Focus
sur un petit coin d'Aveyron
*Les points rouges concernent cet article - (carte active)
Le premier article de cette balade - cf. De Naucelle à Bertholène ou " https://baladesmv.blogspot.com/2021/01/aveyron-de-naucelle-bertholene-juillet.html "
Nous quittons le site grandiose
de Bozouls (cf. article précédent sur Balades par monts et par vaux: Aveyron : Bozouls (juillet
2020) 2ème partie (baladesmv.blogspot.com)) en début d’après-midi et
prenons la direction de Saint-Léons où nous avons l’intention de dormir ce
soir, mais avant nous allons découvrir quelques villages qui se trouvent sur
notre route.
Notre premier arrêt est
dévolu au hameau de Tholet situé sur la commune de Gabriac avec pour intention
de visiter le château.
Raté ! Ce château privé ne
se visite qu’en juillet et août et en semaine seulement.
Ô rage, Ô désespoir ! Nous
sommes samedi et les chiens ne sont pas autorisés à pénétrer sur le site.
Coordonnées GPS : N
44°27’6.9830’’ - E 2°46’43.1580’’
La visite n’en est que plus
courte, nous nous contentons de quelques photos…
…avant de rejoindre Gabriac.
En cours de route, nous
apercevons une chapelle au sommet d’une colline : le calvaire du Gabriac,
je suppose.
L’arrêt à Gabriac, c’est surtout pour
voir les fresques de Nicolas Greschny dans l’église.
Je vous aide ?
« GABRIAC
ses villages et son patrimoine
CALVAIRE DU GABRIAC
Chapelle réalisée an 1679 située sur une
belle montagne conique aboutissement d’un chemin de croix échelonné d’oratoires
en l’honneur des 15 mystères « Joyeux et Douloureux ». La forme de
cette bâtisse est une croix latine.
CHÂTEAU DE THOLET
XIVème, XVème & XVIIIème siècle.
Donjon et murs d’enceinte médiévaux
Pavillon Renaissance Logis renaissance et classique. Château privé inscrit
à l’inventaire des monuments historiques.
EGLISE SAINT MARTIAL
1878 – Fresques colorées réalisées sur
la coupole et sur la porte d’entrée par Nicolaï GRESCHNY en 1953. Les vitraux
datés de 1878 ont été réalisés par Laurent LACHAIZE, maître verrier à Rodez.
LE PONT LAVERNHE
Antérieur à 1500 il fut reconstruit en
1768. Enjambant le Dourdou, il permettait aux moines de transporter leurs
récoltes de blés, d’une rive à l’autre, du domaine des Bourines, grenier à
grains, à Aubrac.
En vous promenant allez visiter les
villages de Ceyrac et de Saint Affrique du Causse »
Nous
nous garons en bord de route à l’entrée du village.
Coordonnées GPS de notre emplacement :
N
44°27’13.0320’’ - E 2°47’34.6850’’
Il
ne nous reste plus qu’à rejoindre l’église en descendant la rue principale du
village.
Je suis déçue, l’église est fermée. De l’œuvre de Greschny, il
faut me contenter de la fresque du tympan !
J’ai découvert cet artiste,
fresquiste et peintre d’icônes au cours de nos balades. Il a orné pas mal de
murs d’églises, c’est là où j’ai pu apprécier son talent (à Chatel-Guyon, à
Briatexte - cf. mes articles : Balades par monts et par vaux: Puy-de-Dôme : Châtel-Guyon et
Mozac (avril 2018) 5ème partie (baladesmv.blogspot.com) - Balades par monts et par vaux: Tarn : Briatexte
(baladesmv.blogspot.com)). Dommage, je suis aussi tombée sur quelques
portes closes (église de Villeneuve-sur-Vère, celle aujourd’hui de Gabriac).
La visite est donc très courte et
c’est très vite que nous reprenons la route pour gagner le village de Ceyrac
situé lui aussi sur la commune de Gabriac.
Hésitants à monter jusqu’à la
partie haute du village, nous poursuivons un peu notre route mais finissons par
faire demi-tour pour nous garer sur un petit parking près des poubelles.
Coordonnées GPS : N 44°27’6.8630’’ - E
2°49’32.7470’’
Il ne nous reste plus qu’à
grimper !
Je vous aide ?
« Village
de Ceyrac commune de Gabriac
LA CROIX DE SAINT
HIPPOLYTE
Datant de 1366 cette
belle croix est sûrement la plus ancienne croix du Rouergue encore érigée. Elle
marque l’emplacement d’une ancienne chapelle voûtée dédiée à Saint Hippolyte,
elle se trouve sur le chemin des moines ralliant le château des Bourrines à
Aubrac en passant par le Pont de Lavernhe.
L’EGLISE
A la place de l’église
actuelle construite fin du XVème en existait une autre qui faisait corps avec
l’ancien château. Ne subsiste de cette église que le clocher
« peigne » de style roman. Un second clocher, plus récent fait de
cette église un édifice particulier à 2 clochers « peigne ».
TOUR DONJON
XIIème siècle, vestige
du Château Médiéval.
LE PONT LAVERNHE
Antérieur à 1500 il fut
reconstruit en 1768. Enjambant le Dourdou, il permettait aux moines de
transporter leurs récoltes de blés, d’une rive à l’autre, du domaine des
Bourines, grenier à grains, à Aubrac.
LA FONTAINE ET LE
LAVOIR
Indispensable à la vie
des Ceyracois, cette fontaine était le point d’eau du village. La Carrierole en
pierre qui part de cette fontaine relie Ceyrac le Haut à Ceyrac le bas.
LA CHAPELLE DE LA
SALETTE
Achevée en 1865 grâce
aux dons des paroissiens, elle est érigée au sommet d’une colline, le pic de
Grane, en référence à notre Dame de la Salette en Isère.
A découvrir également, Village de Saint Affrique du Causse et Village de Gabriac. »
La vue est belle, le village est petit et authentique et l’église est…fermée.
Quelques photos :
Un coup de zoom :
La chapelle de la Salette
sérieusement « rafraîchie » est bien plus blanche que sur la photo du
panneau.
La fontaine et le lavoir :
Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking. |
A l’entrée de Cruéjouls, nous dépassons le château privé qui apparemment ne se visite pas pour rejoindre un parking situé de l’autre côté du village.
Vu la largeur de la rue, je
n’envisage même pas de m’aventurer au centre du village…
…surtout que le parking situé
près de la fontaine nous convient très bien, il est plat et proche du centre.
Coordonnées GPS : N 44°26’33.3890’’ - E
2°51’13.6130’’
Un peu d’aide ?
« LA
FONTAINE
La fontaine du village remplissait
plusieurs usages. Un pour les habitants, un autre pour le cheptel animalier.
Pendant longtemps, les femmes montèrent
l’eau de la fontaine dans les maisons au moyen de « farats » qu’elles
posaient sur des coussinets (« cabéludes ») sur leur tête. Plus tard,
elles transportèrent l’eau grâce à des cerceaux autour des hanches, permettant
de mieux répartir le poids dans les seaux et de les équilibrer pour les
empêcher de déborder.
Le soir, les troupeaux domestiques
rentrant des pâtures accouraient aux auges pour se désaltérer.
Merci à Mme Renée RAMES.. »
En haut du village, l’église
Saint Laurent :
Les deux faces de son clocher :
Un peu d’aide ?
« L’histoire
de Cruéjouls
Cruéjouls, mot
d’origine celtique signifie « clairière ». Son existence remonte à
des temps très anciens. En effet la présence de dolmens et tumulus
à Maymac et des vestiges archéologiques à Briounas attestent d’une présence
gauloise importante estimée à 3 000 ans avant JC. Sous domination
romaine sa position et la voie romaine qui la traverse lui confère une
importance certaine de village étape sur l’axe Lyon-Rodez-Toulouse.
A
l’époque des diligences sous la baronnie de Calmont d’Olt en 1252 le village
disposait de trois relais poste, avec remise à chevaux et attelage. Il
conserva cette importance jusqu’à la fin du XIXème siècle. En 1789 le village
comptait 81 foyers, 740 habitants répartis dans le bourg, les Astiers, Belloc,
le Bruel, Briounas, les Cayrouses, le Cammas, Cassagnoles, la Gratarelle,
Savignac, le Pouget, le Caylaret (château du XVème siècle). L’église
paroissiale et la chapelle de la Gratarelle, rapportaient à son chapelain 3
setiers de seigle, 3 quartes de froment, 2 sol, 6 deniers de rente.
Au
cours des siècles, l’activité agricole a beaucoup évolué, principalement
orientée vers la polyculture élevage (bovins, ovins, et cultures) avec
notamment l’exploitation de « canebières » ou
« chenevières » (mot venant de l’ancien français : chanvre,
cheneve) pour la production de chanvre, qui servait à la fabrication de
toiles grossières, de draps, de voiles de bateaux, de cordages, jusqu’au
XVIIIème siècle.
L’église
Elle
est placée sous le vocable et la protection de Saint Laurent, patron des
pauvres et des cuisiniers. Mort en 258 à
Rome, il est représenté avec la palme des martyrs et le gril.
Son
portail d’entrée d’architecture romane du XIIème siècle est surmonté d’une
rosace représentant le Pape Pie IX (1878). Son clocher peigne est équipé de 4
cloches.
A
l’intérieur, les 4 évangélistes figurent sur la chaire en bois massif
sculpté (Saint Marc représenté par le lion, Saint Jean par l’aigle, Saint
Mathieu par l’ange et Saint Luc par le bœuf). On retrouve le même travail sur
les portes des fonds baptismaux. Des travaux de restauration ont eu lieu en
1985.
Le
couvent
Grande
bâtisse dans le cœur du village, il fut fondé entre 1843 et 1845 par une fille
de Cruéjouls : Julie Chauchard. Née en 1794 dans une modeste
demeure, cette fille de forgeron fit partie de la Congrégation de la Sainte
famille de Marie de bon Pasteur. Elle repose dans la chapelle du couvent. Ce
bâtiment a servi d’école puis d’infirmerie avant de devenir la maison de
retraite de la communauté.
Le
Musée des arts sacrés
Côté
nord de l’église, cette maison de caractère est un ancien relais postal
donné à la paroisse en 1863, et qui faisait office de sacristie. Depuis 2006,
une exposition exceptionnelle de vêtements liturgiques, statues, objets de
culte religieux a été mise en place.
Association
« La Cardabelle » de Cruéjouls – Office de Tourisme du
Laissagais »
Le musée des Arts sacrés est
fermé :
Encore une jolie plaque
émaillée :
« Cruéjouls :
les métiers d’antan
En 1809 la commune comptait un millier
d’habitants. Outre l’agriculture qui occupait la grande majorité des habitants,
de nombreux métiers animaient les rues de Cruéjouls.
Le curé, l’instituteur et le garde
champêtre
avaient un rôle prépondérant dans la vie du village.
Les commerces étaient actifs : boucherie,
boulangerie, épicerie, mercerie, auberges, bistrots, sans oublier la couturière
et la modiste.
Jusqu’au début du XXème siècle on
comptait de nombreux artisans : serruriers, maréchaux-ferrants,
charpentiers, menuisiers, couvreurs, maçons, plâtriers, plombiers, sabotiers,
cordonniers et tisserands de sergette (tissu grossier). La ganterie était
également une source de revenus pour les femmes qui travaillaient le cuir pour
l’industrie de Millau.
Le forgeron et le charron menaient en
commun un travail rude et pénible.
Association « La Cardabelle » de Cruéjouls – Office de Tourisme du Laissagais »
Le monument aux morts remémore la
lourde contribution du village à la Première Guerre Mondiale avec la
cinquantaine de noms gravés dans le marbre.
Encore une courte visite, nous
reprenons la route, direction Vimenet, dernière étape avant Saint-Léons.
Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre stationnement. |
Nous
nous garons sur le bord de la route, à l’entrée du village, juste devant le
petit plan d’eau près duquel les boulistes s’activent avec sérieux.
Coordonnées
GPS : N 44°24’1.3190’’ - E
2°55’40.1750’’
Pour commencer quelques panneaux découverts au fil de la
balade :
« Ancien
village médiéval fortifié
LES
MACONS
Une longue lignée d’artisans locaux
A Vimenet, les maçons, tout comme
les tisserands, avaient fondé une confrérie dont le patron était Saint Roch. Le
retable de l’église daté du XVIIIe siècle, montre sous les pieds du saint, une
équerre et un compas, outils symboliques des maçons et architectes. Les
premières mentions de maçons datent du milieu du XVIe siècle. En 1545, Jean
Villefranque est nommé « peyrier » (artisan qui travaille la
pierre). La dénomination de « masson » débute au XVIIe siècle.
En 1610, Pierre Forestier, « maitre masson dudit Vimenet », répare
l’église.
En 1622, Mathieu Mazet, « masson de
Vimenet », travaille à l’évêché de Rodez.
En 1636, Pierre Martin d’Aguès décède au
château de Sévérac, lors de grands travaux commandés par le seigneur
Louis d’Arpajon.
En 1642, une grange à Gagnac est
construite par Raymond Alauze de Vimenet.
En 1708, Antoine et Antoine Cayssac,
père et fils, sont mandatés pour travailler sur la maison curiale de Vimenet.
En 1738, Guilhaume Caysac, architecte de
Vimenet construit le séminaire de Rodez.
De la fin du XVIIe siècle à la fin du
XVIIIe siècle, un clan familial de maçons, maîtres-maçons et architecte sont
issus de la famille Cayssac de Vimenet.
Des maçons-paysans, paysans-maçons ou
bergers-bâtisseurs,
au cours du temps, ont édifié et mis en place des constructions moins
prestigieuses mais tout autant indispensables à la vie du village.
Office de Tourisme du Laissagais »
« Ancien
village médiéval fortifié
L’ASSOCIATION
L’EAU ET LA PIERRE
Depuis 1999, en partenariat avec la municipalité,
l’association l’Eau et la Pierre œuvre pour la valorisation du patrimoine de la
commune.
Dix ans furent nécessaires pour
restaurer l’ensemble du Grand Portail et la Maison du Porche attenante. Tout
comme l’escalier tournant pour accéder au premier étage.
De ce portail d’entrée il ne restait
qu’une arche sans le chemin de ronde et la maison attenante était vétuste.
Le porche muni de sa herse a retrouvé
ses voûtes et son aspect médiéval. La maison communale a été entièrement
restaurée, son escalier extérieur a été retiré. Le rez-de-chaussée sert de
salle de réunions à toutes les associations du village. Le début de l’ancien
passage du chemin de ronde a été restitué.
Nos chantiers se sont également
concentrés sur le plan d’eau et les aménagements des fontaines d’Esparse et de
Mayrinhac
Toutes ces années d’efforts et de
travail de la part des adhérents, des bénévoles et des artisans ont été
récompensées en 2006 par le premier prix du Patrimoine, décerné par le Conseil
Général de l’Aveyron.
En 2010 l’association était fière de
compter 257 adhérents. »
« Ancien
village médiéval fortifié
LES
COSTY D’AGUES
Une grande famille de longue lignée
Le nom de Costy, à Vimenet, était connu
de 1290 à 1909.
C’était une famille de riches propriétaires
exploitants agricoles résidant au manoir du hameau d’Aguès.
Au cours des siècles ils ont tenu dans
le village un rôle économique, social et politique.
Pierre COSTY (1732-1798) fut avocat au parlement,
consul du village, député du Tiers Etat et, en 1791, le premier maire de la
commune.
A son décès en 1798, le partage de ses
biens nous donne une idée de son patrimoine. Il possédait 177 hectares de
terres, 3 paires de bœufs, 176 brebis…et un important matériel agricole.
L’ensemble de son domaine fut partagé
entre ses neuf enfants. Ce partage entraîna le morcellement de ce grand domaine
rural.
LES
MOULINS
Vimenet possédait trois moulins situés
sur le ruisseau de Cuje : le moulin Neuf dit le Redde, le moulin Vieux et
le moulin du Parayre.
A l’origine c’étaient des moulins
banaux : l’usage était obligatoire avec un droit de mouture à verser au
seigneur, ils servaient à moudre les grains pour faire de la farine.
Par la suite cette force motrice
hydraulique a servi à différents usages : l’extraction de l’huile de noix,
foulon pour parer les draps, d’où le nom du Parayre. Le Parayre pratiquait
également la mouture de la « rusque », écorce d’arbre pour en
extraire le tanin.
Seul le moulin du Parayre est encore en
activité, avec l’aide d’une centrale hydro-électrique autonome, il s’est
reconverti en scierie. »
Première
rencontre avec les premières productrices du Roquefort.
La partie fortifiée du village
est petite et est sillonnée par quelques rues étroites qui gravitent autour de
l’église.
Nous franchissons le porche.
Le passage du chemin de ronde
au-dessus de la maison du porche a été restauré et fermé par une grille.
« Ancien
village médiéval fortifié
L’EGLISE
SAINT JULIEN
Dédiée à Saint Julien de Brioude (IVe
siècle), soldat romain converti au christianisme et martyr.
Les parties les plus anciennes
dateraient d’un premier édifice construit au XIIe siècle.
Son clocher-peigne, caractéristique de
la région, remonterait à la fin du XIVe siècle. Sa fonction première devait
être celle d’un donjon servant de vigie et de refuge.
A l’intérieur de l’église, le chœur et
la tribune, gothiques, datent du XVe siècle, la haute nef néo-romane est du
XIXe siècle.
Un retable de bois représente Saint
Eutrope (évêque et martyr de Saintonge), patron des tisserands et Saint Roch en
habit de pèlerin, patron des maçons et invoqué contre la peste.
En 1866 la paroisse de Vimenet comptait
plus de 1200 fidèles, l’église vétuste et ne pouvant accueillir que 500
personnes, fut agrandie. De 1866 à 1869, l’ensemble de la nef fut reconstruit
avec adjonction de bas-côtés.
Une dernière restauration intérieure a
été effectuée en 1967. »
Pénétrer dans l’église, c’est
franchir le très beau porche sculpté de 4 visages grimaçants.
Si les vitraux n’ont rien de
franchement original, j’ai trouvé cependant que les verriers avaient porté une
attention toute particulière aux drapés.
Dans une des chapelles : [Retable du XVIIIe siècle – Représentant
Saint Eutrope en habit épiscopal et Saint Roch accompagné d’un angelot qui
montre son bubon (peste)] :
En voilà un ou une qui n’a cure
de notre passage et qui récupère, profitant de la chaleur emmagasinée par la
pierre tout au long de la journée.
« VIMENET
L’association
« l’Eau et la Pierre »
Guy Cavalié, Jean Lavigne et Didier
Combret ont créé l’association « l’Eau et la Pierre » en 1999 pour
œuvrer à la réhabilitation et à la valorisation du patrimoine de Vimenet.
Sur les conseils avisés de M Louis
Causse, architecte des Bâtiments de France, et en partenariat étroit avec les
municipalités successives, les chantiers de restauration ont concerné
l’ensemble du patrimoine communal de Vimenet. Avec notamment des travaux
d’envergure, tels que : la restauration du porche et la maison du porche,
le programme Cœur de Village achevé en 2013 et relayé par les journaux,
l’aménagement du plan d’eau, d’aires de pique-nique, des fontaines…
Un premier « coup de pouce »
en 2006, nous obtenions le 1er prix du Patrimoine décerné par le
Conseil Général, également en juin 2016, un bel article dans la revue « Le
Chasseur Français ».
En 2014-2015, l’association l’Eau et la
Pierre a rassemblé 290 adhérents avec un montant de cotisations de 6715 €.
Et en 16
années,
ce sont plus de 80 000 € de fonds propres de l’Association qui ont été
investis sur le patrimoine de la commune. Sans oublier la participation des
bénévoles aux matinées de valorisation qui se concluent toujours par un repas
pris en alternance dans nos deux restaurants : « Chez Josy » et
« Les Bergers ».
Annuellement, l’association en
partenariat avec l’Office de Tourisme du Laissagais organise des
manifestations : visites guidées du village, sorties nature, veillées conférence,
… »
« Opération
cœur de village : une action collective
Pour l’opération du Conseil
Départemental « Cœur de Village », la mairie a étroitement impliqué
l’association l’Eau et la Pierre, tant au moment de la réflexion que de la
réalisation.
Une étude préalable du CAUE,
l’architecte Frédérique VERDIER, l’entreprise COLAS pour l’exécution de
l’ensemble des travaux (décaissement – branchements – fils d’eau – enrobé
coloré…), le Conseil Départemental, la Mairie et l’association l’Eau et la
Pierre ont contribué à la réussite de cette opération.
Un partenariat « Mairie – Eau et Pierre »
volontaire et novateur, qui a porté sur la démolition d’une maison en ruine. A
cet emplacement ont été restaurés et mis en place : un puit avec sa calade,
un nouvel escalier souligné par un mur arrondi et la pose de bornes anciennes
l’ensemble de cette partie patrimoniale, avec la mise en place de calades sous
les deux porches d’entrée, a été réalisé par l’Association.
En 16 années, ce sont plus de 80 000
€ de fonds propres de l’Association qui ont été investis sur le patrimoine de
la commune.
En 2014-2015, l’association l’Eau et la
Pierre a rassemblé 290 adhérents avec un montant de cotisations de 6715 €.
Pour parfaire l’opération, au-delà des
dons, les habitants ont offert : des pierres de récupération, le
décaissement sous les deux porches avec un tractopelle, un ginkgo biloba
(abricotier d’argent), des grilles anciennes, et les boissons pour les
travailleurs.
Office de Tourisme du Laissagais »
« Ancien
village médiéval fortifié
LES
TISSERANDS
En 1771 la population de Vimenet était
de 1008 habitants. A cette époque on comptait 90 tisserands qui
fabriquaient, avec le chanvre cultivé dans les chènevières ou
canebières, une toile grise, épaisse et très résistante, réservée à un usage
domestique et local. Ils tissaient également la laine provenant de la tonte des
brebis
Ces matières, chanvre et laine, étaient
filées par les femmes du village. Ces fileuses utilisaient le rouet. Elles
alimentaient les 90 métiers de la communauté.
Avec la laine, les tisserands
confectionnaient des « cadis », pièces de tissu mesurant 34 m de long
et 50 cm de large. Ces « cadis » servaient, en particulier, pour
la doublure des vêtements militaires.
Les étoffes tissées étaient ensuite
parées et foulées dans les moulins de Vimenet.
Les marchandises étaient vendues aux
négociants de Saint-Geniez-d’Olt.
A la fin du XIXe siècle, l’invention du
métier mécanique Jacquard et la création des manufactures, ainsi que
l’avènement du coton mirent fin à cette activité, source de prospérité pour le
village.
L’ENCEINTE
FORTIFIEE
Comme partout où la guerre de Cent Ans a
sévi, Vimenet se fortifia au XIVe siècle. Le fort est attesté en 1360 et a été
occupé par les anglais.
Une famille nommée « de
Vimenet », seigneurs locaux, a résidé à Vimenet du XIIe au XIVe siècle.
Ils étaient vassaux des seigneurs de Sévérac.
L’enceinte fortifiée forme un quadrilatère irrégulier
d’environ 100 m de côté.
Le long du rempart sud-est, un fossé
était alimenté par le ruisseau du Valat.
Des tours rondes, dont deux subsistent, flanquaient les
angles de l’enceinte où l’on pénétrait par deux portails opposés. Ces deux
entrées ont été restaurées et munies d’une herse dont on distingue encore les
rainures.
Cet ensemble n’a jamais été une place
forte, mais plutôt une enceinte défensive lors de la guerre de Cent Ans et des
guerres de Religion. »
Un cours arrêt à Laissac où
certains inaugurent la nouvelle aire. Désolée, je n’ai même pas pensé à prendre
des photos.
L’aire a été agrandie et déplacée
de quelques 100 ou 200 mètres et se trouve toujours près du marché aux
bestiaux. (cf. mon article : Balades par monts et par vaux: Aveyron : Saint-Geniez d'Olt,
Laissac, Le Vibal (mai 2018) 5ème partie (baladesmv.blogspot.com))
Allez, dernière ligne droite pour
aujourd’hui, direction Saint-Léons.
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