vendredi 5 février 2021

Aveyron : De Tholet à Vimenet (juillet 2020) 3ème partie

 

Focus

 

sur un petit coin d'Aveyron



 *Les points rouges concernent cet article - (carte active)


Le premier article de cette balade - cf. De Naucelle à Bertholène ou " https://baladesmv.blogspot.com/2021/01/aveyron-de-naucelle-bertholene-juillet.html " 



Nous quittons le site grandiose de Bozouls (cf. article précédent sur  Balades par monts et par vaux: Aveyron : Bozouls (juillet 2020) 2ème partie (baladesmv.blogspot.com)) en début d’après-midi et prenons la direction de Saint-Léons où nous avons l’intention de dormir ce soir, mais avant nous allons découvrir quelques villages qui se trouvent sur notre route.


Tholet


Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre stationnement.



Notre premier arrêt est dévolu au hameau de Tholet situé sur la commune de Gabriac avec pour intention de visiter le château.

Raté ! Ce château privé ne se visite qu’en juillet et août et en semaine seulement.

Ô rage, Ô désespoir ! Nous sommes samedi et les chiens ne sont pas autorisés à pénétrer sur le site.

Coordonnées GPS : N 44°27’6.9830’’ -  E 2°46’43.1580’’

La visite n’en est que plus courte, nous nous contentons de quelques photos…






…avant de rejoindre Gabriac.

 

En cours de route, nous apercevons une chapelle au sommet d’une colline : le calvaire du Gabriac, je suppose.




Gabriac

L’arrêt à Gabriac, c’est surtout pour voir les fresques de Nicolas Greschny dans l’église.


Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking.

Je vous aide ?

 

« GABRIAC ses villages et son patrimoine

 

CALVAIRE DU GABRIAC

Chapelle réalisée an 1679 située sur une belle montagne conique aboutissement d’un chemin de croix échelonné d’oratoires en l’honneur des 15 mystères « Joyeux et Douloureux ». La forme de cette bâtisse est une croix latine.

 

CHÂTEAU DE THOLET

XIVème, XVème & XVIIIème siècle. Donjon et murs d’enceinte médiévaux  Pavillon Renaissance Logis renaissance et classique. Château privé inscrit à l’inventaire des monuments historiques.

 

EGLISE SAINT MARTIAL

1878 – Fresques colorées réalisées sur la coupole et sur la porte d’entrée par Nicolaï GRESCHNY en 1953. Les vitraux datés de 1878 ont été réalisés par Laurent LACHAIZE, maître verrier à Rodez.

 

LE PONT LAVERNHE

Antérieur à 1500 il fut reconstruit en 1768. Enjambant le Dourdou, il permettait aux moines de transporter leurs récoltes de blés, d’une rive à l’autre, du domaine des Bourines, grenier à grains, à Aubrac.

 

En vous promenant allez visiter les villages de Ceyrac et de Saint Affrique du Causse »

 

Nous nous garons en bord de route à l’entrée du village.

Coordonnées GPS de notre emplacement :  

N 44°27’13.0320’’  -  E 2°47’34.6850’’



Il ne nous reste plus qu’à rejoindre l’église en descendant la rue principale du village.




Je suis déçue, l’église est fermée. De l’œuvre de Greschny, il faut me contenter de la fresque du tympan !

J’ai découvert cet artiste, fresquiste et peintre d’icônes au cours de nos balades. Il a orné pas mal de murs d’églises, c’est là où j’ai pu apprécier son talent (à Chatel-Guyon, à Briatexte - cf. mes articles : Balades par monts et par vaux: Puy-de-Dôme : Châtel-Guyon et Mozac (avril 2018) 5ème partie (baladesmv.blogspot.com)  -  Balades par monts et par vaux: Tarn : Briatexte (baladesmv.blogspot.com)). Dommage, je suis aussi tombée sur quelques portes closes (église de Villeneuve-sur-Vère, celle aujourd’hui de Gabriac).




La visite est donc très courte et c’est très vite que nous reprenons la route pour gagner le village de Ceyrac situé lui aussi sur la commune de Gabriac.









Ceyrac


Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking.




Hésitants à monter jusqu’à la partie haute du village, nous poursuivons un peu notre route mais finissons par faire demi-tour pour nous garer sur un petit parking près des poubelles.

Coordonnées GPS :  N 44°27’6.8630’’  -  E 2°49’32.7470’’



Il ne nous reste plus qu’à grimper !


Je vous aide ?

 

« Village de Ceyrac commune de Gabriac

 

LA CROIX DE SAINT HIPPOLYTE

Datant de 1366 cette belle croix est sûrement la plus ancienne croix du Rouergue encore érigée. Elle marque l’emplacement d’une ancienne chapelle voûtée dédiée à Saint Hippolyte, elle se trouve sur le chemin des moines ralliant le château des Bourrines à Aubrac en passant par le Pont de Lavernhe.

 

L’EGLISE

A la place de l’église actuelle construite fin du XVème en existait une autre qui faisait corps avec l’ancien château. Ne subsiste de cette église que le clocher « peigne » de style roman. Un second clocher, plus récent fait de cette église un édifice particulier à 2 clochers « peigne ».

TOUR DONJON

XIIème siècle, vestige du Château Médiéval.

 

LE PONT LAVERNHE

Antérieur à 1500 il fut reconstruit en 1768. Enjambant le Dourdou, il permettait aux moines de transporter leurs récoltes de blés, d’une rive à l’autre, du domaine des Bourines, grenier à grains, à Aubrac.

 

LA FONTAINE ET LE LAVOIR

Indispensable à la vie des Ceyracois, cette fontaine était le point d’eau du village. La Carrierole en pierre qui part de cette fontaine relie Ceyrac le Haut à Ceyrac le bas.

 

LA CHAPELLE DE LA SALETTE

Achevée en 1865 grâce aux dons des paroissiens, elle est érigée au sommet d’une colline, le pic de Grane, en référence à notre Dame de la Salette en Isère.

 

A découvrir également, Village de Saint Affrique du Causse et Village de Gabriac. »


La vue est belle, le village est petit et authentique et l’église est…fermée.

Quelques photos :










Un coup de zoom :

La chapelle de la Salette sérieusement « rafraîchie » est bien plus blanche que sur la photo du panneau.




La fontaine et le lavoir :







Cruéjouls


Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre parking.

A l’entrée de Cruéjouls, nous dépassons le château privé qui apparemment ne se visite pas pour rejoindre un parking situé de l’autre côté du village.



Vu la largeur de la rue, je n’envisage même pas de m’aventurer au centre du village…


…surtout que le parking situé près de la fontaine nous convient très bien, il est plat et proche du centre.

Coordonnées GPS :  N 44°26’33.3890’’  -  E 2°51’13.6130’’



Un peu d’aide ?

 

« LA FONTAINE

 

La fontaine du village remplissait plusieurs usages. Un pour les habitants, un autre pour le cheptel animalier.

Pendant longtemps, les femmes montèrent l’eau de la fontaine dans les maisons au moyen de « farats » qu’elles posaient sur des coussinets (« cabéludes ») sur leur tête. Plus tard, elles transportèrent l’eau grâce à des cerceaux autour des hanches, permettant de mieux répartir le poids dans les seaux et de les équilibrer pour les empêcher de déborder.

Le soir, les troupeaux domestiques rentrant des pâtures accouraient aux auges pour se désaltérer.

Merci à Mme Renée RAMES.. »




En haut du village, l’église Saint Laurent :


Les deux faces de son clocher :

Un peu d’aide ?

 

« L’histoire de Cruéjouls

 

Cruéjouls, mot d’origine celtique signifie « clairière ». Son existence remonte à des temps très anciens. En effet la présence de dolmens et tumulus à Maymac et des vestiges archéologiques à Briounas attestent d’une présence gauloise importante estimée à 3 000 ans avant JC. Sous domination romaine sa position et la voie romaine qui la traverse lui confère une importance certaine de village étape sur l’axe Lyon-Rodez-Toulouse.

 

A l’époque des diligences sous la baronnie de Calmont d’Olt en 1252 le village disposait de trois relais poste, avec remise à chevaux et attelage. Il conserva cette importance jusqu’à la fin du XIXème siècle. En 1789 le village comptait 81 foyers, 740 habitants répartis dans le bourg, les Astiers, Belloc, le Bruel, Briounas, les Cayrouses, le Cammas, Cassagnoles, la Gratarelle, Savignac, le Pouget, le Caylaret (château du XVème siècle). L’église paroissiale et la chapelle de la Gratarelle, rapportaient à son chapelain 3 setiers de seigle, 3 quartes de froment, 2 sol, 6 deniers de rente.

 

Au cours des siècles, l’activité agricole a beaucoup évolué, principalement orientée vers la polyculture élevage (bovins, ovins, et cultures) avec notamment l’exploitation de « canebières » ou « chenevières » (mot venant de l’ancien français : chanvre, cheneve) pour la production de chanvre, qui servait à la fabrication de toiles grossières, de draps, de voiles de bateaux, de cordages, jusqu’au XVIIIème siècle.

 

L’église

Elle est placée sous le vocable et la protection de Saint Laurent, patron des pauvres et des cuisiniers.  Mort en 258 à Rome, il est représenté avec la palme des martyrs et le gril.

 

Son portail d’entrée d’architecture romane du XIIème siècle est surmonté d’une rosace représentant le Pape Pie IX (1878). Son clocher peigne est équipé de 4 cloches.

 

A l’intérieur, les 4 évangélistes figurent sur la chaire en bois massif sculpté (Saint Marc représenté par le lion, Saint Jean par l’aigle, Saint Mathieu par l’ange et Saint Luc par le bœuf). On retrouve le même travail sur les portes des fonds baptismaux. Des travaux de restauration ont eu lieu en 1985.

 

Le couvent

Grande bâtisse dans le cœur du village, il fut fondé entre 1843 et 1845 par une fille de Cruéjouls : Julie Chauchard. Née en 1794 dans une modeste demeure, cette fille de forgeron fit partie de la Congrégation de la Sainte famille de Marie de bon Pasteur. Elle repose dans la chapelle du couvent. Ce bâtiment a servi d’école puis d’infirmerie avant de devenir la maison de retraite de la communauté.

 

Le Musée des arts sacrés

Côté nord de l’église, cette maison de caractère est un ancien relais postal donné à la paroisse en 1863, et qui faisait office de sacristie. Depuis 2006, une exposition exceptionnelle de vêtements liturgiques, statues, objets de culte religieux a été mise en place.

 

Association « La Cardabelle » de Cruéjouls – Office de Tourisme du Laissagais »

 

Cela devient presque un luxe de les trouver ouvertes !










Le musée des Arts sacrés est fermé :



Encore une jolie plaque émaillée :

 

« Cruéjouls : les métiers d’antan

 

En 1809 la commune comptait un millier d’habitants. Outre l’agriculture qui occupait la grande majorité des habitants, de nombreux métiers animaient les rues de Cruéjouls.

 

Le curé, l’instituteur et le garde champêtre avaient un rôle prépondérant dans la vie du village.

 

Les commerces étaient actifs : boucherie, boulangerie, épicerie, mercerie, auberges, bistrots, sans oublier la couturière et la modiste.

 

Jusqu’au début du XXème siècle on comptait de nombreux artisans : serruriers, maréchaux-ferrants, charpentiers, menuisiers, couvreurs, maçons, plâtriers, plombiers, sabotiers, cordonniers et tisserands de sergette (tissu grossier). La ganterie était également une source de revenus pour les femmes qui travaillaient le cuir pour l’industrie de Millau.

 

Le forgeron et le charron menaient en commun un travail rude et pénible.

 

Association « La Cardabelle » de Cruéjouls – Office de Tourisme du Laissagais »


Le monument aux morts remémore la lourde contribution du village à la Première Guerre Mondiale avec la cinquantaine de noms gravés dans le marbre.


Encore une courte visite, nous reprenons la route, direction Vimenet, dernière étape avant Saint-Léons.



Vimenet


Capture d'écran "Via Michelin" et localisation de notre stationnement.

Nous nous garons sur le bord de la route, à l’entrée du village, juste devant le petit plan d’eau près duquel les boulistes s’activent avec sérieux.

 

Coordonnées GPS :  N 44°24’1.3190’’  -  E 2°55’40.1750’’

 

Pour commencer quelques panneaux découverts au fil de la balade :



« Ancien village médiéval fortifié

LES MACONS

Une longue lignée d’artisans locaux

A Vimenet, les maçons, tout comme les tisserands, avaient fondé une confrérie dont le patron était Saint Roch. Le retable de l’église daté du XVIIIe siècle, montre sous les pieds du saint, une équerre et un compas, outils symboliques des maçons et architectes. Les premières mentions de maçons datent du milieu du XVIe siècle. En 1545, Jean Villefranque est nommé « peyrier » (artisan qui travaille la pierre). La dénomination de « masson » débute au XVIIe siècle. En 1610, Pierre Forestier, « maitre masson dudit Vimenet », répare l’église.

 

En 1622, Mathieu Mazet, « masson de Vimenet », travaille à l’évêché de Rodez.

En 1636, Pierre Martin d’Aguès décède au château de Sévérac, lors de grands travaux commandés par le seigneur Louis d’Arpajon.

En 1642, une grange à Gagnac est construite par Raymond Alauze de Vimenet.

En 1708, Antoine et Antoine Cayssac, père et fils, sont mandatés pour travailler sur la maison curiale de Vimenet.

En 1738, Guilhaume Caysac, architecte de Vimenet construit le séminaire de Rodez.

De la fin du XVIIe siècle à la fin du XVIIIe siècle, un clan familial de maçons, maîtres-maçons et architecte sont issus de la famille Cayssac de Vimenet.

 

Des maçons-paysans, paysans-maçons ou bergers-bâtisseurs, au cours du temps, ont édifié et mis en place des constructions moins prestigieuses mais tout autant indispensables à la vie du village.

 

Office de Tourisme du Laissagais »

 




« Ancien village médiéval fortifié

 

L’ASSOCIATION L’EAU ET LA PIERRE

 

Depuis 1999, en partenariat avec la municipalité, l’association l’Eau et la Pierre œuvre pour la valorisation du patrimoine de la commune.

 

Dix ans furent nécessaires pour restaurer l’ensemble du Grand Portail et la Maison du Porche attenante. Tout comme l’escalier tournant pour accéder au premier étage.

De ce portail d’entrée il ne restait qu’une arche sans le chemin de ronde et la maison attenante était vétuste.

Le porche muni de sa herse a retrouvé ses voûtes et son aspect médiéval. La maison communale a été entièrement restaurée, son escalier extérieur a été retiré. Le rez-de-chaussée sert de salle de réunions à toutes les associations du village. Le début de l’ancien passage du chemin de ronde a été restitué.

 

Nos chantiers se sont également concentrés sur le plan d’eau et les aménagements des fontaines d’Esparse et de Mayrinhac

 

Toutes ces années d’efforts et de travail de la part des adhérents, des bénévoles et des artisans ont été récompensées en 2006 par le premier prix du Patrimoine, décerné par le Conseil Général de l’Aveyron.

En 2010 l’association était fière de compter 257 adhérents. »




« Ancien village médiéval fortifié

 

LES COSTY D’AGUES

 

Une grande famille de longue lignée

 

Le nom de Costy, à Vimenet, était connu de 1290 à 1909.

C’était une famille de riches propriétaires exploitants agricoles résidant au manoir du hameau d’Aguès.

Au cours des siècles ils ont tenu dans le village un rôle économique, social et politique.

 

Pierre COSTY (1732-1798) fut avocat au parlement, consul du village, député du Tiers Etat et, en 1791, le premier maire de la commune.

A son décès en 1798, le partage de ses biens nous donne une idée de son patrimoine. Il possédait 177 hectares de terres, 3 paires de bœufs, 176 brebis…et un important matériel agricole.

L’ensemble de son domaine fut partagé entre ses neuf enfants. Ce partage entraîna le morcellement de ce grand domaine rural.

 

LES MOULINS

 

Vimenet possédait trois moulins situés sur le ruisseau de Cuje : le moulin Neuf dit le Redde, le moulin Vieux et le moulin du Parayre.

A l’origine c’étaient des moulins banaux : l’usage était obligatoire avec un droit de mouture à verser au seigneur, ils servaient à moudre les grains pour faire de la farine.

 

Par la suite cette force motrice hydraulique a servi à différents usages : l’extraction de l’huile de noix, foulon pour parer les draps, d’où le nom du Parayre. Le Parayre pratiquait également la mouture de la « rusque », écorce d’arbre pour en extraire le tanin.

Seul le moulin du Parayre est encore en activité, avec l’aide d’une centrale hydro-électrique autonome, il s’est reconverti en scierie. »

 

 

Première rencontre avec les premières productrices du Roquefort.








La partie fortifiée du village est petite et est sillonnée par quelques rues étroites qui gravitent autour de l’église.



Nous franchissons le porche.



Le passage du chemin de ronde au-dessus de la maison du porche a été restauré et fermé par une grille.







« Ancien village médiéval fortifié

 

L’EGLISE SAINT JULIEN

 

Dédiée à Saint Julien de Brioude (IVe siècle), soldat romain converti au christianisme et martyr.

 

Les parties les plus anciennes dateraient d’un premier édifice construit au XIIe siècle.

Son clocher-peigne, caractéristique de la région, remonterait à la fin du XIVe siècle. Sa fonction première devait être celle d’un donjon servant de vigie et de refuge.

 

A l’intérieur de l’église, le chœur et la tribune, gothiques, datent du XVe siècle, la haute nef néo-romane est du XIXe siècle.

Un retable de bois représente Saint Eutrope (évêque et martyr de Saintonge), patron des tisserands et Saint Roch en habit de pèlerin, patron des maçons et invoqué contre la peste.

 

En 1866 la paroisse de Vimenet comptait plus de 1200 fidèles, l’église vétuste et ne pouvant accueillir que 500 personnes, fut agrandie. De 1866 à 1869, l’ensemble de la nef fut reconstruit avec adjonction de bas-côtés.

 

Une dernière restauration intérieure a été effectuée en 1967. »




Pénétrer dans l’église, c’est franchir le très beau porche sculpté de 4 visages grimaçants.







Si les vitraux n’ont rien de franchement original, j’ai trouvé cependant que les verriers avaient porté une attention toute particulière aux drapés.










Dans une des chapelles : [Retable du XVIIIe siècle – Représentant Saint Eutrope en habit épiscopal et Saint Roch accompagné d’un angelot qui montre son bubon (peste)] :







En voilà un ou une qui n’a cure de notre passage et qui récupère, profitant de la chaleur emmagasinée par la pierre tout au long de la journée.





« VIMENET

 

L’association « l’Eau et la Pierre »

 

Guy Cavalié, Jean Lavigne et Didier Combret ont créé l’association « l’Eau et la Pierre » en 1999 pour œuvrer à la réhabilitation et à la valorisation du patrimoine de Vimenet.

 

Sur les conseils avisés de M Louis Causse, architecte des Bâtiments de France, et en partenariat étroit avec les municipalités successives, les chantiers de restauration ont concerné l’ensemble du patrimoine communal de Vimenet. Avec notamment des travaux d’envergure, tels que : la restauration du porche et la maison du porche, le programme Cœur de Village achevé en 2013 et relayé par les journaux, l’aménagement du plan d’eau, d’aires de pique-nique, des fontaines…

 

Un premier « coup de pouce » en 2006, nous obtenions le 1er prix du Patrimoine décerné par le Conseil Général, également en juin 2016, un bel article dans la revue « Le Chasseur Français ».

 

En 2014-2015, l’association l’Eau et la Pierre a rassemblé 290 adhérents avec un montant de cotisations de 6715 €.

 

Et en 16  années, ce sont plus de 80 000 € de fonds propres de l’Association qui ont été investis sur le patrimoine de la commune. Sans oublier la participation des bénévoles aux matinées de valorisation qui se concluent toujours par un repas pris en alternance dans nos deux restaurants : « Chez Josy » et « Les Bergers ».

 

Annuellement, l’association en partenariat avec l’Office de Tourisme du Laissagais organise des manifestations : visites guidées du village, sorties nature, veillées conférence, … »










« Opération cœur de village : une action collective

 

Pour l’opération du Conseil Départemental « Cœur de Village », la mairie a étroitement impliqué l’association l’Eau et la Pierre, tant au moment de la réflexion que de la réalisation.

 

Une étude préalable du CAUE, l’architecte Frédérique VERDIER, l’entreprise COLAS pour l’exécution de l’ensemble des travaux (décaissement – branchements – fils d’eau – enrobé coloré…), le Conseil Départemental, la Mairie et l’association l’Eau et la Pierre ont contribué à la réussite de cette opération.

 

Un partenariat « Mairie – Eau et Pierre » volontaire et novateur, qui a porté sur la démolition d’une maison en ruine. A cet emplacement ont été restaurés et mis en place : un puit avec sa calade, un nouvel escalier souligné par un mur arrondi et la pose de bornes anciennes l’ensemble de cette partie patrimoniale, avec la mise en place de calades sous les deux porches d’entrée, a été réalisé par l’Association.

 

En 16 années, ce sont plus de 80 000 € de fonds propres de l’Association qui ont été investis sur le patrimoine de la commune. 

 

En 2014-2015, l’association l’Eau et la Pierre a rassemblé 290 adhérents avec un montant de cotisations de 6715 €.

 

Pour parfaire l’opération, au-delà des dons, les habitants ont offert : des pierres de récupération, le décaissement sous les deux porches avec un tractopelle, un ginkgo biloba (abricotier d’argent), des grilles anciennes, et les boissons pour les travailleurs.

 

Office de Tourisme du Laissagais »

 

 

Nous voici parvenus à l’autre porte qui se trouve en vis-à-vis de celle que nous avons passée tantôt.




« Ancien village médiéval fortifié

LES TISSERANDS

En 1771 la population de Vimenet était de 1008 habitants. A cette époque on comptait 90 tisserands qui fabriquaient, avec le chanvre cultivé dans les chènevières ou canebières, une toile grise, épaisse et très résistante, réservée à un usage domestique et local. Ils tissaient également la laine provenant de la tonte des brebis

Ces matières, chanvre et laine, étaient filées par les femmes du village. Ces fileuses utilisaient le rouet. Elles alimentaient les 90 métiers de la communauté.

Avec la laine, les tisserands confectionnaient des « cadis », pièces de tissu mesurant 34 m de long et 50 cm de large. Ces « cadis » servaient, en particulier, pour la doublure des vêtements militaires.

Les étoffes tissées étaient ensuite parées et foulées dans les moulins de Vimenet.

Les marchandises étaient vendues aux négociants de Saint-Geniez-d’Olt.

A la fin du XIXe siècle, l’invention du métier mécanique Jacquard et la création des manufactures, ainsi que l’avènement du coton mirent fin à cette activité, source de prospérité pour le village.

 

L’ENCEINTE FORTIFIEE

Comme partout où la guerre de Cent Ans a sévi, Vimenet se fortifia au XIVe siècle. Le fort est attesté en 1360 et a été occupé par les anglais.

Une famille nommée « de Vimenet », seigneurs locaux, a résidé à Vimenet du XIIe au XIVe siècle. Ils étaient vassaux des seigneurs de Sévérac.

L’enceinte fortifiée forme un quadrilatère irrégulier d’environ 100 m de côté.

Le long du rempart sud-est, un fossé était alimenté par le ruisseau du Valat.

Des tours rondes, dont deux subsistent, flanquaient les angles de l’enceinte où l’on pénétrait par deux portails opposés. Ces deux entrées ont été restaurées et munies d’une herse dont on distingue encore les rainures.

Cet ensemble n’a jamais été une place forte, mais plutôt une enceinte défensive lors de la guerre de Cent Ans et des guerres de Religion. »









Un cours arrêt à Laissac où certains inaugurent la nouvelle aire. Désolée, je n’ai même pas pensé à prendre des photos.

L’aire a été agrandie et déplacée de quelques 100 ou 200 mètres et se trouve toujours près du marché aux bestiaux. (cf. mon article : Balades par monts et par vaux: Aveyron : Saint-Geniez d'Olt, Laissac, Le Vibal (mai 2018) 5ème partie (baladesmv.blogspot.com))

 

Allez, dernière ligne droite pour aujourd’hui, direction Saint-Léons.






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