 


Que de roses ! 
Les rosiers s'épanouissent dans les rues contre les façades pour mon plus grand plaisir.



Nous trouvons un beau plan émaillé mais il n'est pas si facile que ça de se repérer. Il ne faut pas compter sur l'office du tourisme qui est fermé, nous nous en contenterons ! 



L'hôtel de ville :



Une fois le passage couvert franchi, nous dénichons le puits banal.


Les halles ?




Un panneau rappelle l'emplacement de la porte du château : 
"LA PORTE DU CHÂTEAU
 La porte du Château ou porte Tholozane, détruite en 1808, permettait en venant de Toulouse, d'accéder au quartier de la Terrasse, avec le château, l'hôtel de ville, la prison. La "ville" était protégée par des fortifications et des fossés.
Au-devant de cette porte se tenaient les foires, sur le sol du château renommé Promenade du Château, Jardin Notre-Dame puis Jardin Paul Vidal.
Plus loin, s'étendaient les faubourgs : le Barry, le faubourg de l'Amelhié." 


Face à l'ancienne porte du château, un jardin planté d'innombrables rosiers a en son centre une fontaine, le monument aux morts à une extrémité et une statue à l'autre.


Je vous aide ?
"JARDIN PAUL VIDAL
Anciennement "sol du château", propriété de l'hôpital Notre-Dame-de-Grâces, cet espace fut utilisé pour le battage au fléau, plus tard pour les dépiquaisons.
Devenu Promenade du Château, puis Jardin Notre Dame,il est finalement renommé Jardin Paul  Vidal, pour honorer cet ancien maire de Montréal. Il accueille la fontaine Louis Grillières, lui aussi maire de Montréal, concepteur et réalisateur de l'alimentation en eau du village en 1867."


Aude

Je suis sidérée devant la longue liste de noms gravés sur le monument aux morts et ce, seulement pour la Première Guerre mondiale.


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Quelques rues plus basses en direction du lac, la chapelle Notre-Dame des Anges est  ouverte !


Et encore une page d'Histoire  !
"La chapelle Notre-Dame-des-Anges
La chapelle se situe dans un quartier qui, au Moyen Âge, était très actif, mais il a subi les méfaits des guerres de religion. De nombreux édifices religieux y ont été détruits : les églises paroissiales de l'Amelhier et de Villetravers, l'église Sainte-Catherine, la chapelle Saint-Antoine, où était installée une commanderie d'Antonins dont la vocation initiale était de soigner les malades atteints du "mal des ardents", empoisonnement provoqué par l'ergot de seigle, particulièrement parmi les pèlerins de Compostelle. Grâce à la générosité d'une montréalaise, Marie Escure, qui lui légua tous ses biens, l'hôpital Notre-Dame-de-Grâce fut reconstruit à cet emplacement en 1781. La première pierre de la chapelle de l'hôpital y fut posée en 1783. Délaissée à la Révolution elle fut vendue aux enchères et servit pendant un demi-siècle à des usages profanes, avant d'être rachetée par deux membres du Tiers-Ordre Franciscain qui l'ont fait restaurer et l'ont rendue officiellement au culte en 1878 sous le vocable de Notre-Dame-des-Anges. Elle accueille encore de nos jours des offices religieux réguliers." 


Une ouverture sur la campagne où se dévoilent ici aussi les sommets pyrénéens.




Un peu d'aide ?
"PLACE DE L'AMANDIER
La croix de l'Amandier ou de l'Amelhier marque l'emplacement du chœur d'une ancienne église paroissiale de Montréal, antérieure à la construction de la collégiale. Consacrée à sainte Marie, elle fut détruite pendant les guerres de religion. Le faubourg de L'Amelhier était un des lieux les plus importants du village au Moyen Âge." 









De panneau en ruelle, nous finissons par nous trouver au pied de la collégiale, lieu incontournable de Montréal et même si elle ne nous dévoile que ses murs extérieurs, elle en impose !


Je vous aide ?
"COLLÉGIALE SAINT-VINCENT
Eglise du  XIIe siècle, érigée en collégiale au XIVe, transformée en forteresse pendant les guerres de religion. La collégiale est classée monument historique, ainsi qu'une partie de son mobilier : par exemple les remarquables stalles sculptées du XVIIe siècle, ou encore son orgue du XVIIIe, unique dans la région par sa qualité et sa conception, qui accueille tous les ans les meilleurs organistes pour des concerts grandioses."



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Devant l'ancien couvent des carmes, même passionnée d'Histoire, je suis plutôt déçue de ne trouver qu'un mur. Ma déconvenue entraîne un raccourcissement immédiat du circuit, circuit auquel nous avions déjà fait une entorse pour aller voir plus vite la collégiale avec le mince espoir de la trouver ouverte.


Je vous aide ?
"L'ANCIEN COUVENT DES CARMES
Détruit à deux reprises par les Huguenots durant les guerres de religion, le couvent devient après la Révolution la propriété de l'hôpital Notre Dame de Grâces, qui y dresse les plans de l'hospice transformé en maison de retraite jusqu'à son transfert au lieu-dit Les Cazals en 2012.
L'école maternelle publique fonctionne pendant la première moitié du XXe siècle dans la partie de l'hospice située à l'ouest de sa magnifique chapelle.
A cet emplacement se trouvait le couvent de la Confrérie des Pénitents Blancs créée au XVIIe siècle." 




Et avec un brin d'imagination, voici la porte Esquive :


Je vous aide ?
"LA PORTE ESQUIVE
La porte Esquive ou Esquine donnait accès à l'Espérou, avec son magnifique point de vue sur le Lauragais, la place où se tenait la foire aux bœufs et où se situait à l'origine le premier château de Montréal, à l'époque cathare. Face à cette porte, qui comportait un pont-levis, le faubourg Esquive comprenait l'hôpital Notre Dame de Grâces, le cimetière paroissial, deux moulins dont celui du Chapitre. 
La porte Esquive fut détruite au XVIIIe siècle et les pierres utilisées pour soutenir la tribune de l'orgue de la collégiale." 

 Si notre stationnement vaut le temps d'une visite, nous n'envisageons pas un seul moment rester ici pour la nuit.
Nous reprenons donc la route en direction de Mayronnes, et en quête d'un endroit où nous poser et nous le trouvons dans le village de Monze.

Aude



Capture d'écran "Via Michelin" et localisation du parking cc.


Après une traversée du village un peu stressante due à la rue étroite et tortueuse et à l'angoisse de nous trouver en fâcheuse posture, nous arrivons à l'aire réservée aux cc. Elle est en bout de village, et nous l'aurions su avant nous l'aurions abordée par l'autre côté.
Plate, gratuite et sans services avec un stationnement limité à 48 heures, elle offre un joli tableau sur le vignoble qui dévale la colline juste en face.
Coordonnées GPS : N 43°9'13.3070''  -  E 2°27'42.5690''  Rue du Pinot.

La nuit a été calme et au matin, j'apprécie un petit-déjeuner face au cadre enchanteur que présente le vignoble.
Nous partons faire un tour et dans le même temps trouver du pain.










Une tour-porte datée de 1939 nous permet d'entrer dans le centre ancien composé d'une ruelle franchement étroite et pentue qui semble faire un cercle. Une ancienne circulade ? Eh non ! Mes recherches me donnent plutôt à penser que c'était l'endroit où se dressait l'ancien fort au Xe siècle.







Cette petite rue est coupée par l'église Saint Félix de Valois dont nous ne verrons que la pancarte.

Je vous aide ?
"L'église Saint Felix de Valois
Son origine remonte au début du XIIIeme siècle. Son architecture initiale est romane. 
Des travaux furent entrepris au XVème siècle dont l'adjonction d'une chapelle seigneuriale de style gothique.
On remarque à l'intérieur : 
  • Une statue dorée en bois représentant la Vierge avec son enfant. Les spécialistes estiment son origine à la fin du XVème siècle.

  •  Un retable en bois sculpté de 2 m de hauteur sur 2.40 m de largeur datant du XVIIème siècle. Ce retable d'école italienne provient certainement de l'Abbaye de Lagrasse.
De chaque côté du tabernacle, nous pouvons voir deux scènes du martyre de Ste-Colombe.
Aujourd'hui en ruine, une chapelle dédiée à cette sainte fut édifiée dans la montagne d'Alaric, où les anciens allaient prier pour demander la pluie." 



L'endroit est grand comme un mouchoir de poche et nous nous trouvons très vite "hors les murs". Quelques pas et nous voici devant le pont médiéval que je trouve très élégant.


Je vous aide ?
"Le pont
La construction de ce pont, célèbre dans la région, remonte à la fin du XIIeme siècle, alors que celle du village remonte au Xeme siècle sous le nom de "Monzano".
C'était, à cette époque, un endroit très fréquenté car toute la laine des Corbières transitait depuis l'abbaye de Lagrasse jusqu'à la cité de Carcassonne qui tirait sa richesse de ses filatures. La Croisade des Albigeois marqua le déclin de ce commerce prospère.
Ce pont, par la pureté de ses formes, reste un des plus beau fleuron de l'architecture romane.Ses trois arches enjambent la rivière "la Bretonne" qui prend sa source à Pradelles-En-Val pour se jeter dans les eaux de l'Aude près de Floure. Les piles du pont munies d'éperons de défense contre les crues du torrent laissent présumer de fortes montées des eaux à cette époque.
Sur la rive gauche, l'arche la plus petite était certainement destinée à alimenter en eau un ancien moulin ou à irriguer des cultures voisines." 


Aude

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Face au village, à mi-pente se dresse les vestiges d'une tour.
Voici ce qu'en dit le site de la municipalité : 
"Si depuis Monze, on dirige son regard vers le Sud-Ouest, on aperçoit à 2 kms environ, une forteresse sur le chemin qui réunit Monze à Mas des Cours.
Cet ouvrage qui porte le nom de tour de Matelbine ou à une certaine époque Matelvière date du 12ème/13ème siècle. 
A l'origine, d'après le type de construction et son emplacement, c'est une tour d'apparat qui appartenait à un seigneur vivant à Monze. Il aurait voulu marquer son territoire par la présence de cette tour, visible depuis le village par tous les villageois.  Ensuite la tour Matelbine serait devenue une tour de garde pour avertir des invasions liées à la cité de Carcassonne. Un souterrain permettait de sortir du cœur du village en passant sous l'église jusqu'au niveau du Pont, en direction de la tour. Des vestiges de niches servant à stocker de la nourriture ou des armes ont ainsi été trouvés dans la tour." 




J'aime bien cette idée de sculpture végétale collective !







Aude

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Le village nous a plu mais nous sommes revenus bredouilles au cc. Nous n'avons trouvé aucun magasin, pas plus de boulangerie que d'épicerie. Par conséquent, pas de pain pour midi, à moins d'en trouver à Mayronnes, notre prochaine destination.




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1 commentaire:

  1. C'est marrant ces villages en rond, ça rappelle les chariots des pionniers au Far West pour se défendre contre les Indiens. Je comprends votre stress dans la traversée de petits villages, on ne sait jamais ce qui nous attend au prochain virage.merci pour le partage

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