Présentation de ce voyage (cliquer pour accéder à l'article et si le lien ne fonctionne plus : https://baladesmv.blogspot.com/2025/04/un-peu-plus-de-5-mois-dans-la-peninsule.html)
Un dernier regard sur Guadix où le thermomètre affichait 0°2 C à 8 heures ce matin...
...et nous voici partis pour une centaine de kilomètres en direction du désert des Tabernas...
...jusqu'à Fort Bravo.
Non, pas le film "Fort Bravo" de John Sturges tourné en 1953 mais les studios de cinéma du même nom.
Nous nous enfonçons très légèrement dans le désert via une piste avant de nous trouver sur le site.
Le désert des Tabernas est l'un des plus grands déserts d'Europe, il se situe en Andalousie dans la province d'Almería. Il y pleut moins de 250 mm par an.
Ses paysages similaires à ceux de l'Ouest américain ont intéressé l'industrie cinématographique dès le début des années 1960. Bref, le lieu idéal pour y reconstituer un village du Far West américain !
Moi qui adolescente regardais les westerns avec mon père qui n'en loupait pas un lorsqu'ils étaient diffusés à la télé, je ne pouvais passer à côté de ce site mythique sans m'y arrêter.
D'ailleurs, c'est ici que Sergio Leone a tourné : "Pour une poignée de dollars" en 1964, "Et pour quelques dollars de plus" en 1965, "Le Bon, la Brute et le Truand" en 1966, "Il était une fois dans l'Ouest" en 1968.
D'autres réalisateurs y ont aussi posé leurs caméras durant un temps et notamment :
John Sturges pour "Les Sept Mercenaires" en 1960 et "Chino" en 1973,
David Lean pour "Laurence d'Arabie" en 1962,
Tarald Reinl pour "Le Dernier des Mohicans" en 1965,
Steven Spielberg pour "Indiana Jones et la Dernière Croisade" en 1989,
Duccio Tessari pour "Zorro" en 1975.
Ainsi pour ne nommer qu'eux, Clint Eastwood, Charles Bronson, Claudia Cardinale et Harrison Ford ont foulé le sol de ce désert.
Depuis cette grande époque du cinéma, le village a été loué pour des films publicitaires et des courts-métrages.
Une fois acquittés du billet d'entrée qui comprend un tour en calèche, nous rejoignons le parking.
Coordonnées GPS :
Allez ! Il est temps de découvrir les lieux et Guess est de la partie. Les chiens sont autorisés, tenus en laisse bien entendu.
Après le fort auquel fait face le village indien, nous rejoignons directement, le saloon où a lieu le premier spectacle de la journée. Cet établissement où il est possible de consommer sera aussi le cadre du spectacle de l'après-midi.
Après quelques pas de French cancan, nous avons droit à un spectacle plus musclé.
Mais ne saisissant pas un mot d'espagnol, les situations cocasses nous ont seulement fait sourire alors que les Espagnols riaient volontiers.
Après ce spectacle plaisant et un tantinet kitsch, nous commençons réellement la visite du site et nous plongeons dans une ambiance mexicaine.
Un grand hangar fait office de musée, nous y découvrons toute une collection de selles civiles ou militaires, utilisées lors des tournages, selles américaines, australiennes, arabes, portugaises, médiévales...ainsi que diverses calèches.
Un engin que l'on verrait plutôt dans Mad Max que dans un western :
Dès que nous nous approchons des limites des décors, le désert se rappelle à nous.
Tout le monde converge vers le saloon où va avoir lieu le spectacle de l'après-midi. Car si nos photos sont exemptes de passants, c'est que nous les avons surtout prises alors que quasiment tous les visiteurs étaient au restaurant.
Cette fois, c'est dans la rue que se déroule le braquage de la Banque du Peuple.
Mais nous avons tant marché et piétiné depuis que nous sommes arrivés, que Guess a rendu les armes et ce ne sont pas les pétarades des pistolets à pétards qui vont le détourner de sa sieste.
Même pas peur !
L'histoire a mal fini pour un des braqueurs. Western oblige !
En plus du restaurant, de la boutique de souvenirs, du studio photo, il y a aussi un camping sur le site et même une piscine ouverte l'été.
Des presque 300 km² du désert, nous nous sommes contentés des 20 km² de Fort Bravo, mais peut-être que si l'occasion se présente lors d'un autre voyage, irons-nous emprunter une piste pour nous enfoncer un peu plus dans cette nature sauvage.
L'idée est bien tentante, mais en attendant il nous faut quitter ce lieu dépaysant et reprendre la route.
Mais avant, je tiens à remercier la société de Fort Bravo pour m'avoir autorisée à rédiger cet article.
A bientôt ! 😉
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