lundi 24 mars 2025

Aveyron : Vabre-Tizac - Novembre 2022

 





Présentation de ce voyage (cliquer pour accéder à l'article et si le lien ne fonctionne plus : https://baladesmv.blogspot.com/2025/02/laveyron-et-le-lot-novembre-2022.html)


Nous ne faisons qu'un arrêt à Vabre-Tizac, le temps de voir les vestiges de ses murailles moyenâgeuses.
D'ailleurs, nous nous garons sur la place juste devant la mairie.


Je vous retranscris le panneau :

"Vabre, fief seigneurial et réduit villageois
Vabre, fèu senhoral et reduch vilatgenc

Patrie du coureur cycliste Gustave Garrigou, vainqueur du Tour de Franc en 1911, Vabre tiendrait son nom du gaulois vobero ou vabero, désignant un cours d'eau souterrain, un ravin dans lequel s'insinue un ruisseau ou un torrent. Le bourg se déploie sur un plateau granitique entrecoupé de haies qui composent un demi-bocage, entouré de vallées que parcourent de nombreux ruisseaux, dont la Serène.

Au 13e siècle, la famille de Cadole, qui possède des terres et des droits à Najac, détient l'essentiel du fief de Vabre. Accusée d'hérésie et ayant pris part à une révolte en 1249 contre Alphonse de Poitiers, frère du roi Louis IX, elle doit se soumettre à l'évêque de Rodez, Vivian de Boyer. Les seigneurs de Vabre devront prêter serment à l'évêque et lui verser chaque année 20 setiers de seigle. Entre 1278 et 1289, et par le jeu des alliances, le fief entre dans les mains de Bertrand de Balaguier, seigneur d'Olt et coseigneur de Capdenac, qui y tient pleine justice. Le fief revient en 1380 à Jeanne de Roland, épouse d'Arnaud de Landorre, seigneur de Salmiech et sénéchal du Rouergue, avant d'être vendu entre 1391 et 1398 à Pierre de Lescure, seigneur de Lescure-Caylès (Lescure-Jaouls).

L'enceinte date du 13e siècle. A l'intérieur existaient une tour ( tor), un logis seigneurial et des dépendances. La population de la paroisse, représentée par des consuls, compte une centaine de feux en 1349, soit environ 500 habitants. Dès 1354, des consuls sont désignés chaque année afin de représenter les intérêts des habitants. Pendant la guerre de Cent Ans, lors de laquelle sévirent des routiers qui pillent les campagnes, on observe un phénomène de repli : trente familles au moins obtiennent l'autorisation de bâtir leur maison contre l'enceinte, à l'intérieur du patus de la Dame Seigneuresse. Haute de 7 m environ, protégée par des fossés en eau et accessible par deux portes au-dessus desquelles existait vraisemblablement un chemin de ronde, l'enceinte devient un réduit villageois fortifié. La tour et le logis seigneurial seront détruits entre 1790 et 1825, et les fossés comblés en 1848.

A l'extérieur de l'enceinte, bordant la place, se dresse l'église Saint-Julien construite à la fin du 19e siècle. A l'ouest, à l'entrée du bourg, sont conservées plusieurs maisons bâties à la fin de l'époque médiévale. Non loin du village, se dresse la croix de Bleyssol, érigée à la fin du 15e siècle ou au début du suivant, sur laquelle figurent une Vierge à l'Enfant et une Pietà.

Textes : Christophe Evrard (ABR)"










La porte de la muraille franchie, nous nous trouvons dans la cour intérieure.





Je vous l'ai dit, c'était une visite éclair. Sans compter que nous avons trouvé l'église fermée.
Nous reprenons la route en vue de faire un dernier arrêt avant la nuit à Saint-Salvadou.




A bientôt ! 😉


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2 commentaires:

  1. Bonjour Brigitte,
    Je déplore que l'on trouve de plus en plus d'églises avec porte close !!! Bise charentaise. Marie

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    Réponses
    1. Bonjour Marie,
      C'est bien dommage en effet mais l'actualité nous montre chaque jour qu'elles ont peut-être de bonnes raisons de le faire...
      Bises. Brigitte

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