mardi 26 janvier 2021

Aveyron : Bozouls (juillet 2020) 2ème partie

 

Un site exceptionnel :

Le canyon de Bozouls


*Le point rouge concerne cet article - (carte active)


Le premier article de cette balade - cf. De Naucelle à Bertholène ou " https://baladesmv.blogspot.com/2021/01/aveyron-de-naucelle-bertholene-juillet.html




Depuis notre départ de Naucelle ce matin, nous avons fait tant de visites qu'il est 20 heures passées lorsque nous arrivons à Bozouls.  


Il nous faut traverser le village pour rejoindre l’aire cc. (point bleu sur la photo ci-dessous).

Stationnement gratuit, services payants.

Coordonnées GPS :  N 44°28’2.039’’  -  E 2°43’33.4850’’ 





Ouf ! L’aire cc est quasi pleine et il reste peu de places. Et bien que mal reçus nous sommes enfin garés !

En effet, notre plus proche voisin, indélicat au possible, m’accueille comme un chien dans un jeu de quilles alors que je lui dis bonjour. Je vous passe son ton agacé, pas plus aimable qu’engageant mais j’apprends qu’il y a des places tout au fond du parking et qu’en plus elles sont ensoleillées.

Une seconde décontenancée, je lui demande si on le dérange et lui rétorque avec un sourire que nous préférons le soleil.

Donc, garés à distance plus que raisonnable de ce monsieur, lui laissant assez de place pour déployer sa table et ses fauteuils et au cas où installer un spa pour faire trempette…nous commençons par faire une pause.

 

Ce n’était que le temps de recharger nos batteries, les nôtres pas celles du cc, avant de rejoindre le centre de Bozouls pour une première découverte. 


Nous sommes plutôt surpris de trouver pas mal d’animations dans les bars et restaurants en bord de canyon, sans plus de gestes barrières comme si nous n’étions pas en pleine pandémie.




La nuit a été calme.

Au matin, nous prenons la direction du canyon qui se trouve à une bonne quinzaine de minutes à pied en lambinant en chemin.

 

Notre premier arrêt : le lavoir et la fontaine de l’Alrance en contrebas de la route.



Je vous aide ?

 

« Bozouls : son patrimoine

 

LE LAVOIR DE L’ALRANCE

 

Construit en 1884 sur décision du Conseil Municipal de Bozouls, le lavoir de l’Alrance a connu rapidement un vif succès.

Aussi, il a été décidé de construire dès 1887 une toiture pour protéger les lavandières bozoulaises des intempéries. Tombé en désuétude dans les années 1940/1950 suite à la réalisation d’un réseau d’eau potable alimenté par l’Alrance, le lavoir méritait une rénovation. C’est pourquoi, la commune de Bozouls, dans son programme de valorisation du patrimoine, a procédé au changement des « pierres à laver » et à la réhabilitation du mur de soutènement du chemin d’accès au lavoir.

 

LA FONTAINE DE L’ALRANCE

 

L’Alrance est un affluent du Dourdou. Cette rivière a alimenté en eau potable les habitants de Bozouls et le bétail jusqu’au milieu du XXe siècle. La construction qui abrite son exsurgence, d’où son appellation de fontaine, fait partie du patrimoine vernaculaire de notre commune. Afin d’embellir cette fontaine, la Mairie a effectué divers travaux (maçonnerie, création d’un portillon en fer forgé) et a remplacé le grillage par une grille en fer forgé.

 

Le Conseil Départemental de l’Aveyron dans le cadre de son programme « un Territoire, un Projet, une Enveloppe » a aidé la commune de Bozouls à restaurer et embellir ce patrimoine »

 






L’Alrance n’est guère profonde mais assez pour abriter quelques poissons. Ainsi, il ne manque pas grand-chose pour que cette petite truite fario ne se fonde presque complètement dans son environnement.




Longeant le cours d’eau, nous nous retrouvons dans le canyon, au départ du sentier botanique que nous n’empruntons que très peu de temps, juste assez pour avoir « une vue d’en bas ».

Les panneaux, un peu trop fréquents à mon goût, rappelant le risque de chûtes de pierres, m’incitent à bifurquer à la première occasion en direction de l’église.

Ainsi, des trois sentiers de randonnées proposés, nous optons pour le « parcours rouge » qui est le plus court.

 

Les sentiers de randonnées :

PR1 Au cœur du Gourg d’Enfer /1h – 2 km

PR2 A la découverte du Canyon de Bozouls /1h30 – 4 km

PR3 Le Dourdou : gorges et corniches / 2h – 6 km







Je vous aide ?

 

« Canyon du Dourdou, une merveille du Rouergue

 

Ce site grandiose et pittoresque, est une immense gorge aux parois verticales et aux dimensions de géants. C’est un méandre encaissé en forme de fer à cheval de près de 400 m de diamètre et plus de 100 m de profondeur.

Le Dourdou y a tracé son chemin dans une roche calcaire qui s’est formé au fond d’une mer par accumulation de sédiments, il y a 200 millions d’années. « Brutalement », il y a 1.5 millions d’années, les mouvements de l’écorce terrestre, ainsi que l’abaissement des niveaux marins ont provoqué l’encaissement du Dourdou. Ce dernier a gardé le tracé qu’il possédait sur le plateau et s’est simplement mis à creuser. Le cours d’eau a ainsi créé un promontoire sur lequel, depuis les derniers millénaires, les hommes ont trouvé refuge et construit église et château.

Ce site continue à évoluer, même si ce n’est pas perceptible à notre échelle. L’érosion se poursuit lentement et dans l’avenir, il n’est pas impossible que le centre du méandre se trouve complètement détaché du plateau et forme une île qui sera progressivement rongé par les eaux pour disparaître, dans…quelques millions d’années. »

 

Dès que l’occasion se présente nous reprenons donc de la hauteur. Un chemin mi sentier mi escalier nous permet de grimper jusqu’à l’église.





On y pense rarement, mais quelquefois les gestes les plus simples sont souvent les meilleurs et cela ne s’applique pas qu’à Bozouls.

Rappelant quelques gestes de bon sens, le panneau très intéressant vaut bien une petite digression :

 

« LES AMENAGEMENTS EN FAVEUR DE LA BIODIVERSITE

 

Le coin des herbes folles

Il suffit parfois d’un rien pour faire le bonheur du peuple de l’herbe. Ainsi, un coin de pelouse non fauché ou une jachère fleurie au fond du jardin attireront de nombreux insectes, qu’ils soient à la recherche de pollen ou de nectar, qu’ils se nourrissent de feuilles ou de graines ou bien qu’ils soient eux-mêmes des prédateurs d’autres insectes. Les oiseaux sauront aussi en profiter et venir chasser quelques insectes ou consommer les graines venues à maturité.

Pensez aussi à laisser un carré d’Orties ! Cela peut paraître saugrenu pour les jardiniers ayant l’habitude du « jardin propre », mais ce carré d’orties permettra à bon nombre de papillons de s’installer (Paon de jour, Petite Tortue, Carte géographique…). Le lierre est parfois à tort, parfois à raison, accusé de contrarier et de causer la perte des arbres qui lui servent de support pour se hisser. Cependant on ne peut le qualifier de parasite, étant seulement équipé de crampons et non de suçoirs. Il fleurit de septembre à novembre quand toutes les autres plantes ont déjà fané et offre ainsi les dernières sources de nectar et de pollen aux insectes avant le grand hiver.

 

Un point d’eau

L’eau, c’est la vie. Si vous réalisez une mare, il est important de recréer dans un milieu artificiel des conditions proches de celles que l’on peut retrouver dans la nature. Un lit de galets, quelques grosses pierres, des plantes aquatiques et le tour est joué. Très vite, Libellules, Notonectes, Gyrins et autres Dytiques vont s’approprier les lieux. Avec le temps, Grenouilles, Crapauds et parfois même le sympathique Triton viendront à leur tour prendre place.

 

Des chambres d’hôtes

Le principe de l’hôtel à insectes repose sur l’offre de caches et d’habitats susceptibles de profiter au maximum d’espèces dans un espace réduit (tas de branchages et de foin, bûche percée, débris de briques, boîte en bois, vieux bois empilé…). C’est un atout indéniable pour le jardinier et il est passionnant de voir les différents habitants prendre petit à petit possession des lieux.

 

Les maçons du cœur

Il suffit d’observer attentivement un mur de pierres sèches pour se rendre compte de la vie foisonnante qui y règne. Les cavités servent en effet d’abri à bon nombre d’espèces et fonctionnent comme une sorte d’HLM pour la faune du quotidien.

Des papillons qui viendront s’y réfugier par temps de pluie ou hiberner comme le Citron ou le Paon du jour, au petit Troglodyte mignon qui y fera son nid, en passant par la Mante religieuse qui y déposera son oothèque*, tous apprécieront de trouver l’abri et le couvert. Un tas de bois ou de branchages aura le même attrait. Des chasseurs de limaces ou d’escargots comme la Salamandre, le Crapaud commun ou le Hérisson y éliront domicile…

*Oothèque : nid formé lors de la ponte de certains insectes

 

Croquez la pomme au jardin d’EDEN…

Un verger d’arbres fruitiers (pommier, poirier, prunier, noisetier, noyer…), des arbustes à petits fruits (framboisiers, groseillier, cassis…) ou une haie champêtre, composée d’essences d’arbres et d’arbustes variés et autochtones, sont des atouts majeurs pour la faune du quotidien. Des oiseaux viendront y nicher, les fruits restés sur l’arbre feront le bonheur du Merle et des grives, mais aussi des papillons comme le Vulcain ou le Petit mars changeant.

Vous pouvez également installer un carré de plantes aromatiques ou condimentaires qui vous permettront d’agrémenter des repas frugaux ou plantureux. Les bons génies des bouquets garnis (Sauge, Romarin, Thym, Origan…) pour ne citer qu’eux, offrent un nectar abondant aux insectes qui les butinent.

La diversité des habitats secondaires que vous allez offrir à la faune sera aussi le meilleur garant de lutter contre certains insectes ravageurs…

 

Le compost gagnant, gagnant

Faire son compost c’est laisser la nature travailler pour vous. Non seulement c’est économique et très utile pour qui jardine mais en plus c’est écologique ! De nombreuses espèces animales vont profiter de la matière organique en décomposition et de la chaleur qui règne au cœur du compost : larves de certains insectes et notamment de Cétoine dorée, lézard, Ver de terre… »





Un panneau affiché sous le porche délivre bien d’autres précisions :



Un peu d’aide ?

 

« EGLISE Ste FAUSTE

 

Si l’on néglige les cinq chapelles latérales, qui sont au sud, l’église Sainte-Fauste est, dans l’ensemble, un monument de style roman homogène.

 

Les caractères archéologiques de l’édifice permettent de l’attribuer à la moitié du XIIème siècle.

 

A la même époque, l’église de Bozouls dépendait de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, qui la céda en 1166, au chapitre de l’Église cathédrale de Rodez. On peut dont admettre que les promoteurs de la construction furent les moines de Saint-Victor.

 

La partie romane comprend :

-      Le clocher-porche, qui a la même largeur que l’église,

-      La nef,

-      Les deux collatéraux, forts étroits, le chœur terminé par l’abside et entouré du déambulatoire.

La construction était en grès rouge. Le calcaire du sous-sol local n’a été utilisé que plus tard.

 

La nef comprend cinq travées.

 

La première, du côté du chœur, est plus longue.

Elle est limitée par quatre piliers plus massifs.

 

Toute la nef est voûtée en berceau plein cintre sur doubleaux. Ceux-ci sont à un seul rouleau et retombent alternativement sur des colonnes engagées et sur des pilastres.

 

A la base des voûtes, court un cordon qui forme le tailloir des chapiteaux. Les piliers sont alternativement ronds et carrés, ces derniers renforcés de trois demi-colonnes.

 

Les collatéraux, extrêmement étroits, sont séparés de la nef par de grandes arcades à double rouleau, et voûtés en plein cintre sur doubleau.

 

À l’origine, la nef était couverte de lourdes lauzes (dalles calcaires) qu’alourdissait encore un épais lit de terre. Sous son poids énorme, les piliers fléchirent (leur écartement est aujourd’hui une curiosité), et l’on dut, au début du XVIIème siècle, substituer à l’ancienne couverture une charpente plus légère.

 

Le porche occupe toute la largeur de l’église. La partie centrale de la voûte est sur croisée d’ogives. La fenêtre du Midi a été agrandie postérieurement. Elle occupe un arc plein cintre sous lequel se trouve un tombeau.

 ___________

Le portail qui sépare le porche de la nef comprend quatre colonnes. Sur leurs chapiteaux sont représentés :

-      À gauche : la Luxure, l’Ange de l’Annonciation.

-      À droite : une scène de la Création, et Adam et Eve.

Les deux statues qui se trouvent dans le porche représentent, l’une la Vierge à l’oiseau, l’autre Saint-Antoine ermite.

 

Les cinq chapelles latérales situées du côté du Midi, qui ont des voûtes sur croisées d’ogives ont été progressivement ajoutées durant les XIVème et XVème siècle.

 

L’irrégularité apparaît tant dans les voûtes que dans les fenêtres qui n’occupent pas le milieu du mur. De plus, ces chapelles qui s’étendent sur toute la longueur de l’église, ne correspondent pas aux travées de la nef. Il en résulte que les contreforts ne sont plus en face des piliers et des arcs doubleaux.

 

Ce bâtiment n’est pas homogène. Les murs de séparation sont plus larges pour les deux premières chapelles du côté de la porte (Rosaire et Saint-Pierre), alors que pour les trois autres (Saint-Roch, Sacré-Cœur et Ange-Gardien), c'est le mur extérieur qui est plus large.

 

On peut se demander si l’emplacement des chapelles n’a pas été occupé par un autre bâtiment dont on aurait partiellement conservé les murs. Deux fenêtres murées au-dessus de la chapelle du Rosaire indique que ce local a été habité. Effectivement, nous savons qu’au XIVème siècle, un clerc devait y passer la nuit pour en assurer la garde, et il est normal que l’église ait servi de refuge à la population devant le danger.

 

De grosses réparations interviennent pour sauver qui menaçait ruine, vers 1612, au compte du chapitre de la cathédrale de Rodez. La couverture, trop lourde, fut enlevée, et l’on établit une charpente reposant sur les murs.

 

La voûte elle-même fut entièrement reconstruite.

 

La consolidation, entreprise au XVIIème siècle, comprit aussi l’élargissement des contreforts de l’abside.

 

L’impression d’ouverture vers le haut, que donnent les piliers, quand on pénètre dans l’église, correspond bien à un manque de verticalité.

 

Plus récemment, on dut étayer le clocher et le mur du côté nord. On édifia contre la façade, à l’ouest, deux contreforts massifs, qui furent reliés par un arc formant un avant-poste. L’arc porte la date de 1817. Il est encastré dans deux contreforts qui sont un peu antérieurs puisqu’ils portent la date de 1785.

 

La porte actuelle est de 1875, ainsi que la bâtisse autour de la porte jusqu’à l’arc roman. »

 





Le porche :




Dans la nef, le fléchissement des piliers est bien visible.
















Le chœur et le déambulatoire :







Les reflets d’un vitrail sur les dalles du sol :



La chaire finement sculptée épouse la courbe d’un pilier.

On distingue nettement l’étroitesse du collatéral.





Le chemin de croix : Chaque station semble être une peinture réalisée avec beaucoup de minutie.





Je vous aide ?

 

« SAINTE-FAUSTE

ET SES FASCINANTES CHAUVES-SOURIS

 

Les chauves-souris ne sont pas des oiseaux, ce sont des mammifères volants. Elles jouent un rôle important dans l’équilibre des écosystèmes en contribuant notamment à la régulation des populations d’insectes. En France, on dénombre 34 espèces, dont 26 sont présentes en Aveyron. Toutes nos chauves-souris sont intégralement protégées par la Loi.

 

Chaque année, de mai à septembre, dans les vastes combles de l’église Sainte-Fauste, une centaine d’individus de Grand Rhinolophe et de Murin à oreilles échancrées investissent les lieux pour former une maternité. C’est là que vont naître, vers la mi-juin, leur unique petit de l’année. Dépourvu de poils à la naissance, le jeune va s’accrocher au ventre de sa mère qui va l’allaiter pendant le premier mois.

 

Pourquoi cette colonie apprécie-t-elle cet endroit ? Parce que les combles offrent tranquillité et chaleur, deux conditions indispensables pour la réussite de leur reproduction.

 

Le Grand Rhinolophe

Le Grand Rhinolophe est une grande chauve-souris caractérisée par son nez en forme de fer à cheval. Au repos, elle se suspend la tête en bas, enveloppée de ses ailes. Dans les combles et greniers, on peut parfois la confondre avec son cousin, le Petit Rhinolophe. Pour les distinguer rien de plus facile : suspendu, le Petit Rhinolophe fait la taille d’un pouce tandis que le Grand Rhinolophe fait la taille d’une paume de main.

 

Le Murin à oreilles échancrées

Cette espèce est plutôt facile à distinguer dans la tribu des petits murins : son dos est brun à roussâtre et son ventre est gris jaunâtre. L’échancrure qu’il a à l’oreille lui vaut son nom, mais ce critère n’est pas toujours facile à voir de loin. Ce murin est spécialisé dans la chasse aux araignées et aux mouches. La présence de bâtiments agricoles avec du bétail lui est donc très favorable.

 

De nombreuses espèces de chauves-souris sont menacées et voient leurs populations diminuer de manière considérable du fait principalement de la perte de leurs gîtes (dérangement, rénovation du bâti ancien, fermeture des combles d’églises…) et de la perte de leur ressource alimentaire (emploi des insecticides, disparition des haies…). Afin de préserver ces espèces, la commune de Bozouls met en place des actions simples et efficaces pour conserver les gîtes communaux : elle maintient les accès dans les églises et assure la tranquillité des colonies dans les lieux occupés. »

 



L'église est quasiment à la pointe de l’éperon rocheux, de ce fait, elle se trouve de part et d’autre en bordure de falaise.

Sur le versant de l’autre côté du canyon, des chèvres sont chargées de l’entretien.











Délaissant la route, nous empruntons un sentier de chèvre pour rejoindre le point où nous étions au départ du sentier botanique.

Et une fois n’est pas coutume, je vous fais même un petit coucou ! 😊




Quelques infimes coulées de pierres, mais le sentier est praticable.




Nous voici en bas du canyon où nous avons rejoint le cours d’eau avant de réattaquer la montée de l’autre versant. 










Un joli aperçu de l’église Sainte-Fauste :



J’ai failli l’avoir !

Ce n’est pas « Où est Charlie ? » mais j’ai passé bien du temps à tenter de « capturer » un moro-sphinx. En vain ! Mais si vous regardez bien mon scrap ci-dessous, vous en apercevrez un bout sur une des photos…




Je vous aide ?

 

« ESPACE NATUREL SENSIBLE DU CANYON DE BOZOULS

 

Ce site a été labellisé par le Conseil Général de l’Aveyron dans le cadre de l’appel à projets sur les Espaces Naturels sensibles

 

Bienvenue dans le canyon de Bozouls

 

Il aura fallu plusieurs millénaires au Dourdou pour creuser le Canyon de Bozouls. Siècles après siècles, ce modeste ruisseau probablement vexé de ne pouvoir divaguer latéralement, a creusé son lit en sculpteur de talent, en érodant la roche, au point de s’encaisser de plus d’une centaine de mètres.

« Descendre » dans le trou de Bozouls c’est un peu remonter les temps géologiques. Les couches de calcaires, empilées les unes sur les autres sont là pour nous rappeler que depuis le fond du Canyon 200 millions d’années vous contemplent.

« Descendre » dans le trou, c’est parcourir un espace préservé, où la faune et la flore rivalisent de diversité et où les paysages savent encore parler des hommes qui les ont façonnés.

« Descendre » dans le trou c’est jouer à cache-cache avec la lumière au gré des méandres qui ont façonné des falaises tantôt exposées au sud, tantôt exposées au nord, tantôt à l’ombre, tantôt au soleil.

Sur les berges du Dourdou, des générations de « culottes courtes » ont taquiné la « Vairèla » (le vairon), des sportifs accomplis ont fait leur terrain de jeux des sentiers du Canyon, des amoureux de la nature ont compris bien des choses et il paraît même que des vocations sont nées à force d’arpenter ces paysages qui ont tant de choses à nous dire.

 

Sous la protection de l’Église Sainte-Fauste qui surplombe le Canyon nous vous invitons à regarder pour voir et surtout pour comprendre comment la roche, l’eau, la lumière et les hommes ont agencé les éléments qui font du Canyon de Bozouls un des sites géologiques les plus remarquables du département.

 

Randonnées

Plus de temps à perdre, descendez la rue de l’Hospitalet, passez devant les deux tours et laissez la magie des lieux opérer. Plusieurs randonnées superbes vous attendent pour vous amener de cascades en radiers, de falaises baignées de soleil en rochers suintants, de bois clairs en forêts ombragées, de pelouses en rougiers.

Un dernier conseil, avant de descendre, ne vous laissez pas distraire par le chant moqueur des Choucas des tours, qui sont bel et bien les maîtres des lieux. Sachez qu’il vous faudra être autrement plus attentif pour voir le Faucon pèlerin ou l’insaisissable Loutre. Gardez également vos yeux pour les belles plantes, un sentier botanique des plus complets vous livrera tous les secrets de la flore du Canyon. 

 

Retrouvez le blog des Espaces Naturels Sensibles en Aveyron sur www.cg12.fr »

 



Par crainte de trop de lecture et l’accès réduit aux activités à cause du Covid, nous hésitons à visiter « Terra Memoria » (cf. le site du musée : http://www.terramemoria.fr/), mais l’interdiction d’accès aux chiens met fin à notre indécision. Cela se fera à un autre passage ou pas…




Nous profitons donc de la vue sur l’autre versant tout en continuant à longer la rue.




Détails à l’entrée d’une maison en bord de falaise :








Près de l’hôtel de ville, le petit train touristique attend sa prochaine cargaison.





Pendant notre balade, l’aire cc s’est bigrement vidée et notre charmant voisin a lui aussi levé le camp !

 

L’aire cc vue de la route :




Même si nous n’avons pas arpenté la totalité du canyon, Bozouls a été une jolie parenthèse.


Je vous dis à bientôt, le temps d’écrire la suite de cette balade. 😉




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5 commentaires:

  1. bonjour
    encore une belle balade merci de nous faire rêver

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  2. Waouhhhhh cela faisait un moment que je n'avais pas pris le temps de regarder un de tes cr, et bien, MERCI !!!!!!!!!!!!! Je viens de voyager au travers de celui-ci, j'ai adoré !!!! Tout ce que j'aime, petit village, patrimoine, paysage, couleurs, nature et j'en passe, un régal ;-)
    ça me donne envie de faire pour nos vacances d'été dernier mais quand ??? pffff
    Photos très très réussies Brigitte, et tu fais même des selfies maintenant ;-)
    Les chèvres, c'est au zoom je pense, bien joué ;-) (j'ai crû que c'était Pin-Up blanchie LOL)
    QUel moment de plaisir pour moi ces quelques minutes d'évasion virtuel, merci encore et bises bretonnes !!

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  3. Bonjour et merci pour vos coms. :-)
    Eh oui Cath, les chèvres c'est au zoom, elles sont sur le versant de l'autre côté du canyon, juste sous le renfoncement (cf. photo qui précède). Le selfie, tu noteras que c'est exceptionnel ! :-)

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  4. ;-) Dis si jamais vous venez dans l'Ouest, n'oublie pas de faire signe ;-)

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    1. Ce n'est pas prévu au programme mais le cas échéant, je n'y manquerai pas. :-)

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