Présentation de ce voyage (cliquer pour accéder à l'article et si le lien ne fonctionne plus : https://baladesmv.blogspot.com/2025/02/un-peu-plus-de-5-mois-dans-la-peninsule.html)
Nous arrivons à Calaceite où de loin les maisons tapissent la colline.
Juste quelques heures, le temps de parcourir son centre historique.
Garés sur un parking dont le stationnement et les services sont gratuits, nous commençons par déjeuner avant de nous perdre dans les ruelles médiévales.
Allez, il est temps de découvrir ce village en arpentant ses ruelles étroites bordées de part et d'autre de belles portes aux jolis encadrements de pierre.
Au cours de cette balade, nous passerons devant quelques panneaux bien utiles pour comprendre le passé du village.
Je tente une traduction, j'en ferai de même pour les panneaux suivants.
"Rue de MaellaBien qu'elle puisse passer inaperçue pour le visiteur, la rue de Maella est l'une des plus significatives du centre historique de Calaceite. C'est en fait, la rue la plus majestueuse en raison de l'architecture de ses bâtiments, parmi toutes celles qui forment le parcours des processions et qui suivent le tracé du centre historique. Nous pouvons observer différents styles de construction et de décoration : d'intéressants balcons en fer forgé, des encadrements de portes en pierre de taille et des blasons nobiliaires, et pour finir l'impressionnante chapelle de la Vierge du Pilar. Il est fait référence à cette rue dans les écrits du XVIIème siècle mais le tracé existait auparavant. On y trouve une maison avec des vestiges gothiques, par conséquent, antérieure à cette époque, il pourrait s'agir de pièces réutilisées de l'ancienne église. Beaucoup de maisons sont de style baroque, du XVIIIème siècle probablement, parce qu'elles auraient été rénovées à cette époque.Connue sous le nom de rue de la Justice au XVIIème siècle, probablement parce que c'était ici que se rendait la justice dans la ville. Son nom actuel date du XIXème siècle, bien que la porte qui ferme la rue se soit toujours appelée porte de Maella, car elle communiquait avec le chemin menant à cette localité.Il y avait une ruelle menant au vieux cimetière (à côté de la chapelle Saint Roque) appelée de Monrel ou de Monreal, qui se situait sûrement où la maison n°8 a été construite plus tard. La maison n° 13 correspond à la maison de l'abbaye qui a une entrée principale par la rue d'en haut."
"Porte et chapelle de la Vierge du PilarLes portes-chapelles sont l'un des éléments architecturaux les plus singuliers de la comarque de Matarraña.Cette porte située à l'entrée nord de la ville, était nommée la porte de Maella car c'était la porte d'entrée de l'ancien chemin qui communiquait avec cette commune.Au moment de sa construction, c'était l'une des quatre portes de la muraille qui entourait le village.Par la suite , au XVIIIe siècle, une chapelle de style baroque a été dressée au-dessus de celle-ci, modifiant ainsi sa fonction défensive en une fonction essentiellement religieuse.Il s'agit de l'une des portes les plus complexes architecturalement de la comarque : elle est située sur un terrain pentu et chaque façade est différente des autres. De plus, depuis ses quatre arches, on peut voir jusqu'à huit rues. Cette confluence de rues est le résultat du relief accidenté du centre urbain de Calaceite, qui part de deux noyaux élevés et se développe en pente avec des rues qui s'adaptent à la topographie du terrain et qui se trouvent donc en diagonale. Les rues de Maella et d'En Rufa seraient les plus anciennes et contemporaines de la construction de la porte, tandis que le reste correspond à des extensions urbaines ultérieures.Actuellement, elle conserve sa fonction religieuse et ses portes s'ouvrent pendant les fêtes de la Vierge du Pilar et du Corpus."
Aïe ! La traduction dès qu'il s'agit de termes un peu techniques...n'est plus du tout dans mes cordes !
"Eglise paroissiale de l'AssomptionAu XVIIIème siècle, Calaceite a connu un important développement architectural qui a commencé par la construction de l'église actuelle, l'une des œuvres baroques les plus importantes de la comarque. Elle a été érigée sur les vestiges de l'église gothique de Santa Maria del Pla, que les premiers colons chrétiens de Calaceite vénéraient. Cet édifice religieux construit au début du XIVème siècle était de dimensions plus modestes. La construction d'un nouvel édifice plus grand au même endroit a réduit considérablement la place de "Dalt" ou de Santa Maria, située au nord. La construction au XIXème siècle d'une maison seigneuriale devant l'église a réduit l'angle de perspective de la façade. La première a été posée par le Chapitre de la cathédrale de Tortosa, seigneur juridictionnel de Calaceite. La paroisse appartenait alors au diocèse de Tortosa, ce n'est qu'en 1957 qu'elle est passée à celui de Saragosse. Le maître d'oeuvre était le Basque Francisco de Ibargüens et elle a été consacrée en 1710.Cette construction en pierre taillée est en ? avec trois nefs de la même hauteur, ce qui donne une impression d'espace à l'intérieur. A l'extérieur, on distingue la tour et la façade avec trois portes, la porte principale se distingue à la façon d'un retable avec des colonnes ? et des ?, caractéristiques du baroque, ainsi que d'impressionnants clous en fer forgé sur sa porte. L'ambitieuse œuvre du clocher est restée inachevée au ?. Pendant la Guerre Civile, le bâtiment a été incendié et est resté en piteux état jusqu'à sa reconstruction entre 1946 et 1948. En 2001, il a été déclaré Bien d'Intérêt Culturel (B.I.C.)."
"La place d'EspagneCette place est actuellement le centre névralgique du village, bien qu'elle ne soit pas située dans la partie la plus ancienne, elle fait partie de la zone d'extension urbaine dès le XIVème siècle.C'est l'endroit du village qui a le plus changé de nom. Dans les archives les plus anciennes, elle a le nom de place du Baix (du bas) par rapport à la place de Dalt (du haut) où se trouvait l'ancienne église gothique sur laquelle a été construite l'actuelle église paroissiale. A cette époque, les deux places étaient reliées par deux rues dans l'une se trouvait l'église paroissiale à laquelle sont venues se joindre quelques maisons. Au XVIIème siècle, elle s'appelait place du Sitjar (des silos) car en contrebas de la place et avec un accès depuis la mairie, se trouvaient les silos où étaient conservées les céréales qui servaient à payer les impôts. Au cours du XIXème siècle et lors des premières décennies du XXème siècle, elle s'appelait seulement la place ou la place principale. En 1931, dès la promulgation de la constitution républicaine, elle a pris le nom de place de la Constitution. En 1938, avec l'entrée des troupes franquistes dans le village, elle a été baptisée place d'Espagne, qui est son nom officiel aujourd'hui bien qu'elle soit juste nommée Place.Sous les arches de la place, se tenait le marché : il y avait la boucherie, l'étal du poissonnier, de la corde...C'était aussi le lieu de réunion des villageois lors de l'assemblée municipale ou lorsque les juges rendaient leurs jugements à la vue de tous. Plus tard et pendant quelques années, on célébrait ici les bestiaux et pour fermer la place, des trous ont été faits dans les piliers du couvert. Actuellement, un marché a lieu ici chaque mercredi."
"Porte et chapelle de San AntonioA la neuvaine de Saint-Antoine, celui qui ne vient pas n'aura pas d'huile ! Petite chanson destinée à appeler les gens à prier pour la neuvaine.La porte de Horta, appelée ainsi parce que c'était par elle que passait le chemin de la commune voisine de Horta de Sant Joan, est l'une des deux portes de l'ancienne muraille qui demeurent encore aujourd'hui sur les quatre qui fermaient la ville du temps où elle était fortifiée : la porte de Maella toujours debout, la porte de la Balsa del Coll, la porte de la Font et celle-ci.Au XVIIIème siècle, la chapelle de Saint Antoine de Padoue a été construite au-dessus.Cette curieuse combinaison architecturale dans laquelle un élément défensif est recyclé pour un usage religieux est l'un des traits singuliers du patrimoine monumental de la comarque.La porte est constituée de quatre arcs et a une voûte d'arêtes. La chapelle de plan carré, conserve à l'intérieur des peintures dans les médaillons et dans la coupole en demie-voûte tandis que les murs sont décorés de carreaux en céramique ornés de scènes religieuses.Les portes principales de la chapelle s'ouvrent le jour de Saint-Antoine (le 13 juin) ainsi que les neuf jours précédents, durant lesquels encore aujourd'hui, l'on prie la neuvaine et l'on chante les louanges du Saint. De plus, c'est toujours la tradition de venir ici pour bénir les palmes et les branches d'olivier le dimanche des Rameaux."
"Maison MoixLa maison Moix, qui divise la montée des Roquetes en deux rues, se distingue par son balcon impressionnant soutenu par des consoles ornées. Ce style de construction où le coin devient la façade principale, où se situe le balcon et son corbeau central est peu courant. C'était certainement en raison de cette caractéristique inhabituelle, en plus d'être construite solidement avec de grands blocs et des linteaux décorés de motifs ? et d'autres types, qu'elle a été choisie pour être reproduite à Barcelone à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1929. En plus de cette maison, a aussi été reproduite la maison Jassa située sur la place.Calaceite se distingue architecturalement par la complexité de sa structure urbaine, avec deux centres créés dès l'origine, la Torreta et le Castell et par l'abondance de ses maisons de maître. Tout au long du XVIIIème siècle et au début du XIXème siècle, il y a eu une période d'évolution architecturale au cours de laquelle de nombreuses maisons ont été construites ou rénovées, comme dans ce cas ; cela peut être observé dans les dates inscrites sur la façade de beaucoup d'entre elles.Cette concentration est un indicateur clair d'une période de prospérité économique : sûrement induite par la culture de l'olivier et parce que Calaceite a été historiquement le plus grand producteur de la région, et par un autre facteur, une longue période de paix après avoir subi d'énormes pillages pendant la révolte catalane (1643) et la Guerre de Succession (1706)."
Après quelques heures à bader dans les jolies ruelles de Calaceite, nous reprenons la route...
...direction Cretas où nous espérons trouver un coin agréable pour passer la nuit.
A bientôt ! 😉
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