FIGUERES
Présentation de ce voyage (cliquer pour accéder à l'article et si le lien ne fonctionne plus : https://baladesmv.blogspot.com/2024/06/catalogne-fevrier-2022.html)
A Figueres, nous avons jonglé entre deux parkings.
Un situé au centre-ville, plat et sans services où nous nous sommes posés le premier jour.
Coordonnées GPS :
- le musée de l'Emporda ( museuemporda.org ),
- le musée du jouet de Catalogne ( https://www.mjc.cat/ ),
- le musée de la technologie de l'Emporda (https://ubi.cat/fr/llistat/museu-de-la-tecnica-de-lemporda/ ),
- le musée de l'électricité ( https://fr.visitfigueres.cat/que-faire/musees/5-musee-de-l-electricite/ ),
- et le château de Sant Ferran ( https://castellsantferran.com/ ).
"Place du Dr. Ernest Vila
La place Dr. Ernest Vila fait le lien entre les nouveaux quartiers et le centre-ville. On la connaît également sous le nom de place de la Font Lluminosa, en raison de la fontaine qui la préside depuis 1965. Cette construction est l'oeuvre de Carles Buigas, qui a également conçu la Font Magica de Montjuic, à Barcelone. Deux sculptures de Frederic Marés représentant le roi Jacques Ier et son chroniqueur, Ramon Muntaner, sont disposées de part et d'autre de la fontaine.
Au sud de la place se trouve l'église Sant Baldiri, du XVIème siècle, et l'Hôpital de la Caritat, construit au XVIIe siècle extra-muros pour éviter les contagions ; le terrain fut cédé à la ville en 1608 par Mme Ursula Vilanova i Roca. L'hôpital fit très souvent office de clinique militaire, en raison de sa proximité du château de Sant Ferran. Au début du XXe siècle, il accueillit les malades de la grande épidémie de rougeole, de typhus et de grippe qui provoqua la fermeture de toutes les écoles publiques. Il servit d'hôpital militaire lors de la Guerre Civile (1936-1939) ; il fut bombardé en 1938, alors que les malades et les blessés de guerre n'avaient pas encore été évacués. Le bâtiment fut définitivement démoli en 1961. La place reçut le nom du Dr. Ernest Vila, prestigieux médecin de Figueres (1884-1960) en témoignage du passé hospitalier de cet endroit."
Casa Joanama oeuvre de l'architecte Josep Roca i Bros - 1856
Petit édifice de style néoclassique érigé pour Josep Joanama Balés. Les deux premiers niveaux ont des pilastres et des linteaux en pierre de taille, alors que les niveaux supérieurs ont des pilastres cannelés. La bâtisse illustre la puissance de la bourgeoisie commerçante de Figueres au milieu du XIXème siècle qui était en mesure de s'offrir les services des meilleurs architectes, en l'occurrence du même architecte qui construisait les grandes demeures des propriétaires terriens. Jadis, le Café del Progrés, l'un des plus populaires et des plus anciens de la ville occupait le rez-de-chaussée. A présent, l'édifice réhabilité, fait fonction d'hôtel.
Une légère pointe d'excentricité avant de parvenir au Musée Dali avec une grande façade. S'y côtoient vaches, chevaux, papillons et autres personnages.
"Torre Galatea
La tour Galatea, ancienne maison Gorgot, est le seul vestige de la fortification médiévale qui nous soit parvenu, alors que les documents attestent de l'existence de seize tours à l'origine. Si l'on observe la construction dans le détail, on peut d'ailleurs retrouver la trace des meurtrières de l'époque médiévale. On remarquera également la base ouverte circulaire qui permettait d'y placer les canons.
Au XVIe siècle, Figueres s'étendit extra-muros et une partie de ses murailles fut démolie. Cette tour fut utilisée au XIXe siècle en tant que caserne militaire et réserve d'eau puis, en 1930, l'architecte Pelayo Martinez fut chargé par la famille Gorgot d'aménager l'intérieur et de rénover la façade. La Mairie de Figueres et le Gouvernement Catalan achetèrent la tour en 1983 afin d'agrandir l'espace du Musée.
Il s'agit de l'un des endroits les plus caractéristiques de Figueres grâce à la touche surréaliste apportée par Dali qui orna la partie supérieure du bâtiment avec des œufs, exprimant ainsi la vie future, et recouvrit la façade de pains, symbole de la nourriture essentielle. Il lui donna en outre le nom de tour Galatea, en l'honneur de sa femme, Gala. L'artiste y résida jusqu'à sa mort le 23 janvier 1989. La construction abrite aujourd'hui les bureaux de la Fondation Gala-Salvador Dali et une partie des salles du Musée."
"Place Gala-Salvador Dali
La place fut créée en 1850 pour urbaniser l'espace occupé par l'ancien cimetière. Le marché aux poissons s'y installa un an plus tard ; il se tenait jusqu'alors sur la place de la Mairie. L'ancien théâtre municipal de Figueres abrite aujourd'hui le Musée Dali. Il fut en partie détruit pendant la Guerre Civile puis brûlé par les troupes franquistes en 1939. Conçu par Roca i Bros, sa décoration est due à Félix Cagé, artiste français qui réalisa également le décor du Théâtre du Liceu de Barcelone. Cet endroit fut très animé jusqu'en 1916, lorsque le cinématographe devint l'amusement préféré des habitants de Figueres, au détriment des spectacles de théâtres.
Salvador Dali, faisant valoir sa réputation et sa ténacité, proposa de créer dans ce lieu oublié un musée qui lui serait consacré. Dans un premier temps, on lui proposa d'ouvrir une salle Dali dans le Museu de l'Empordà, sur la Rambla, mais l'artiste répondit fermement : "Je ne veux pas de salle, mais un musée Dali à Figueres". Après plusieurs années de travail, le génie fut finalement satisfait. Le nouveau Musée Dali fut inauguré en 1974, et il est devenu l'un des musées les plus fréquentés de toute la Catalogne. La place, la plus visitée et photographiée de Figueres, est une synthèse des principaux éléments de la ville : Dali, l'église Sant Pere, ses cafés et ses boutiques. Prenez tout votre temps pour admirer la façade du musée et les éléments daliniens répartis sur toute la place."
Je crois que là, un tour de place en photos s'impose !
"Place de l'église
La ville s'est étendue à partir du IXe siècle autour de l'église de Sant Pere ; il s'agissait à l'époque d'une petite église romane. Le roi Philippe V et Marie-Louise de Savoie s'y marièrent le 3 novembre 1701. La place est récente, elle date de 1948. Elle était auparavant occupée par un pâté de maisons, la petite place de l'Oli et un cimetière. A l'origine, il était prévu de construire une place devant la façade principale de l'église et d'ouvrir une grande promenade menant à la côte du château, mais ce projet impliquait la démolition de plusieurs maisons. Finalement, il sembla plus simple de démolir le pâté de maisons de la façade latérale de l'église et de créer une nouvelle sortie par le porche de Galilée.
Au cours des premiers mois de la Guerre Civile (1936-1939), l'église fut incendiée et presque entièrement détruite, entraînant la disparition des archives paroissiales de la ville. Elle fut construite entre 1941 et 1948, dans un style néogothique, avec une main-d'œuvre constituée de prisonniers républicains. L'endroit est aujourd'hui l'un des plus fréquentés de la ville ; dans la journée, surtout en été, nombreuses sont les personnes qui font la queue pour visiter le Musée Dali. En revanche, le soir, le calme règne sur toute la place illuminée par l'éclairage de l'église Sant Pere."
" Place de l'Escorxador/Place de la Palmera
Ces deux places apparurent progressivement, au fur et à mesure que l'on recouvrait les tronçons du lit du Galligans. Lorsque l'on commença à couvrir la Rambla, à partir de 1835, les sources d'eau potable furent canalisées vers cette zone - on y installa d'ailleurs le lavoir public, là où se trouve aujourd'hui le centre des impôts - et vers l'abattoir municipal, inauguré en 1846, la première construction réalisée dans cette partie de la ville. L'édifice que l'on connaît aujourd'hui, conçu par l'architecte Josep Azemar entre 1904 et 1907, est l'un des plus représentatifs de l'Art nouveau catalan (Modernisme). Le nouvel abattoir, plus vaste et moderne, fut construit pour répondre à la demande de plus en plus grande de la ville de Figueres, alors en plein essor. Utilisé comme abattoir jusqu'en 1976, il abrite depuis 1991 le siège des Archives régionales de l'Art Empordà.
Le lit du cours d'eau fut également recouvert au début du XXe siècle, et les places finalement dessinées. Les anciennes tanneries datant de l'époque où le lit était encore à découvert abritent aujourd'hui la Caixa Catalunya et l'école Josep Pallach. Vers l'ouest, en direction de la Rambla, aux alentours de la place de la Palmera, outre le bow-window spectaculaire de la maison Jiménez, de 1907, se trouve la maison où Salvador Dali passa son adolescence, la maison Mas i Roger, de 1910, sur le côté ouest de la place, derrière le palmier, replanté en 1977 en souvenir de l'original, provenant d'un jardin potager des alentours."
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« Balades par monts et par vaux »
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