"Les sentiers de Flavigny
Les sentiers du Pays de l'Auxois Morvan
Des anis au vignoble
Flavigny-sur-Ozerain, recensé parmi les "plus beaux villages de France", cité bourguignonne bâtie sur son promontoire rocheux est également un lieu empreint de gastronomie locale.
En pénétrant dans ce charmant village, vous vous laisserez guider par le parfum des Anis de Flavigny.
Venez également déguster le vin local dans le cadre agréable du Vignoble de Flavigny en contrebas du village.
Puis vous serez envoûté par le charme des abords de la ferme d'Epermaille.
Avant de redescendre à travers un paysage verdoyant et vallonné, vous découvrirez une source où trône une borne militaire, une des œuvres de Patrick Berger qui jalonnent désormais la Voie Romaine Sombernon-Alésia.
Longueur : 7.8 km Durée : 2h35
Niveau de difficulté : facile
Autour du Mont Drouot
Ce sentier vous conduira sur le tracé du Bibracte-Alésia, voie antique de 120 km reliant ces deux sites historiques majeurs.
Le Mont Drouot vous apparaîtra alors pour révéler sa vraie nature : le lien entre les deux villages de Flavigny-sur-Ozerain et d'Alise Sainte-Reine-Alésia, sur lesquels vous aurez une vue imprenable.
Cette terre d'histoire nous rappelle qu'à cet endroit était installé un camp de César.
Si le cœur vous en dit à la fin de la balade, vous pourrez parcourir les rues de Flavigny-sur-Ozerain et y déguster les célèbres Anis de Flavigny.
Longueur : 5.1 km Durée : 1h40
Niveau de difficulté : très facile
NB : la couleur du balisage sera jaune pour les deux sentiers."
Pas le temps de les faire, peut-être une autre fois si l'occasion se présente...mais voici le lien internet de la municipalité : Flavigny-sur-Ozerain
Et ce dernier panneau qui rend hommage à quelques architectes et conservateurs du patrimoine (Eugène Viollet-le-Duc, Prosper Mérimée, Jean-Jacques Collenot, Claude Coutépée) :
"Eglise Saint Genès
L'Eglise Saint Genès est un édifice orienté, reconstruit au XIIIème siècle à l'emplacement d'une très ancienne église, entièrement restaurée et agrandie à partir du XVème siècle. Le plan primitif se composait d'une triple nef à six travées, d'un transept non-débordant et d'un chœur rectangulaire.
Le XVème siècle prolongera le chœur d'une travée avec chevet à pans coupés et le XVIème siècle ajouta des chapelles latérales.
Par une disposition très rare dans un édifice gothique les bas-côtés et les deux premières travées portent des tribunes desservies par des escaliers d'abord placés dans des tours de façade, puis plus tard, à l'extrémité orientale des collatéraux. Ces tribunes voûtées d'ogives, étaient fort utiles aux jours de grande affluence.
Aux portes du chœur, une sorte de "Jubé" du XVème siècle, occupe en hauteur la surface entière de la dernière travée de la nef. Il est bordé par une balustrade d'un beau dessin flamboyant, qui contourne une chaire à prêcher à cul-de-lampe armorié. Les voûtes hautes ont été complètement reconstruites au XVème siècle après avoir été abaissées de plus de deux mètres (Vte de Truchis). Au XVIIème siècle, la façade détruite par un incendie fut reconstruite et la nef raccourcie d'une travée. Avait disparu également la chapelle de Saint Quentin qui dit Quentin Ménard dans son testament (17 décembre 1462) "était fondée en l'honneur de N.S. Jésus-Christ, de la Glorieuse Vierge Marie de St Quentin et St Omer, à l'étage supérieur au-dessus de la porte principale"."
"LA BORNE DES TROIS ABBESBorne faisant partie d'un ensemble de six bornes implantées à la limite des domaines de l'abbaye Saint-Pierre de Flavigny et de l'abbaye de Saint-Seine, à la suite d'un accord entre les deux abbés attesté par une charte de 1288.Borde dite "des Trois Abbés" car située à la jonction des territoires des deux abbayes avec celui de l'abbaye de Fontenay.Sur l'une des faces, saint Pierre tient une grande clé et désigne la direction de l'abbaye Saint Pierre à 40 kilomètres*. Sur l'autre face, saint Seine sur son âne accomplit la course légendaire par laquelle il fait sienne toute la terre entourée en un jour par le trot de sa monture.
*Les prieurés et les possessions qu'administrait l'abbaye Saint-Pierre de Flavigny à une période du Moyen-Âge s'étendirent au-delà de Langres, de Dijon et d'Autun.Reproduction de la borne par le Père Jean-Bosco Marie de l'abbaye Saint-Joseph, Flavigny-sur-Ozerain, en 2015.Pierre calcaire, échelle1."
"ABBAYE SAINT-PIERRE DE FLAVIGNYAu cœur de la crypte carolingienneEn arrivant à droite, avant de longer le mur de la fabrique, vous avez certainement remarqué un départ de voûtes ; il s'agit des restes du porche de l'église abbatiale qui permettait aux fidèles d'accéder à l'édifice. A l'intérieur de l'actuelle boutique d'Anis, la travée sud subsiste en son entier, on y remarque, sous la retombée des ogives moulurées, de beaux chapiteaux décorés de feuillages.Avant le sondage pratiqué en 1956, on ne connaissait des cryptes que la confession et le collatéral sud dans lequel vous vous trouvez, divisé en six travées et présentant des voutes d'arêtes. Il ouvre sur un oratoire à plan carré dédié à saint Jean l'Evangéliste.Les campagnes de fouille se succèdent de 1956 à 1960. Elles sont réalisées sous la responsabilité de René Louis, Jean Marilier et Georges Jouven, architecte en chef des Monuments Historiques.CE QUE L'ON VOIT AUJOURD'HUIDu chevet de l'ancienne église abbatiale ne subsistent que le chœur ainsi que le collatéral sud. Le bas-côté nord est actuellement enfoui dans un jardin.Il faut noter que la crypte comporte deux niveaux, l'un de plain-pied dans lequel vous vous trouvez et un autre à 2.50 m environ au-dessus. Ce niveau, dont on peut encore remarquer l'ouverture au-dessus de l'entrée, est aujourd'hui en partie détruit et on ne peut y accéder. Après avoir fait quelques pas et dépassé le pilier carolingien finement sculpté, on accède à une nef divisée en trois par deux rangées de colonnes.A l'est, la nef aboutit à une chapelle hexagonale dont il est intéressant de remarquer les deux colonnes monolithes, taillées dans un seul bloc de pierre à plan trilobé.A l'ouest, la nef ouvre sur la crypte dite de sainte Reine dont il manque la partie occidentale. Aujourd'hui, deux accès à la confession sont possibles. Durant le haut Moyen Âge, il ne s'agissait pas de zones de passage mais de simples ouvertures appelées fenestellae. Le mur ouest date de 1748.La confession conserve trois chapiteaux d'origine ; celui qui représente une figure humaine est une sculpture de réemploi. Le fût des colonnes ainsi que les bases situées à l'ouest semblent l'être également. Les bases sont identiques à celles retrouvées au monument d'Ucuetis à Alésia.Les chapiteaux carolingiens ont été abîmés, les volutes qui devaient décorer les angles ont disparu. Le dé est marqué par un bouton floral identique à ceux que l'on peut voir à l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre. Certains portent un M qui ressemble à un oméga renversé. Des chercheurs y ont vu le monogramme de l'abbé Manassès, abbé de Saint-Pierre dans la deuxième moitié du VIIIème siècle. Mais cette hypothèse n'est pas retenue aujourd'hui pour dater la confession et ses sculptures."
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