Un village, un homme et des ailes
*Le point rouge concerne cet article - (carte active)
Le début de cette balade - cf. De Naucelle à Bertholène ou " https://baladesmv.blogspot.com/2021/01/aveyron-de-naucelle-bertholene-juillet.html "
Capture d'écran "Via Michelin" et localisation du site Micropolis et du parking. |
Nous trouvons bien souvent leur
présence indésirable voire même extrêmement désagréable, nous les côtoyons très
régulièrement et pourtant nous les connaissons si peu.
Que savons-nous de toutes ces
petites bêtes en fait ?
Micropolis, la cité des insectes
permet aux petits et grands d’approcher et découvrir tout ce petit monde qui,
s’il est quelquefois malvenu est indispensable pourtant au maintien de l’équilibre
écologique.
La nuit est déjà tombée lorsque nous arrivons à Saint-Léons, nous nous installons dans un coin du parking de Micropolis. Demain, nous ferons la visite à tour de rôle car les chiens ne sont pas autorisés sur le site.
14.90 € l’entrée adulte, le prix n’a pas changé, les conditions
d’entrée oui : le masque est obligatoire.
Covid oblige, les parcours
intérieurs et extérieurs sont fléchés et les animations plus restrictives qu’à l’accoutumée
(une seule animation par personne par exemple).
De même, des 15 salles
habituellement ouvertes au public, 3 sont momentanément fermées.
D’emblée, nous prenons contact
avec quelques spécimens que nous n’avons pas l’habitude de fréquenter en
France.
Quelques photos de ces gentilles
petites bêtes qui nécessitent quelquefois un peu de patience. Certaines, expertes
en camouflage ne sont pas toujours très faciles à discerner, je vous laisse en
juger…
D’énormes nids sur lesquels
j’espère ne jamais tomber en balade. Il n’empêche qu’ils sont fascinants tant
par leur taille que par leur réalisation.
Bien
plus modeste, le nid de bourdons (France) ( à droite du nid de termites sur la
photo ci-dessus) :
Les plantes sont intimement liées
aux insectes pour leur pollinisation, mais certaines d’entre-elles en font même
leur menu.
La serre des papillons tropicaux :
Un p’tit coup de brumisation pour
recréer l’ambiance tropicale…
Quelques chrysalides sont suspendues.
Je n’ai pas eu la chance d’assister à une éclosion…
…mais j’ai pu admirer quelques
beaux spécimens.
Un Papilio Memnon, je crois :
Autre ambiance et que de monde, et
encore il n’y a pas tout !
Bien alignés et surtout bien
visibles, des centaines d’insectes sont rangés par ordres, sous-ordres,
super-ordres... Il y en a tant que je m’y perds !
Les hyménoptères
(abeilles, fourmis, guêpes) dont on connaît environ 125 000 espèces - les neuroptères
(fourmilions, ascalaphes, chrysopes), environ 6 000 espèces connues – les coléoptères,
environ 300 000 espèces connues – les lépidoptères (papillons),
environ 150 000 espèces connues – les diptères (mouches et
moustiques), environ 120 000 espèces connues – les orthoptères
(sauterelles, criquets et grillons), environ 20 000 espèces connues – les hémiptères
(punaises, pucerons, cigale), environ 70 000 espèces connues – les mantoptères
(mantes et empuses), environ 2 000 espèces connues – les phasmoptères
(phasmes), environ 2 500 espèces connues.
J’ai dû faire le tour, je vais
arrêter là l’énumération !
Un petit échantillon de tout ce
qui est présenté :
Les salles se suivent et ne se
ressemblent pas.
Le parcours intérieur se termine
sur la salle d’élevage où l’on ne pénètre pas mais où les hublots permettent une
certaine visibilité.
Après avoir réservé une place
pour l’animation concernant les tourbières, j’entreprends la découverte du
parcours extérieur.
Le territoire maudit, c’est celui
de la mante religieuse et de son funeste mariage :
S’ensuit l’atelier des costumes
et l’atelier des musiques avec la cigale en chef d’orchestre…
…l’atelier des décors…
…celui des sucreries…
…doublé du jardin des nectars.
Au point le plus haut du site,
alors que je longe la « Grande Parade » j’aperçois le parking et même
le cc, petit point blanc en bordure du parking.
Autres stations la « Récré
Mobile »…
…le bal masqué…
…le jugement…
…et la salle du pacte pour
terminer…
Je vous aide ?
« Nous, humains, visiteurs de Micropolis, remercions les
insectes d’exister et nous engageons désormais à les comprendre et les
respecter pour notre bien à tous, chacun selon sa place dans la nature.
Nous,
humains, promettons de ne plus considérer les insectes comme des nuisibles, des
ennuyeux, des rien du tout, des affreux, des ennemis qu’on écrabouille
systématiquement.
Nous,
humains, reconnaissons leur diversité, leur ingéniosité, leur utilité pour
recycler les déchets et faire prospérer les plantes à fleurs et beaucoup
d’autres vivants.
Nous,
humains, renonçons à utiliser contre leurs agressions des armes
disproportionnées, chimiques et polluantes.
Avec
le peuple des minuscules, pour l’équilibre de la planète.
Fait à
Micropolis, ce jour, et certifié conforme par le scarabée d’or. »
De bien belles résolutions !
Mais je ne suis pas certaine
d’être aussi tolérante face à un moustique prêt à m’emprunter un peu de sang, à
une guêpe venue me chercher querelle.
Le dernier panneau justifie le
titre de cet article…
Je vous aide !
« Avant
de partir, jetez un coup d’œil vers celui dont le regard veille sur ce lieu.
Au
bout de la longue vue, se trouve la maison où naquit, le 21 décembre 1823,
Jean-Henri Fabre.
Une
petite maison pour un grand monsieur qui sut voir le monde des insectes à la
loupe. Jean-Henri Fabre, né pauvre, quitte Saint-Léons à l’âge de 10 ans mais
n’oubliera jamais le village de son enfance. Après une instruction élémentaire,
c’est en autodidacte qu’il deviendra un entomologiste reconnu. Lui, préférait
dire « naturaliste » et il est vrai que son œuvre est un hymne à la
nature, regardée avec les outils du scientifique et écrite avec ceux du poète.
Sentez
comme est forte, ici l’inspiration de Jean-Henri Fabre. Puis regardez à nouveau
dans la longue vue, approchez-vous, regardez mieux : peut-être
l’apercevrez-vous sous son éternel feutre noir à larges bords, vous faire signe
depuis le cœur de Saint-Léons.
Les
insectes qu’il observa toute sa vie, mais aussi les champignons qu’il dessine,
les plantes qu’il collectionne, la physique qu’il enseigne, la géologie, l’astronomie,
l’agriculture, la zoologie, rien ne lui est étranger à « l’inépuisable
école des choses. »
Observer,
traduire, s’instruire, instruire, comprendre, faire comprendre, écrire,
décrire, dessiner…furent les missions qu’il s’était fixées, installé à partir
de 1879 à l’Harmas, à Sérignan (Vaucluse), il y meurt le 11 octobre 1915, après
92 ans passés avec le peuple des minuscules.
Il vous invite à visiter sa maison… »
Je suis dans les temps, il est
l’heure de rejoindre le point de rendez-vous pour assister à l’animation sur
les tourbières.
Toutes les fleurs de la plante
ont appâté quelques mouches, guêpes et autres insectes :
Je vous aide ?
« Le musée Jean-Henri Fabre
Marie Gavalda, institutrice à
Saint-Léons s’est attachée toute sa vie à faire découvrir Jean-Henri
FABRE : elle a aménagé un musée dans la maison natale de l’entomologiste
et a fondé en 1972 l’Association des Amis de Jean-Henri FABRE.
A voir dans le musée :
-
Au
niveau jardin, un intérieur rouergat du début du XIXe siècle : ici est né
Jean-Henri Casimir FABRE le 21 décembre 1823.
Issu
d’un milieu très modeste, il partage les dix premières années de sa vie entre
sa maison natale et celle de ses grands-parents paternels au Malaval (hameau
près de Vezins). Très tôt, il s’intéresse à l’observation de la nature.
Jean-Henri FABRE consacrera les 35 dernières années de sa vie à l’étude des
mœurs des insectes qu’il décrit dans les dix volumes des « Souvenirs Entomologiques ».
C’est aussi un botaniste éminent, un aquarelliste de talent, un philosophe, un
poète. Il meurt à Sérignan-du-Comtat (Vaucluse) en 1915.
-
Au
sous-sol de la maison natale, à titre d’introduction un film vidéo qui présente
l’homme et l’œuvre.
-
Dans
le nouveau bâtiment : des illustrations de l’œuvre très variée de
Jean-Henri FABRE, manuels scolaires, ouvrages de vulgarisation, aquarelles de
champignons (reproductions) ainsi que de nombreuses traductions attestant le
rayonnement international du naturaliste.
« L’œil toujours en éveil sur la
bête et sur la plante, ainsi s’exerçait…le futur observateur marmouset de six
ans. Il allait à la fleur, il allait à l’insecte, comme la Piéide* va au chou
et la Vanesse* à l’ortie ».
Jean-Henri Fabre « Souvenirs Entomologiques »
*La Piéride et la Vanesse sont deux
sortes de papillons : l’un est soit blanc soit jaunâtre et à l’état de
chenille dévore les feuilles des crucifères dont le chou fait partie ;
l’autre a de vives couleurs et à l’état de chenille dévore les feuilles des
orties.
Tout au long de la visite, amusez-vous à
évaluer votre niveau de connaissance de l’univers de Jean-Henri FABRE.
Question : les taches de la
coccinelle correspondent-elles à son âge ?
Bonne visite ! »
Est-ce
à cause de la pandémie et de l’exiguïté du lieu, mais nous trouvons le musée
fermé.
L’escalier se prolonge par un
passage qui aboutit un peu plus haut au château.
Un peu d’aide ?
« Le
château de Saint-Léons
Construit
entre 1445 et 1455, ce château ressemble à beaucoup d’autres construits en
Aveyron à la même époque. Ce sont les moines bénédictins de la communauté de
Saint-Léons qui l’ont fait ériger, à la fois pour défendre leur prieuré et pour
héberger le prieur lorsque celui-ci leur faisait l’honneur de résider sur
place.
Situé
à l’angle nord de la muraille qui entourait le village, le château offrait un
poste d’observation exceptionnel sur la vallée de la Muse. Il semble que le
château ait été entouré de fossés.
On
voit sur son mur nord deux ouvertures qui devaient servir au passage des
chaînes d’un pont-levis. Situé sur une forte pente, le château comporte une
succession de bassins, certains souterrains, d’autres ouverts servant à
recueillir les eaux de sources abondantes ou les eaux de pluies. Il semble
qu’il existe un souterrain entre le château et la partie basse du village où se
situait le prieuré. Le château a été épargné lors du siège de Saint-Léons par
les papistes en septembre 1580, si bien qu’il conserve l’essentiel de son
architecture originale.
« Sur
les pentes des maisonnettes clairsemées, avec jardinets en étages soutenus par
des murs branlants faisant ventre sous la poussée des terres. Ici et là, des ruelles
en pente très rapide où les bosselures du roc formaient pavé naturel. Dans ces
périlleux couloirs, le mulet, au sabot ferré pourtant n’eut osé s’engager avec
sa charge de ramée ».
Jean-Henri
Fabre « Souvenirs Entomologiques »
Question :
Quel
roi ou reine habitait dans le château de Saint-Léons ?
Réponse
du panneau précédent :
Les
taches des coccinelles correspondent à différentes espèces et non à leur âge.
Les plus connues sont les coccinelles à deux points et à sept points. Quand
elle naît, la coccinelle est toute jaune. »
Face au château qui apparemment
ne se visite pas, outre un bel encadrement de fenêtre, nous faisons un coucou à
un joli matou d’un blanc immaculé qui fixe Guess de ses beaux yeux vairons.
De l’aide ?
« L’eau
à Saint-Léons
Saint-Léons
compte trois fontaines, la principale servait aussi de lavoir où les
lavandières s’échangeaient les nouvelles.
Les
deux autres fontaines de Barathieu et de la Justène sont situées au bas du
village. Ces trois fontaines étaient les seuls points d’eau potable. Au XIXe
siècle, la Muse, grâce à son important débit permettait de fournir l’énergie nécessaire
au fonctionnement de plusieurs moulins. En 1809, il en existait dix sur la
commune de Saint-Léons. L’utilisation de l’eau de la Muse donna lieu à de
nombreuses et violentes disputes :
-
En 1835, procès entre meunier et
agriculteur. Alors que l’eau du ruisseau devait servir au mouvement des moulins
de la Saint-Jean à la Toussaint, les agriculteurs en amont arrosèrent leurs
prés, ce qui assécha le ruisseau et arrêta les moulins.
-
En 1852, dans la nuit du 8 au 9 juillet, à
la suite d’un violent orage et d’anomalies dans sa construction, la digue du
moulin à blé du Bois-du-Four se rompit entraînant de graves dégâts dans la
vallée. De par sa situation, ce moulin concurrençait les moulins situés en
aval. Les meuniers saisirent l’occasion pour intenter un procès au propriétaire
du moulin de Bois-du-Four.
Les
moulins à roues horizontales
Les
roues de ces moulins tournent dans un canal où la régulation du débit se fait à
l’aide de vannes qui se déplacent grâce au levier. L’énergie est transmise
directement à la meule par l’arbre de la roue.
Autrefois,
on pouvait louer un moulin, cette location s’appelle un affermage ; pour
exemple, le loyer annuel d’un moulin se résumait à 40 setiers de grains (1
setier = 61 litres), un cochon gras, 6 œufs tous les samedis, 1 coq et 5
gélines !
Question :
« meunier, tu dors, ton moulin ton moulin bat trop vite… »
Quelle
est la vitesse de mouture des céréales, quelque soit le moulin ?
Réponse
du panneau précédent :
Ni
roi, ni reine dans le château de Saint-Léons mais des prieurs. »
Le village ne manque pas
d’eau !
En contrebas du lavoir, se
trouvent les deux fontaines de part et d’autre de l’église que nous trouvons
fermée.
De l’aide ?
« Le
fort bas de Saint-Léons
Situé
au sud et à l’entrée du monastère, cette tour carrée fut un corps de garde
pendant les guerres de religion.
Entre
1555 et 1560, le Sud-Rouergue est infiltré par le calvinisme. En 1568, les
religieux sont expulsés du monastère pour être remplacés par une garnison de 25
hommes dont la charge financière écrase la commune. En 1580, Saint-Léons est
assiégé. Les Papistes entrent dans le village, le pillent, tuent le portier du
fort et mettent le feu au château qu’ils ne réussissent pas à prendre. De 1580
à 1590 règne une extrême confusion.
La
guerre entre catholiques et huguenots (surnom qui était donné aux protestants
calvinistes par les catholiques) dégénère en pillage. Les razzias de bétail
sont fréquentes. La misère devient extrême, il s’y joint les horreurs de la
peste de novembre 1586 à juillet 1587.
Vers
la fin de 1590, grâce à Monsieur de Vezins, une trêve est conclue qui rend un
peu de tranquillité à ce malheureux pays. En 1616, éclate la Seconde Guerre de
religion. L’année 1629 est désastreuse : le village doit entretenir une
troupe importante qui va assiéger Millau. La paix rétablie, le roi ordonne la
destruction des fortifications de Millau et d’une partie de celles de
Saint-Léons.
Prolongez
votre visite en découvrant le sentier botanique de Saint-Léons. 45 minutes de
promenade vous permettront d’apprécier la flore des abords de la Muse.
Question :
Avez-vous
apprécié ce parcours de découverte ? Votre réponse sera la bienvenue en
écrivant à la Mairie de Saint-Léons 12780 France
Réponse
du panneau précédent : les habitants de Saint-Léons sont les
Saint-Léonsais. »
Nous avons manifestement loupé quelques panneaux ! 😕
Alors que nous cherchons le
« Jardin d’insectes » pour mettre nos pas dans ceux de J.H. Fabre,
des villageois nous indiquent le départ du « Sentier botanique de
Saint-Léons ».
Va pour le Sentier
botanique !
Près de l’emplacement d’un ancien
moulin ?
De l’aide ?
« Le
moulin
Sur la
douzaine de moulins que comptait autrefois Saint-Léons, deux ont fonctionné
jusqu’au milieu du XXe siècle, le Moulinau et le Moulin Bas.
Ils
étaient conçus sur le modèle rouergat à roue horizontale ou roudet, appelée
aussi roue à cuillères. Un double jet d’eau provenant d’un réservoir appelé
païssière entraînait la roue avant d’être évacué par un canal. La païssière
était alimentée par le ruisseau. L’activité de ces moulins était la production
de farine et d’huile pour la population, ou de farinal pour les bêtes. On
pouvait y pratiquer aussi le sciage pour la fabrication des planches. »
Une retranscription, ça vous dit ?
« Le
long de la Muse
La
Muse sillonne vallées et champs jusqu’à sa confluence avec le Tarn. Plus ou
moins présente le long de son cours, la ripisylve (forêt riveraine) constitue à
elle seule un milieu naturel particulier dont le rôle écologique est reconnu
notamment dans la tenue des berges lors des crues.
Voici
quelques plantes que vous trouverez facilement autour de vous :
L’aulne
glutineux (Alnus glutinosus) :
En
hiver, l’aulne est reconnaissable à ses chatons pendants qui sont les fleurs
mâles alors que les fleurs femelles sont de courts chatons pourpres. La feuille
d’aulne est poisseuse au printemps, ce qui lui a valu son appellation de
glutineux. L’enchevêtrement de ses racines offre des cachettes idéales aux
poissons et ses graines sont une nourriture essentielle pour de nombreux
passereaux en hiver.
La
Reine des prés (Filipendula ulmaria) :
Cette
grande plante de la famille des roses est facilement identifiable par les
toupets de fleurs cotonneuses d’un blanc jaunâtre et par la forte odeur
qu’elles dégagent. Les fleurs renferment de l’acide salycilique, de la spiréine
et autres substances qui ont une action fébrifuge et antirhumatismale.
L’Eupatoire
champêtre (Eupatorium cannabinum) :
Les
feuilles découpées sont semblables à celles du chanvre (Cannabis). La tige de
l‘eupatoire, qui peut atteindre 1.50 m de haut, était utilisée à la place du chanvre.
Les capitules (nom donné à l’inflorescence des composées, comme la marguerite
ou le pissenlit) sont rougeâtres ou rosés.
La
Menthe (Mentha sp.) :
Voici
une plante très multiforme que l’on reconnaît du premier coup de nez ! Les
bordures humides sont les lieux de vie privilégiés de la menthe. Les fleurs
forment généralement des épis roses ou violines et les feuilles sont plus ou
moins rondes ou allongées. De nombreuses espèces sont cultivées pour leur
essence (parfumerie, pharmacopée, alimentation).
Le
Frêne (Fraxinus excelsior) :
Qui
penserait à classer dans la même famille le frêne et l’olivier ? Il a la
particularité d’être très résistant. Il était autrefois planté comme arbre de
fourrage ; une fois l’automne arrivé et les herbages épuisés, le feuillage
constituait une excellente ressource d’appoint. Le bois était utilisé pour la
confection des skis, c’est aussi un beau bois d’œuvre.
D’autres
sentiers botaniques sont à votre disposition, découvrez-les en vous renseignant
auprès du Parc naturel régional des Grands…
Réponse
du panneau précédent :
Il
suffit de compter les pattes, 1, 2, 3…8 pattes pour les arachnides alors que
les insectes n’en ont que 6. »
Ce
devrait être la Muse qui coule en filet d’eau en ce plein été.
La balade est sympa mais nous
reprenons la direction du village par manque de signalétique.
Nous apercevons quelques maisons de Saint-Léons...
Et voilà, il est temps de quitter
Saint-Léons. Le village était plutôt endormi en ce premier dimanche d’août et
nous avons certainement loupé quelques détails faute d’être renseignés.
Mais pour écrire cet article,
j’ai découvert sur le site de la commune qu’il existait un parcours découverte
du village et quelques randos.
Le site de la municipalité ou Site officiel de la mairie de Saint-Léons - Vous accueillir
(saint-leons.fr)
Le site de Micropolis, la cité des insectes ou Micropolis | La cité des insectes (micropolis-aveyron.com)
Pas particulièrement fan
d’insectes, je serais de mauvaise foi si j’osais affirmer que la visite ne m’a pas
plu. Je pense même y revenir dans le futur pour faire découvrir le monde
fascinant des insectes à nos petits-enfants.
Mais pour l’instant, nous prenons
la route pour nous rendre plus au sud et peut-être aller voir de plus près le
village de Castelnau-Pégayrols car un panneau le signalant comme site
touristique nous a intrigués hier au soir alors que nous gagnions Saint-Léons.
La suite pour bientôt donc… 😉
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« Balades par monts et par vaux »
Re-coucou Brigitte,
RépondreSupprimerTrès très jolie visite et super intéressante mais malheureusement je persiste à toujours ne pas aimer ni les araignées, ni les punaises et ni les frelons hihi
Par contre vraiment intéressant les nids de ces insectes. La serre aux papillons est je pense un lieu où on se déstresse de la visite d'avant. Merci pour cette très jolie balade et pourquoi pas une visite ? Bise charentaise et à bientôt. marie
Bonjour Marie,
SupprimerCe n'est pas pour autant que j'apprécie la rencontre avec certains insectes maintenant mais cette visite est vraiment intéressante et instructive tant pour les grands que pour les petits.
Bises
Pas fan d'insectes quand ils sont morts ( j'aurais d'ailleurs zappé ce côté musée d'histoire naturelle), j'y ai vu par ailleurs des choses fort intéressantes. Et le village de St Leons ma plairait sûrement !
RépondreSupprimerGros bisous et belle journée.
lavandine
Bonjour Lavandine,
SupprimerCela m'étonnerait que tu ne trouves pas quelque intérêt à Saint-Léons. Quant à voir ces insectes épinglés, ce n'est certes pas ce que j'ai préféré dans la visite mais il faut reconnaître que c'est aussi l'occasion de les voir en détail.
Bises
Brigitte